Accident nucléaire au Japon, un Tchernobyl nippon?

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par Obamot » 02/08/11, 11:10

Dans le cas de Tchernobyl, une partie non négligeable de la puissance nucléaire, avait été libérée par l'explosion.

Dans le cas de Fukushima, elle est toujours quasiment intacte, et elle nous met directement à la merci de sa pollution mortelle (puisque la belle illusion des enceintes de confinement est toujours l'un des mensonges les mieux gardés, de toute l'ère industrielle).

Les menaces de l'énergie nucléaire, sont une sorte de situation de roulette russe, menaces continuelles, avec pour tout doigt sur la gachette... la faillibilité et l'incompétence des hommes, et l'expression ultime de leur vanité puisque beaucoup «veulent encore y croire jusqu'au bout» !

Menaces sur la vie de millions de gens, menaces sur les économies, menaces sur le patrimoine, menaces sur les produits du terroirs devenant des poisons mortels... Menaces sur la civilisation d'une humanitè ou «l'homme n'est bon qu'à se faire jeter», mais là c'est pas juste pour une place de travail et potentiellement pour des millénaires...

Des experts du nucléaire l'ont eux-mêmes reconnu, et parmi les meilleurs (dont un de l'EPFL – pourtant à la solde de cette industrie – qui décrit lui-même ces situations «d'expérimentales»). Et ils voudraient encore brûler les étapes avec l'EPR... Alors que rien n'est résolu!

Dès lors, si ils continuent de faire tout ce qu'ils peuvent pour refroidir au Japon, c'est qu'ils n'en craignent que trop bien les conséquences qui restent autant imprévisibles qu'inquiétantes.

Il serait cependant faux de croire que le danger ne provient que de Fukushima et de baisser la garde. Des barillets avec du gros callibre de combustible "non appauvri", il y en a des tonnes partout dans des centrales disséminées tout autour de la planète, il ne manque plus que des conditions critiques soient à nouveau réunies pour que ça pète encore ailleurs.
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par sen-no-sen » 02/08/11, 11:38

Le pire dans tout cela c'est que le Royaume-Uni n' a apparemment pas pris conscience du risque nucléaire et souhaite relancer son programme civil...
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par inventor » 02/08/11, 12:35

Pourquoi avons-nous construire des centrales nucléaires, si nous ne pouvons même pas mesurer la température de l' eau dans la piscine?
(Unit 1)

http://www.world-nuclear-news.org/RS-Te ... 08114.html

Peut-être que maintenant il n'ya pas d'eau...

Andrew :?
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stipe
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par stipe » 02/08/11, 13:13

Concernant les 10 Sv, il s'agirait d'un tuyau qui fuit.... réparé depuis...

Concernant la piscine du réacteur 1 ou les appareils de mesures sont soit disant en défaut j'espère que ce n'est pas un moyen pour Tepco de ne pas diffuser des chiffres qui dérangent....
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par dedeleco » 02/08/11, 17:37

Je ne comprend pas comment 5 mois après les explosions il peut y avoir plus de 10 Sieverts/h pour une radioactivité datant du 12 ou 13 mars ????

Etrange, cette absence de décroissance ?????
.

Sinon, après la paille, la viande, le terreau fertilisant, le riz est devenu radioactif et tous l'est du Japon est bloqué sous contrôles, sans fin bien au delà de la zone d'exclusion, pour ne pas nourrir les japonais avec du radioactif !!
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/02_32.html
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/02_22.html
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/02_24.html

Highest radioactivity level detected at nuke plant

The operator of the Fukushima Daiichi nuclear power plant says it has detected 10,000 millisieverts of radioactivity per hour at the plant. The level is the highest detected there since the nuclear accident in March.

Workers of Tokyo Electric Power Company, or TEPCO, on Monday measured the extremely high level of radioactivity near pipes at the bottom of a duct between the No.1 and neighboring No.2 reactor buildings.

According to the science ministry's brochure, if a human received 10,000 millisieverts, they would likely die within a week or two.

TEPCO has restricted access to the site and the surrounding area.

