Accident nucléaire au Japon, un Tchernobyl nippon?

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ex-océano
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par ex-océano » 13/03/11, 00:21

En tout cas ça bouge là bas :

Lien : http://www.notre-planete.info/actualite ... hp?id=2734

notre-planète.info a écrit :
Déjà, en décembre 2008, une série de 4 séismes modérés (5,3 à 5,8 de magnitude) avaient été enregistrés à moins de 20 km de celui du 11 mars 2011. Et, ces deux derniers jours, une série de secousses a annoncé l'arrivée de ce puissant séisme : le 9 mars, un tremblement de terre de magnitude 7,2 (séisme dit "majeur") a été enregistré à 168 km à l'est de Sendai. Il a été suivi par 3 répliques de magnitude supérieure à 6 dans la même zone. Malheureusement, le danger n'était pas écarté puisque quelques heures plus tard, un séisme de 8,9 frappait l'est du pays. Il a été suivi par plus de 180 répliques de magnitude supérieure à 5, qui se produisent encore actuellement, dont 25 avec une magnitude supérieure à 6 en seulement quelques heures, ce qui correspond à de "forts" séismes capables de produire des sérieux dégâts à des centaines de kilomètres à la ronde.

Ces violentes secousses s'expliquent par la présence d'une faille de chevauchement de plusieurs centaines de kilomètres qui se serait déplacée verticalement de plus de 10 mètres à proximité de la zone de subduction entre les plaques Pacifique et nord-américaine. A l'emplacement du séisme de 8,9, la plaque Pacifique se déplace vers l'ouest à une vitesse estimée par l'USGS à 8,3 cm par an.

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par dedeleco » 13/03/11, 01:03

On le sait que cela bouge 100 fois plus que la France !!
Et ils ont de vieux réacteurs qui tournent même avec de gros tremblements de terre proches, au lieu d'être mis à la réforme !!

Avec ces infos, vu que lorsqu'ils relâchent la pression, ils ne sont pas capables de faire sortir dehors l'hydrogène, sans que cela explose, on doit se préparer à une collection d'explosions sur tous ces réacteurs dans les jours prochains !!!

Sidérants ces réacteurs qui devraient être mis à la réforme depuis longtemps !!!!

Les réacteurs se sont mal arrêtés et commencent à fondre par surchauffe !!
http://www.greenpeace.org/international ... -disaster/
http://www.greenpeace.org/international ... blog/33703
http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-12720219
http://content.usatoday.com/communities ... ke-plant/1
http://english.kyodonews.jp/news/2011/03/76962.html
De plus la zone de 20Km est très peuplée avec une évacuation de grande envergure 5 fois celle de Tchernobyl !! :
An estimated 200,000 people have been evacuated from the area, the International Atomic Energy Agency says....
Before the explosion, Japan's nuclear agency had said that radioactive caesium and iodine had been detected near the number one reactor. The agency said this could indicate that containers of uranium fuel inside the reactor may have begun melting.
The company, which has already scrambled to deal with radiation leaks at its Fukushima No. 1 plant, notified the industry ministry that the failsafe system at the No. 2 plant stopped functioning as the temperature of coolant water has topped 100 C.


Donc les coeurs ont bien commencé à fondre !!
et tous vont exploser !!
http://english.kyodonews.jp/news/2011/03/77205.html
http://english.kyodonews.jp/news/2011/03/77204.html
http://english.kyodonews.jp/news/2011/03/77196.html
Japan's nuclear safety agency admitted the reactor had partially melted -- the first such case in Japan.

Le doute est permis sur l'exactitude des infos japonaises vu que :

http://www.bbc.co.uk/news/world-12723092
As with its counterparts in many other countries, Japan's nuclear industry has not exactly been renowned for openness and transparency.

Tepco itself has been implicated in a series of cover-ups down the years.

In 2002, the chairman and four other executives resigned, suspected of having falsified safety records at Tepco power stations.

