lejustemilieu a écrit :Les Jap, ils auront des poissons phosphorescents bientôt.
Ça existe déjà, on en élève parce que ça se vend très cher.
Christophe a écrit :Euh tu voulais surement dire secondaire? Car le primaire est directement en contact avec l'uranium...
Christophe a écrit :indy49 a écrit :Je présume qu'à force de se faire percuter par des neutrons & consorts, les tuyaux deviennent eux mêmes radioactifs puis propagent cette propriété à leur tour...
Oui très probablement mais cette eau du secondaire est en contact avec "les tuyaux" durant des années...
Là l'eau de mer l'est, à priori, durant quelques secondes / minutes (et si y a pas de fuites...) je ne sais pas si elle a le temps de réellement s'irradier...
Obamot a écrit :...des messages SMS d'employés de ces centrales à leur familles parlent «d'adieux»... c'est donc que la circulation des travailleurs doit être alarmante et que les doses habituellement inadmissibles doivent être allègrement dépassées....
On voit que chaque fois qu'il y a un accident majeur (et donc les situations même où il faudrait respecter les normes) les prescriptions en vigueur ne peuvent plus être tenues... Et ce dans tous les domaines!
Pour le reste je ne serais pas aussi optimiste, j'attends de voir...
indy49 a écrit :Ben pour moi le primaire n'est pas vraiment en contact. Le primaire ne sert qu'à récupérer la chaleur dans le réacteur. Mais je peux me tromper.
indy49 a écrit :Encore en d'autres termes : la quantité de radioactivité rejetée est la même. C'est juste qu'elle est plus diluée.
17h25
Une information rassurante de la part de l'organisation mondiale de la santé (OMS) qui estime que les risques pour la santé publique causés par les fuites radioactives survenues dans des centrales nucléaires au Japon sont minimes.
"D'après ce que l'on sait pour l'instant sur les niveaux de radioactivité, le risque de santé publique est minime pour le Japon", a déclaré un porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl. "Cela veut dire que si quelqu'un est touché, les risques ne sont pas très grands", a-t-il précisé.
M. Hartl a souligné que "très peu" de radiations "se sont échappées des vapeurs" des réacteurs nucléaires endommagés au Japon. "En plus, a-t-il ajouté, tout le monde était déjà évacué" lorsque les différents incidents ont été enregistrés. Selon l'OMS, pour l'instant 22 personnes résidant dans les environs de centrales nucléaires ont enregistré de "faibles niveaux de radiation".
18h13
Le point sur la situation à 18h (2h du matin au Japon) :
Dans la centrale nucléaire Dai-Chi, Fukushima :
> dans 3 des 6 réacteurs, les barres de combustibles sont en train de fondre : le processus de refroidissement n'a pas fonctionné dans ces trois réacteurs. Les autorités doivent maintenant "dégazer", c'est à dire relâcher de la pression par petit paquets, qui contiennent des éléments radioactifs.
> selon un membre du gouvernement japonais cité par l'agence de presse AP "il est impossible de déterminer si oui, ou non, [les enceintes de confinement des réacteurs de Fukushima Dai-Ichi] ont été endommagées" lors du séisme du 11 mars. La solidité et l'étanchéité de ces enceintes, qui entourent les réacteurs fondus de Dai-Ichi, est le point crucial pour la suite des événements.
18h13
Dans la centrale nucléaire Daini, Fukushima
> 3 réacteurs sur 4 connaissent des problèmes de refroidissement. Pour l'instant, aucune fonte de combustible n'a été signalé mais il est probable qu'un scénario identique à celui de Dai-Ichi se produise.
18h15
> officiellement, selon les autorités japonaises, le niveau d'alerte est de 4 sur une échelle allant jusqu'à 7 (l'accident de Tchernobyl avait été classé niveau 7).
> selon l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN), l'accident nucléaire de Fukushima au Japon a atteint un niveau de gravité "au-delà de Three Mile Island (niveau 5) sans atteindre Tchernobyl" (niveau 7).
L'Allemand Mycle Schneider est consultant indépendant en énergie et politique nucléaires, auteur de nombreux articles dans des revues spécialisées et co-animateur d'un blog de l'université américaine de Princeton sur les matières fissiles.
Il décrypte pour Rue89 la communication défaillante des autorités japonaises et françaises sur les accidents nucléaires qui ont suivi séisme et tsunami au nord-est de l'archipel, et explique pourquoi il est très inquiet.
Pour la tranche 1 [le réacteur et son système de production d'électricité – turbine et alternateur –, ndlr] de Fukushima-Dai-Ichi 1, on a littéralement inondé la centrale, ce qui signifie qu'on l'a condamnée à jamais.
Pour la tranche 3, on a injecté de l'eau de mer dans la cuve.
Condamner deux réacteurs nucléaires, ça n'est jamais arrivé dans l'histoire, c'est inimaginable. A Three Mile Island, en 1979, on a eu une fusion avancée du cœur, mais on n'a pas perdu tous les moyens, là on perd tous les moyens. On est passés dans une phase palliative.