The utility says the workers taking measurements on Monday were exposed to up to 4 millisieverts.

The utility says the high level of radioactivity was detected because the pipes were used to vent air containing radioactive substances from the crippled No.1 reactor on March 12th.

The utility had detected a maximum of 1,000 millisieverts per hour outdoors in debris, and also found a maximum of 4,000 millisieverts per hour indoors in one of the reactor buildings.
Tuesday, August 02, 2011 06:33 +0900 (JST)





Govt sets new criteria for contaminated fertilizer

Japan's government has laid down a new set of criteria for the use of fertilizers that may be contaminated with radioactive cesium.

On Tuesday, the agriculture ministry urged farmers not to use humus and compost that contain 400 becquerels of cesium per kilogram or more.

It also called on them not to use livestock feed containing 300 becquerels of cesium per kilogram or more. For fish feed, the limit was set at 100 becquerels per kilogram.

The ministry says it will notify local governments how to measure cesium in fertilizers as soon as possible.

Last week, the agriculture ministry asked famers and fertilizer producers in 17 prefectures in eastern and central Japan to voluntarily refrain from using or selling compost and humus made from fallen leaves possibly contaminated with radioactive cesium.

This was after humus shipped from Tochigi Prefecture was found to be contaminated with radioactive substances.

Tuesday, August 02, 2011 17:55 +0900 (JST)


Govt bans shipments of Tochigi beef cattle

Japan's government has ordered Tochigi Prefecture to suspend its shipments of beef cattle due to fears of radioactive contamination.

The government ordered the ban on Tuesday after beef from 4 head of cattle shipped from 2 municipalities in the prefecture was found to contain unsafe amounts of radioactive cesium.

Cesium contamination was also detected in rice straw used to feed beef cattle in the prefecture.

Tochigi is the fourth prefecture ordered to suspend beef cattle shipments, following Fukushima, Miyagi and Iwate.

The government says it will allow resumption of shipments if radiation levels of all beef from farms whose shipments and feed were contaminated, as well as beef from other farms, fall below the government standard.

Tochigi says it will test all of its beef cattle, but the prefecture ships up to 55,000 head of cattle per year, and fewer than 30,000 can be processed locally.

The government is to ask the prefecture to draw up realistic plans for resuming shipments, such as limiting the number of cattle to be shipped.

Tuesday, August 02, 2011 18:07 +0900 (JST)

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par dedeleco » 03/08/11, 01:42

Le niveau de radiations à Fukushima a été 1000 fois celui au maximum de radiation d'une bombe H !!
et 300 fois celui de Tchernobyl !!


Fukushima Radiation 1,000 Times H-Bomb Peak
http://www.veteranstoday.com/2011/08/02 ... mb-peak-2/

Busby certifies the poisonous, radioactive Japanese air to be at least 300 times worse than the air during the Chernobyl nuclear reactor disaster. Dr Janette Sherman, a highly respected physician and an acknowledged expert in radiation exposure, has estimated the world wide Chernobyl Kill to be at least one million people killed to date. The Chernobyl Disaster occurred April 26, 1986.
The estimates must be considered as conservative or low since the smallest particles go through the car air filters and emerge from the car’s exhaust. The smallest radioactive particles simply go through a human’s skin or go to the bottom of a human’s lungs and stay there. The poison radiates cells within a range extending 20 cells deep in all directions. The dead and dying or mutated cells become cancers and hundreds of other radiation related diseases.

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par Flytox » 03/08/11, 23:54

http://www.gauchemip.org/spip.php?article15615

Conséquences au Japon de l’accident de Fukushima Daiichi : une contamination massive, durable et très étendue (CRIIRAD) 67 documents
mercredi 3 août 2011.


Le laboratoire de la CRIIRAD a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011 [1]. Le présent document fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse. Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues. En l’absence de mesures de protection, des centaines de milliers d’habitants vont recevoir, du fait de cette exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an. Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars derniers, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection.