Further examples of falsification were identified in 2006 and 2007.
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par Capt_Maloche » 13/03/11, 02:13

Je me met dans la file, intéressant sujet et Oh combien inquiétant
Merci pour les détails techniques sur ces réacteurs



toujours pas de photos rapprochées?
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par elephant » 13/03/11, 04:46

Si mes souvenirs sont bons, ( mon papa à la fin de sa carrière (1970-1974) s'occupait des ventes des gros alternateurs d'ACEC) les gros turbos alternateurs (1100-1350 ) MW sont refroidis à l'hydrogène. ( gazeux )

( en fait, je confirme: http://voltaweb.elec.free.fr/racinoux/a ... _froid.htm
)

Les réacteurs belges sont en technologie Westinghouse avec un échangeur de chaleur circuit primaire/circuit secondaire. L'échangeur est dans une enceinte étanche. La société qui m'employait en 2008 fabrique des sécheurs d'air comprimés qui servent à détecter les fuites de vapeur radioactive dans ces enceintes. Ces sécheurs étaient testés à la magnitude 6 Richter: c'est pas mal, mais loin du 8,9 qui nous préoccupe !

Quoi qu'il arrive, si le système de remontée des barres ou le système de chute des barres de bore est grippé, ont est beau ! Et quand on sait que la charge d'un RN s'exprime en tonnes alors que celle d'une bombe est de quelques dizaines de kilos :cry:
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Maximus Leo
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par Maximus Leo » 13/03/11, 09:17

Déclaration de Yukio Edano il y a une demi heure : l'hydrogène s'accumule dans l'enceinte du réacteur n°3 et on peut s'attendre à une explosion prochaine. Il déclare également que la "structure serait altérée".

Après que les barres de combustibles aient été découvertes, l'injection d'eau et d'acide borique a permis de les recouvrir complètement. (réacteur n°3, information TEPCO).

Le réacteur n°3 utilise du MOX. Sur i Télé ce matin, Olivier Gupta (Directeur général de l'Agence de Sureté Nucléaire) a été incapable de répondre à Michel Chevalet qui le questionnait à ce sujet ! (énorme grimace de Michel Chevalet ! ). Pourtant, on trouve très facilement cette info sur le net en 3 clics de souris. Il est très possible en plus que ce MOX soit fourni par AREVA...

Le réacteur n°3 fait 784 MW. Il a été mis en service en mars 1976. C'est un réacteur General Electric construit par Toshiba. C'est aussi un réacteur à eau bouillante mais plus moderne que le réacteur n°1. Il contient 94 tonnes d'uranium contre 69 tonnes pour le réacteur n°1. (Informations TEPCO)

M.L.
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par Maximus Leo » 13/03/11, 10:17

Le rapport de TEPCO daté de ce matin (en anglais, sorry) :

http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-co ... 307-e.html

A priori, la situation est stabilisée sur le réacteur n°1.

Document sur l'accident du réacteur n°1 : http://www.nytimes.com/interactive/2011 ... l?ref=asia

Les réacteurs 4, 5 et 6 de la centrale étaient en maintenance donc déjà arrêtés avant la catastrophe.

M.L.
Dernière édition par Maximus Leo le 13/03/11, 11:21, édité 1 fois.
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Did67
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par Did67 » 13/03/11, 10:37

Christophe a écrit :Les 7 réacteurs belges sont bien à eau pressurisée (REP) comme en France


Mais Fessenheim, la plus ancienne, située en zone sismique, n'a qu'une enveloppe (contrairement aux suivantes : le récateur est dans son bunker, le tout dans une enceinte de confinement) !

Eh oui, mes frères.

Mais les japonnais n'y connaissent rien, cela se voit bien, eux. Euh et pourquoi leur tours ne s'effondrent pas ?

Mais nos ingénieurs sont de vrais génies qui ont tout prévu... Je pense que les groupes électrogènes de la centrale de Blaye sont dans des sous-marins, postés au large de Bordeaux... Je pense que Fessenheim est sur matelas Epéda multispire...

