Flytox a écrit :bardal a écrit :- les équipes déléguées par l'OMS et l'UNscear ne sont pas des incompétants qui croient le premier venu. Le bilan effectué, à défaut d'être rigoureusement exact, est crédible; et c'est le meilleur que nous ayons, reposant sur des bases épidémiologiques solides, employées avec toute la modestie dont font preuve les scientifiques face à un problème qui est sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
https://www.google.com/search?client=fi ... miologique
L'épidémiologie est une discipline scientifique qui étudie les problèmes de santé dans les populations humaines, leur fréquence, leur distribution dans le temps et dans l'espace, ainsi que les facteurs influant sur la santé et les maladies de populations.
Les bases épidemiologiques de ce bilan sont bien fragiles "sans précédent" comme tu le soulignes. Les possibilités d'erreurs d'appréciation d'autant plus grandes (dans un sens comme dans l'autre). De là, pour le nuage radioactif qui a survolé la France dire qu'il n'y a "aucune incidence sur la santé des habitants", c'est une question qui fait encore débat, c'est pas encore tranché.....la divulgation de cette sentence "aucune incidence sur la santé des habitants" sur internet tel que, serait également une sottise (de la déclarer comme acquise).- oui, une grande partie de la zone évacuée à Fukushima est redevenue habitable. Cela t'étonne ? De la même façon, jamais la faune n'a été aussi prospère que dans la zone de Tchernobyl interdite. Quand on a fait une connerie, il est bien de le reconnaitre et de rectifier.
Je ne te suis pas, c''est quoi la connerie ? D'avoir évacué la population ou de permettre au gens de revenir y habiter dessus ?Accessoirement, personne n'est autorisé à revenir dans la zone évacuée du barrage des trois gorges (1000 km2, et plus d'un million d'évacués), ni d'ailleurs dans les lacs de barrages français, ni non plus dans les 1000 km2 sacrifiés à l'exploitation du lignite en Allemagne. Mais cela ne semble pas te déranger...
Pas d'autorisation d'accord, c'est des territoires "perdus" pour l'habitation etc..., mais les éventuels contrevenant qui s'y baladeraient n'y risqueraient pas leur vie de part la radioactivité omniprésente...c'est pas comparable.Oui, c'est lassant de voir apparaître à tout instant des perroquets débitant les mêmes sornettes sans aucune réflexion préalable. O tempora... Demain, ils suivront n'importe qui, n'importe où.
Pas mieux !
Je ne répondrai pas à ton post précédant celui-ci tellement il est grotesque; le procédé du "c'est celui qui le dit qui y est" est digne d'une cour d'école, pas d'un forum fondé sur un dialogue un tant soit peu intelligent.
Sur ce deuxième post:
- effectivement une catastrophe nucléaire impliquant une forte quantité de matériaux radio-actifs et une exposition assez faible des personnes est une situation très mal connue en épidémio (rien à voir avec Hiroshima et Nagasaki, ou c'était l'inverse); les experts de l'OMS ont choisi de bâtir leurs prévisions sur les hypothèses les plus pessimistes (concrètement la règle "linéaire sans seuil"), qui conduisaient à prévoir environ 4000 morts à terme, les 49 morts enregistrés ne faisant eux l'objet d'aucune incertitude, pas plus que les atteintes de la thyroïde chez les enfants. Aujourd'hui, avec un recul de 30 ans, on ne retrouve pas statistiquement ces 4000 morts prévus; pire encore, les études épidémio montrent que les "liquidateurs" se portent plutôt mieux que le restant de la population ukrainienne, non exposée, qu'ils ont moins de cancers notamment, et que les habitants de la zone qui ont refusé de quitter leur maison se portent plutôt mieux que ceux qui ont été évacués. C'est cela qui constituait des incertitudes pour les épidémiologistes en 1986, et qui constitue aujourd'hui une base beaucoup plus réelle.
- En fait, une des leçons de Tchernobyl, c'est que les conditions d'une évacuation, son périmètre, son accompagnement constituent un facteur de risque aussi important que l'exposition à la radioactivité; l'application irraisonnée d'un "principe de précaution" non maîtrisé à eu des effets plus délétères et plus massifs qu'une "exposition" à des rayonnements, pour partie fantasmée. Le constat est le même pour la faune et la flore de la zone interdite, qui ne sont jamais mieux porté que depuis que l'homme en a disparu; pas d'apparition de lignées "monstrueuse", pas de disparition d'espèce particulière, seuls subsistent certains points chauds (souvent artificiels) où les équilibres sont bouleversés.
- Dans ce cadre, celui d'une appréhension rationnelle et raisonnée d'une situation de catastrophe, oui, il a été inopportun d'évacuer une large partie de la zone Fukushima, où la radioactivité n'a que faiblement augmenté (pas plus que quand on passe de Paris à la Bretagne par exemple); il aurait été plus pertinent de prendre des mesures de précaution bien plus légères et moins angoissantes pour la population concernée. A crier "au loup" à tout propos et sans raison, le lanceur d'alerte produit plus de dégats que le loup lui-même. Et oui aussi, il est pertinent de réautoriser certaines zones de Fukishima à la lumière des investigations scientifiques, surtout quand il a été prouvé que l'on peut "s'y balader sans risquer sa vie de part la radioactivité omniprésente".
-Arriverons nous un jour à discuter du nucléaire, de ses risques (réels, comme pour toute activité humaine), des solutions éventuelles, sans être prisonniers de peurs fantasmagoriques soigneusement entretenues. Arriverons nous à reconnaître ce nucléaire comme un phénomène naturel (d'ailleurs à la base de toutes choses de l'univers, et de la vie) qui peut éventuellement être compris et utilisé par l'homme au prix de précautions pas beaucoup plus contraignantes que pour les autres phénomènes naturels. Il m'arrive parfois d'avoir des doutes sur cette éventualité.
Mais soyons optimistes, l'"invention" de l'électricité, du train et de la vapeur avaient fait l'objet des mêmes réticences en leur temps; seule la faiblesse des moyens de communication de l'époque avait éviter qu'elles prennent trop d'ampleur.