1 / Importance de la contamination à plus de 60 km : l’exemple de la ville de Fukushima

L’irradiation externe conduit à un niveau de risque inacceptable

Les mesures de terrain et analyses de sol effectuées par le laboratoire de la CRIIRAD sur la ville de Fukushima, située à 60-65 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, indiquent que les retombées de césium 134 et 137 radioactif sont de plusieurs centaines de milliers de Bq/m2 : 490 000 Bq/m2 sur la pelouse de l’école primaire Moriai ; plus de 700 000 Bq/m2 dans le quartier Watari.

En se désintégrant, les atomes de césium émettent des radiations gamma très pénétrantes. Elles peuvent parcourir dans l’air plus de 60 mètres, c’est ce qui a permis aux américains d’établir une carte des retombées au moyen de sondes héliportées. Ces radiations traversent également les murs et les fenêtres des habitations et irradient les gens dans leur domicile.

Fin mai 2011, les débits de dose relevés par la CRIIRAD dans la ville de Fukushima, à 1 mètre du sol, en extérieur, étaient typiquement plus de 10 fois, voire plus de 20 fois supérieurs à la normale (supérieurs à 1 et 2 μSv/h). L’irradiation est encore mesurable dans les étages des bâtiments. Des mesures effectuées au 4e étage d’un immeuble ont montré un excès de radiation qui augmente lorsqu’on se rapproche des fenêtres (même fermées). A l’intérieur d’une maison individuelle du quartier Watari, la CRIIRAD a mesuré un débit de dose plus de 3 fois supérieur à la normale au contact du tatami dans la chambre des enfants (0,38 μSv/h) et 6 fois supérieur dans le salon à 1 mètre du sol (0,6 μSv/h). Devant la maison, on mesure, 2,2 μSv/h dans le jardin d’agrément et 2,9 μSv/h au niveau de la pelouse d’une école proche (mesures à 1 mètre du sol).

Cette irradiation ne diminuera que très lentement. Elle est due en effet principalement au césium 137 et au césium 134 dont les périodes physiques sont longues (30 ans et 2 ans respectivement). Cela signifie que la radioactivité du césium 137 sera divisée par 2 dans 30 ans. On peut estimer que dans les douze mois à venir, la radioactivité du césium 134 ne sera abaissée que de 30 % et celle du césium 137 de 3%. La radiation ambiante ne sera réduite que de quelques dizaines de %.

Si rien n’est fait, les habitants de la ville de Fukushima pourraient subir dans les douze mois à venir une irradiation externe de plusieurs milliSieverts alors que la dose au-delà de laquelle le risque de cancer mortel est jugé inacceptable par la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique) est de 1 milliSievert par an, ce qui correspond à 5 décès pour 100 000 personnes exposées.

Or les autorités japonaises ont fixé une limite de dose de 20 milliSieverts comme critère pour décider d’évacuer définitivement ou non les populations. Ceci correspond à un risque de cancer mortel à terme 20 fois supérieur au risque acceptable. Ceci est d’autant plus grave que les habitants de Fukushima ont déjà été fortement exposés. Il faut également tenir compte des doses liées à la contamination interne que ces populations continuent à subir par ingestion de denrées contaminées et des risques liés à l’inhalation de poussières à partir du sol contaminé.

Dans la ville de Fukushima, la CRIIRAD a mesuré par exemple dans la terre prélevée sous les balançoires de l’école primaire Moriai, une contamination en césium 137 + 134 de 370 000 Bq/kg. Ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié.

Une population déjà très exposée aux radiations

La persistance de la contamination en iode 131 des sols prélevés par la CRIIRAD fin mai 2011 dans la ville de Fukushima permet d’évaluer les retombées initiales en iode 131 à des millions de Bq/m2.

L’iode 131 a une période physique de 8 jours, sa radioactivité était donc plus de 600 fois supérieure lors des retombées. Ceci témoigne de la forte contamination de l’air lors de l’arrivée des panaches contaminés en particulier le 15 mars 2011.