Je fais confance à Besson, il a bien causé. Ne craignez rien. C'est un accident. 3 morts. Un bal tragique à Fukumachin, quoi. Lacoste a bien causé, je ne sais pas grand chose mais aucune inquiétude, l'autre a bien causé, vu que c'est pas grave on surveille tout on a des capteurs partout, dormez tranquile et NKM, terrassée par le syndrome MAM "euh on propose euh notre aide euh euh si le Japon le souhaite euh évidemment euh enfin ils sont très compétents euh euh mais enfin s'ils veulent qu'on les aide euh... (je cite de mémoire, mais c'est à peu près ça !)...
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par Remundo » 13/03/11, 11:00

On commence à y voir un peu plus clair,
La crise nucléaire en trois questions

Malgré le peu d’informations dévoilées par l’exploitant de la centrale japonaise et l’autorité de sûreté nucléaire nippone, on comprend désormais mieux ce qui s’est produit à Fukushima 1, à 250 km de Tokyo.

1 A quoi est due l’explosion de Fukushima ?
Au Japon, les centrales nucléaires sont dotées de systèmes de sécurité parasismiques : les réacteurs se coupent automatiquement en cas de secousse.

Onze réacteurs de quatre centrales différentes se sont arrêtés net vendredi, à 14h46, heure locale (6h46 en France), dont trois à Fukushima 1, qui se sont trouvés en butte à une panne du système de refroidissement. C’est là que le tsunami est venu compliquer la donne. Apparemment, les vagues et les répliques du séisme ont abîmé les prises d’eau d’un des réacteurs de Fukushima 1 et les systèmes électriques de refroidissement. La pression est montée dans le réacteur, que le relargage de vapeur d’eau initiée par la société exploitante, Tepco, n’a pas réussi à faire baisser. L’explosion, suivie d’un nuage de fumée, hier à 15h40, heure locale (7h40 en France) n’aurait, selon l’IRSN, affecté que le bâtiment abritant le réacteur. « Ce dernier et son enceinte de confinement sont intacts », affirmait hier soir le directeur de la sécurité de l’IRSN, Thierry Charles. Il n’excluait pas pour autant que le cœur de Fukushima 1 ait connu un début de fusion, et que son combustible se soit provisoirement retrouvé hors de l’eau censée le baigner en permanence. « L’autorité de sûreté nucléaire japonaise a elle-même reconnu que le réacteur est partiellement en fusion », s’alarme Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires à Greenpeace. « En l’état des informations disponibles samedi soir, la cuve du réacteur n’aurait pas été touchée, tant mieux », analyse Anne-Laure Meladeck, porte-parole de RSN (Réseau sortir du nucléaire). Elle prend avec une extrême prudence les propos rassurants. « C’est invérifiable. D’abord parce que le pays est sens dessus dessous; parce que le Japon n’a pas de structure indépendante de mesures nucléaires et que l’histoire a démontré combien les autorités minimisent chaque fois. Si, faute d’eau, le cœur du réacteur continue à chauffer, la fusion des bâtons de combustibles qui n’étaient plus immergés s’étend, ce sera Tchernobyl bis! »

2 Que vont faire les Japonais ?« Noyer le réacteur avec de l’eau de mer borée (NDLR : utilisée dans les circuits de refroidissement), c’est la seule solution, précise Thierry Charles. Cela permettra de faire refroidir le réacteur, qu’il faudra continuer à surveiller de très près. » « Quand la fusion a commencé, il est très difficile de la contenir », s’inquiète Sophia Majnoni. Enfermer le réacteur dans une chape de béton? « Encore faudrait-il trouver les hommes qui le paieraient de leur vie! » s’exclame-t-elle. « Il faudrait également surveiller de près tous les autres réacteurs dont personne ne parle pour l’instant, souligne Anne-Laure Meladeck. A 11 km du réacteur 1 de Fukushima, il y en a deux, qui ont aussi passé neuf heures sans alimentation électrique, et dont le circuit de refroidissement, endommagé, fonctionne par injection de secours. Le système à ses limites. »

