Juste au passage:
Non seulement ils n'avaient pas prévu de refroidissement auxiliaire permettant d'éviter l'explosion. Mais en plus ils n'avaient pas non-plus prévu de vanne pour laisser s'échapper l'hydrogène et éviter que ça n'explose
(mais je ne suis pas spécialiste de ces questions...)
Maximus Leo a écrit :Obamot a écrit :Ayé, merci. Je parlais maladroitement de celles en panne qu'on nous a montré! L'enceinte supplémentaire en acier (inox!) s'impose en effet... Problème: des fissures apparaissent avec le temps, les soudures fatiguent... menfinbref c'est "mieux" donc ennemi du bien => c-à-d pas de centrale!
Salut Obamot !
Sur le réacteur GE BWR Mark 1 il y a bien une enceinte cylindrique en béton, elle se trouve autour du réacteur, elle fait env.
1,50 m d'épaisseur. La seconde enceinte, rectangulaire, fait 0,60 m d'épaisseur. Le tout est relié par un système des planchers, plafonds, aussi en béton de 0,60 m d'épaisseur :
Oui effectivement j'ai ENFIN vu le dôme hier soir (rien ne le présageait sur les infos précédentes que j'avais vu de la presse), mais 1,50 de béton alors que l'explosion serait décentrée si elle arrivait, il n'y a pas beaucoup de chance que ça résiste en cas d'accident majeur....
Maximus Leo a écrit :Je ne pense pas que l'enceinte supplémentaire en acier soit en inox, la cuve non plus. J'ai travaillé jadis à la DCN Indret où sont faites les chaufferies nucléaires des SNA/SNLE et la cuve est en acier (20 cm d'épaisseur env.) avec une couche d'inox (1 cm env.), le "beurrage", appliquée à l'intérieur par soudure. L'inox est moins robuste que l'acier et les soudures présentent plus de défauts. De toute manière il y a des défauts partout, partout, partout, (inclusions, criques, etc...). Les défauts sont acceptables ou non selon les normes de l'ASTM pour l'industrie nucléaire. Et ça, ça concerne le matériel neuf...
Pas de réacteurs serait la meilleure solution, bien entendu.
M.L.
Ça c'est ce qu'on préconise dans le génie civil, on laisse le métal rouiller puisque la tôle étant dimensionnée en conséquence, l'oxyde qui se forme constituerait une «couche de protection» naturelle. Dans la réalité, lorsque des équipes doivent démanteler des navires de la marine, on s'apperçoit que ceux-ci deviennent très dangereux lorsqu'ils sont corrodés...
... faudrait demander ce qu'en pensent les chaudronniers du nucléaire.... Car refroidir le cœur d'un réacteur avec de l'eau de mer sans que le métal à l'entour ne soit en inox...
De toute façon, l'homme est et restera toujours tellement arrogant et cupide — c'est ce qui le conduit à enfreindre les normes et règles élémentaires de sécurité — ainsi tant qu'il continuera à croire qu'il «maîtrisera le nucléaire», il risquera toujours un accident majeur en jouant avec le feu.