Il y avait également d’autres substances radioactives qui se sont largement désintégrées depuis comme le césium 136, le tellure 129, le tellure 132, l’iode 132, l’iode 133, etc.. ainsi que des gaz radioactifs comme le xénon 133 et le krypton 85 qui ne sont pas accumulés dans les sols.

Les habitants de cette ville ont donc déjà été soumis à une contamination interne très importante d’abord par inhalation d’air contaminé et surtout par ingestion de denrées contaminées du fait des dépôts de substances radioactives. Les autorités japonaises n’ont en effet édicté des restrictions de consommation sur la préfecture de Fukushima qu’à partir du 21 et 23 mars (selon les types d’aliments). Les populations ont donc consommé pendant plus d’une semaine des aliments très contaminés, sans aucune restriction ni information. Ils ont pu de ce fait recevoir des doses efficaces de plusieurs dizaines de milliSievert et les doses à la thyroïde dépassant le Sievert.

Pour mémoire, la contamination initiale des épinards par l’iode 131, à 100 km au sud de la centrale était telle qu’en consommant 200 grammes un jeune enfant pouvait dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert, à 40 kilomètres au nord-ouest, les végétaux étaient tellement contaminés que cette limite annuelle pouvait être atteinte en consommant 5 grammes de végétaux.

Il est indispensable que les populations touchées obtiennent une évaluation fiable des doses déjà subies et il est impératif de tout faire pour limiter leur exposition à venir.

2 / Ampleur de la zone touchée par les retombées

Les retombées concernent un territoire très étendu, bien au-delà de la zone interdite de 20 km et bien au-delà de la préfecture de Fukushima. En fonction des conditions météorologiques, les masses d’air contaminé se sont déplacées sur des centaines de kilomètres et les précipitations (pluie et neige) ont entrainé les particules radioactives au sol. Les dépôts de césium 134 et 137 entraînent une contamination durable.

Ceci est confirmé par les prélèvements de sol et par les mesures de débit de dose réalisées [2] par la CRIIRAD (à 1 mètre du sol), du 24 mai au 3 juin 2011. On mesure en effet :

0,47 μSv/h à Marumori (préfecture de Miyagi), à environ 60 km au nord de la centrale. Le niveau naturel calculé [3] est de 0,1 μSv/h et les retombées [4] en césium 137 et 134 de plus de 95 000 Bq/m2.

0,33 μSv/h près de Hitachi (préfecture d’Ibaraki) environ 88 kilomètres au sud de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,07 μSv/h et les retombées en césium de plus de 50 000 Bq/m2.

L’iode 131 est encore détecté dans le prélèvement du 25 mai.

0,28 μSv/h à Ishioka (préfecture d’Ibaraki) à environ 160 km au sud sud-ouest de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,06 μSv/h et les retombées en césium de plus de 48 000 Bq/m2.

Il existe donc, tant au niveau des préfectures d’Ibaraki que de Miyagi, des secteurs sur lesquels le tauxde radiation artificiel est plus de 4 fois supérieur au niveau naturel. Cela représente donc pour une personne qui passe 50 % de son temps en extérieur, une dose ajoutée sur les douze prochains mois susceptible de dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert par an, sans tenir compte, ni de l’irradiation externe induite à l’intérieur des bâtiments, ni de la contamination interne par ingestion de nourriture contaminée ou par inhalation des particules radioactives remises en suspension.

Ces résultats contredisent les informations relayées par l’Autorité de Sureté Nucléaire française qui écrit dans un communiqué du 28 juin 2011 : « A l’extérieur du site, la décroissance des débits de dose mesurés dans l’environnement continue. A Fukushima, le 7 juin, le débit de dose était 1,6 μSv (microSievert)/h. Les 45 autres préfectures présentent des débits de dose inférieurs à 0,1 μSv/h ».

Au niveau de la ville de Tokyo, l’exposition résiduelle par irradiation externe est susceptible de conduire à une exposition non négligeable. La CRIIRAD a mesuré par exemple 0,14 μSv/h début juin, dans le parc Wadabori-Koen, à Tokyo (à environ 235 km de la centrale). Dans ce parc, le niveau naturel calculé est de 0,06 μSv/h et les retombées en césium 134 et 137 de plus de 14 000 Bq/m2. Il faudrait disposer de données pour toute l’agglomération.

