les USA veulent bombarder Fukushima
Les professeur Christopher Busby du Comité Européen dur le Risque d'Irradiation révèle que les experts nucléaires français et américains se sont affrontés sur les mesures extrêmes à prendre à Fukushima.
Les USA envisageraient de bombarder la centrale pour la noyer dans l'océan.
L'expert nucléaire Chris Busby a révélé aujourd'hui dans une interview au Alex Jones Show, que les conseillers nucléaires américains et français se sont affrontés sur les mesures d'urgence à prendre à Fukushima.
Selon Chris Busby, la situation serait bien plus tragique que ce que les autorités reconnaissent, et justifient amplement le passage de l'accident au niveau 7. En effet, plusieurs réacteurs seraient à l'air libre et leur réaction hors de contrôle, impliquant un rejet permanent de radionucléides notamment du plutonium provenant du coeur n°3 qui était alimenté au MOX.
Les niveaux de radiation devenant trop élevées pour que des équipes puissent être maintenues sur place les experts se querellent sur le choix de solutions plus radicales.
Les USA envisageraient de bombarder la centrale pour la noyer dans la mer.
La France, qui a fourni le MOX, veux croire qu'il est possible de noyer les réacteurs dans du béton.
La querelle traduit l'impuissance des experts devant l'ampleur du désastre et les proportion titanesques des l'impacts avérés et potentiels qui laissent les autorités désemparées.
Nous vivons la conséquence du syndrome de dénégation consciente de l'industrie nucléaire. Des catastrophes d'une telle ampleur et aux conséquences tellement dramatiques n'ont tout simplement pas été envisagées car elles ne sont ni maitrisables ni justifiables.
On a donc décidé de les ignorer purement et simplement et de se bercer d'illusions. L’extrémité des mesures envisagées montre à quel point les autorités sont désemparées.
La perte de contrôle n'état pas avouable, le blackout médiatique est total et la minimisation criminelles de dispositions de protection en cas de radiation.
La pollution par radionucléides aux USA a été minimisée par l'élévation des dose admissibles.
Les zones évacuées par les autorités japonaises seraient, toujours selon Chris Busby, bien trop restreintes et il serait urgent de fournir les habitants d’une zone de 200 km autour de la centrale avec de l’eau et des aliments provenant de zones non contaminées. Or cette zone de 200 km englobe une grosse part de l’agglomération de Tokyo et ses 32 millions d’habitants.
Les mesures faites par prélèvements au sol montrent que les « taches » de contamination au sol dans la zone interdite de Fukushima pourraient être plus radioactives, plus toxiques et plus étendues qu’à Tchernobyl en dépit de la situation en bord de mer de la centrale qui réduit presque de moitié la zone de retombées potentielle.
Le plus préoccupant demeure l’incapacité des autorités à mettre un terme à la contamination de l’environnement, que se soit l’air, le sol ou la mer dans laquelle des tonnes d’eau radioactive sont constamment déversées. Ces pollutions sont largement dispersés par les courants comme par les vents et cela à l’échelle de la planète.
Le Comité Européen sur le Risque d’Irradiation publie une brochure de recommandations à destination du public (malheureusement en anglais) :
http://www.euradcom.org/2011/ecrr2010.pdf