Qu'est-ce qui vous inquiète le plus ?
Je suis surtout extrêmement inquiet par rapport au combustible irradié dans les piscines de refroidissement, et personne n'en parle. Un cœur de réacteur à Fukushima-Dai-Ichi 1 contient de l'ordre de 50-100 tonnes de combustible ; cela dépend des tranches qui sont de taille différente. Mais les piscines contiennent des centaines de tonnes de combustible usé, déchargé des réacteurs au fur et à mesure de leur fonctionnement. La perte de l'eau de refroidissement peut conduire à une surchauffe, les combustibles pourraient s'enflammer et dégager d'énormes quantités de radioactivité.
Que faut-il dire alors de la gravité de la situation ?
Il faut dire clairement que ça dépasse le pire cauchemar possible, que la situation est très loin d'être stabilisée, que l'on est entrés dans des procédures U, ce qui signifie « ultime ». Quand on abandonne une installation, qu'on dit aux ingénieurs : « Oubliez votre travail habituel, inventez des procédures où l'objectif est exclusivement de réduire l'impact sur la santé et l'environnement… » C'est inimaginable.
Une chose est certaine : dimanche, l'Histoire connaissait le 11-Septembre, désormais, le 11-Mars sera gravé dans la mémoire collective.
Centrale de Fukushima I (Daiichi)
# Réacteur n° 1 : une explosion a affecté le bâtiment du réacteur samedi 12 mars 2011. La partie haute du bâtiment (murs et toiture) s'est effondrée à la suite d'une explosion d'hydrogène induite par la surchauffe du réacteur, l'enveloppe de confinement du réacteur est toujours intacte[9].
Selon l'IRSN, des rejets très importants se seraient produits simultanément à l’explosion qui a affecté le bâtiment du réacteur n°1[10]. Cette explosion a entraîné des rejets radioactifs : lors de l’explosion, le débit de dose à la limite du site aurait atteint 1 millisievert par heure (mSv/h) ; 12 heures plus tard, le débit de dose aurait encore été de 0,040 mSv/h[10]. La radioactivité due au césium détecté dans ou autour de la centrale laisse penser que le cœur du réacteur a commencé à fondre (information de 22h52, heure française)[11].
# Réacteur n° 2 : ce réacteur a aussi relâché de la vapeur radioactive par mesure de sécurité[12]. Un problème de niveau d'eau de refroidissement subsiste : si le niveau d'eau reste stable, il demeure insuffisant[13]. Une fuite probable du circuit de refroidissement est annoncée et une dépressurisation volontaire potentiellement radioactive du réacteur 2 est en cours[14],[15]. Le réacteur serait probablement en fusion à son tour.[16]
# Réacteur n° 3 : le réacteur n°3 fonctionne avec du MOX comme combustible[17]; C'est le 3ème réacteur à le faire au Japon[18]. Le système de refroidissement d'urgence du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est en panne. L’exploitant a rejeté de la vapeur pour diminuer la pression, mais après le début de la fusion du cœur. Cela a entraîné de nouveaux rejets de produits radioactifs dans l’environnement[10]. Deux explosions[19] se sont produites lundi au niveau du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Fukushima 1 (dite Fukushima Daiichi) ; la première s'est produite le 14 Mars à 11h01 heure locale et a fait 6 blessés. Seul le « bâtiment du réacteur » a explosé, l'enveloppe de confinement primaire n'a pas été endommagée et selon l'AIEA (à 07h 00 CET), la salle de contrôle de l'unité 3 était encore opérationnelle[20] .
Centrale de Fukushima II (Daini) :[modifier]
Le 13 mars, le système de refroidissement des réacteurs 1, 2, 3 et 4 était en panne, des rejets de vapeur sont envisagés[10]. Cette préparation [préparation ou exécution de cette décharge ? Infos contradictoires de l'AIEA[22]: a commencé vers 9 h 43 et s'est terminé à 18 h 0[23]. Selon l'AIEA (14 Mars à 05h15 CET), Les quatre réacteurs (automatiquement arrêté le 11 Mars) sont stabilisés, et bien que les préparatifs étaient faits pour les dépressuriser, cette opération n'a pas été nécessaire[20].
* Réacteur n°1 : Selon l’AIEA et l’autorité japonaise de sûreté nucléaire, l’exploitant a pu restaurer un système d’évacuation de chaleur résiduelle pour refroidir le réacteur[20]. Le 14, des travaux sont en cours pour parvenir à un arrêt à froid du réacteur[20].
* Réacteur n°2 : Le 14 mars, l’opérateur travaille à rétablir les systèmes de dissipation de la chaleur résiduelle[20].
* Réacteur n°3 : Le 14 mars, est stabilisé, en arrêt à froid.
* Réacteur n°4 : Le 14 mars, l’opérateur travaille à rétablir les systèmes de dissipation de la chaleur résiduelle[20].
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