C’est pourquoi la CRIIRAD demande aux citoyens japonais d’exiger la publication de cartes détaillées des retombées et de la contamination résiduelle, à l’échelle de tout le pays, et avec une précision suffisante, c’est-à-dire correspondant à des retombées en césium à partir de 1 000 Bq/m2 et non pas de 300 000 Bq/m2 comme sur les cartes publiées le 6 mai 2011.

Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité

Association agréée pour la protection Siret 34180254400039 – APE 731 Z de l’environnement

CRIIRAD- 471, Av. Victor Hugo, 26000 Valence - France—+ 33 (0)4 75 41 82 50 -+ 33 (0)4 75 81 26 48

http://www.criirad.org – Email : contact@criirad.org

CRIIRAD

Notes

[1] Un premier bilan des investigations a été présenté lors de conférences de presse à Fukushima (30 mai) et Tokyo (31 mai et 1er juin 2011) et sont exposées dans un compte rendu disponible sur le site de la CRIIRAD (en Anglais) : disponible sur ESSF (article 22247) : Fukushima : Preliminary comments — CRIIRAD mission in Japan.

[2] Mesures réalisées par Christian Courbon, Bruno Chareyron (laboratoire CRIIRAD) et Wataru Iwata (ONG Japonaise Project 47) au moyen d’un compteur proportionnel compensé en énergie, modèle LB123 de marque Berthold.

[3] La contamination étant détectable partout y compris à Tokyo, il est difficile de déterminer le taux de radiation naturel en l’absence de contamination. A partir d’analyses de sol ayant permis de mesurer l’activité des radionucléides naturels émetteurs gamma, le laboratoire de la CRIIRAD a recalculé le débit de dose naturel théorique (composante tellurique et contribution du rayonnement cosmique).

[4] Il s’agit de retombées estimées à partir des concentrations en césium 137 et césium 134 mesurées sur la strate 0-5 cm d’une carotte échantillonnée sur un terrain plat, non remanié et donc susceptible d’avoir correctement conservé le dépôt intervenu en mars 2011. L’activité surfacique donnée est une estimation préliminaire par défaut car l’analyse des strates 5-10 cm et des fractions > 2 mm se poursuit.
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par dedeleco » 04/08/11, 01:08

Mas non dit Jancovici dans son cours, tout cela est sans danger, en dessous de 200millisieverts/an, ce n'est pas documenté (200 fois la radioactivité naturelle, soit 16 sieverts en une vie de 80 ans, alors que quelques Sieverts vous déglinglent et vous tuent avec certitude vite avec d'atroces souffrances ) !!!

Il faut préciser que la CIPR indique que 1 millisievert par an (radioactivité naturelle) correspond à 5 décès pour 100000 personnes exposées aussi par an !!
Donc en 80 ans de vie c'est 80 fois plus de décès environ (bien plus sur les foetus exposés) soit 400 cancers pour 100000 habitants !!
Et la radioactivité typique de 20 fois celle naturelle tout autour sur plus de 100km entraîne 20 fois plus de cancers supplémentaires soit 8000 pour 100000 proche de 1 pour 10 habitants !!
Une hécatombe de vies raccourcies, surtout que les cancers ne sont pas le seul moyen de mourir, avec plein d'autres maladies aussi déglinglantes qui tuent à petit feu par les rayonnements ! !! Les liquidateurs de Tchernobyl les ont subies et c'est classé dans peur des rayonnements !!

20 fois la radioactivité naturelle c'est 1,6 Sieverts (ou gray) en une vie de 80 ans qui tue à petit feu avec quasi certitude bien avant !!

Le lobby nucléaire est criminel et ses responsables devront répondre de leurs mensonges criminels !!


Les Japonais vont voir se multiplier les maladies, de thyroide d'abord, chez les enfants puis plein d'autres (pas que cancers) comme pour Tchernobyl !!
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par Flytox » 05/08/11, 23:04

http://www.greenetvert.fr/2011/08/03/le ... nete/27798

Mongolie : Le pays va-t-il devenir la poubelle nucléaire de la planète?

La rumeur circule depuis plusieurs mois ; les Chinois s’en inquiètent. Pour la première fois, la presse locale s’en fait l’écho. Et certains redoutent que ce soit vrai : le Japon et les États-Unis seraient sur le point d’enterrer leurs déchets nucléaires en Mongolie.

Plateau mongolien et ruines.

Enclavé entre Russie et Chine, le paysage mongolien se compose de vastes plateaux naturels. Avant d'être souillé par des déchets nucléaires? © GAMMA

En mars dernier, des articles de presse évoquaient le sujet. Les États-Unis et le Japon se prépareraient à signer avec la Mongolie un accord sur l’exportation de leurs déchets nucléaires. A l’époque, le ministère des affaires étrangères avait rapidement déclaré que ces “rumeurs” étaient sans fondement. Il rappelait qu’un article de la constitution mongole interdit “l’importation de déchets dangereux en Mongolie”.

Cependant, un article datant de mi-juillet dans le quotidien japonais Mainichi Daily News relance la rumeur. De même que pour les articles de début d’année, la presse chinoise a réagi violemment. L’empire du Milieu s’inquiète de voir déposés à sa porte des déchets nucléaires provenant de deux de ses plus importantes menaces stratégiques. Certains soupçonnent même de vouloir faire d’une décharge nucléaire aux portes de la Chine l’arme ultime en cas de conflit.

Un projet peu populaire

Outre les Chinois, les journaux des premiers intéressés ont aussi réagi. Dans le UB Post, L.Selenge, responsable de la “coalition verte mongole” fait part de son anxiété par rapport à ce projet :

- UB Post : Comment avez-vous reçu les informations relatives au plan des États-Unis et des Japonais ?

- L. Selenge : Par la presse. Après le nouvel article dans le Mainichi, nous avons demandé aux autorités de s’exprimer sur le sujet. Le Ministère des Affaires Étrangères n’a pas trouvé bon de nous répondre. Nous avons interrogé le Mainichi qui nous a assuré qu’il se basait sur des documents officiels et endosserait toute responsabilité pour son article. Il s’agit d’un des quotidiens les plus sérieux de l’archipel, donc il semble difficile de mettre en doute leurs révélations. Le gouvernement a dénoncé les révélations du Mainichi, mais il a le droit s’il s’agit de mensonges d’attaquer le quotidien en justice. S’il ne l’a pas fait, c’est qu’il y a une bonne raison.

- UB P. : Qui selon vous est responsable des discussions dans le camp mongol ?

- L. S. : Le Ministère des Affaires Étrangères. Undraa Agvaanluvsan est la responsable des affaires nucléaires. Elle a longtemps vécu aux États-Unis et possède même une green card. Nous la soupçonnons d’être la coupable…

Il faudra attendre un peu pour en savoir plus sur ces projets étonnants. Les Chinois mettront certainement toute leur énergie à faire échouer l’entreprise. Déjà échaudée par la contamination venue de la catastrophe de Fukushima (sans que le Japon n’aie jamais trouvé bon de communiquer en toute transparence sur la situation), la Chine voudrait éviter de se retrouver à proximité de la poubelle nucléaire mondiale.

ubpost.mongolnews.mn


A toute chose malheur est bon, ce serai bien qu'ils se bouffent le nez tous ces dangereux irresponsables. Cela permettrait de parler enfin de ces mer.e de déchets dont personne ne veut, sauf pour les fourguer aux autres en corrompant toujours et encore... :cry: :| :shock: :evil:
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par nlc » 06/08/11, 12:08

Un témoignage à lire, prendre le temps de le lire complètement, toi y compris Adrelynn !

Ca confirme une fois de plus ce que m'a raconté un technicien de maintenance de centrale nucléaire que j'ai rencontré il y a bientôt 2 ans.
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