3 Quels risques sanitaires et environnementaux ?Hier matin, les opérateurs de l’unité 1 de Fukushima ont détecté des niveaux de radioactivité 1000 fois supérieurs à la normale dans la salle de contrôle du réacteur. A l’extérieur de la centrale, on mesurait des niveaux 8 fois supérieurs à la normale. Selon l’agence japonaise de sécurité nucléaire, la centrale relâchait ainsi le niveau de radiations qu’une personne normale absorbe normalement en un an! Les autorités ont ordonné l’évacuation des quelque 51000 habitants du voisinage dans un rayon de 20 km de la centrale, doublant ainsi le périmètre décrété vendredi, et l’on s’apprêtait, selon l’Agence internationale pour l’énergie atomique, à distribuer des pastilles d’iode dans la région. Dans l’après-midi, bien que les autorités nucléaires aient signalé une retombée des niveaux de radioactivité autour de Fukushima, la télévision conseillait même aux habitants de Tokyo de se calfeutrer. « Selon les vents, la dispersion peut toucher des zones assez éloignées », rappelle Sophia Majnoni. Les vents semblent cependant entraîner les rejets radioactifs vers l’ouest, dans l’océan Pacifique.

[url=http://www.leparisien.fr/tsunami-pacifique/la-crise-nucleaire-en-trois-questions-13-03-2011-1355839.php[/url]Source Le Parisien[/url]

Le tremblement de terre a rendu défaillant le circuit de refroidissement (rupture de canalisation et/ou motopompe HS).

S'ensuit une augmentation de la température, montée en pression (d'où les essais de dégazage au primaire qui se sont révélés insuffisants). L'extrême chaleur produit du H2 à partir de l'eau par thermolyse...

Boum avec l'oxygène de l'air.

Maintenant, on tente d'injecter de l'eau de mer chargé en bore pour refroidir et absober les neutrons thermiques des fissions (ce qui atténue la production de chaleur du coeur).

Le coeur est très probablement en fusion (les produits de fissions et les réactions de fissions résiduelles crééent un magma liquide radioactif de métaux, silice (béton fondu)... Il faut espérer que le couvercle et le réceptabcle résistent.

C'est pas encore Tcherno, mais ça s'en rapproche. On est incontestablement sur le scénario de Three Miles Island, en espérant que ça en reste là :idea:
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le temps du retrait est venu
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par Addrelyn » 13/03/11, 11:10

Bon, je reviens sur ce forum le temps d'une petite explication.

Déjà, j'aimerais commencer par dire que les réacteurs concernés sont des réacteurs à eau bouillante (BWR type 3 pour la tranche et 4 pour les autres.)
Cela présente quelques différence notable avec les réacteurs français desquels je suis habitué à parler.
Pression moindre (80 bar au lieu de 155), primaire diphasique et étendu, ce qui veut dire que l'eau "radioactive" fait tout le tour du circuit du cœur jusqu'à la turbine.

http://www.nucleartourist.com/type/bwr.htm

Voici un schéma d'un bwr type 3 où on voit que l'enceinte de confinement n'est pas le bâtiment.

L'explosion entendue est une explosion d'hydrogène après une dépressurisation volontaire de l'enceinte de confinement ce qui veut dire :
- Ce n'est pas un Tchernobyl... :P
- C'est tout de même radioactif mais les quantités relachées sont limitées et filtrées dans une certaine mesure
- Le coeur est en "fusion" car l'hydrogène vient de l'oxydation du zyrcaloy par l'eau, et du césium (un PF) est détecté hors de la centrale

Ils disent qu'ils ont stabilisé le réacteur 1 en injectant de l'eau de mer et de l'acide borique. Le premier sert à refroidir, le deuxième sert à limiter la réactivité, c'est à dire à absorber les neutrons émis par les produits de fission pour éviter qu'ils en fassent des nouvelles (de fissions).
Il faut savoir que le temps joue en notre faveur en quelque sorte. En effet, la puissance résiduelle du cœur, c'est à dire sa puissance lorsqu'il est à l'arrêt décroit exponentiellement avec le temps de 100MW à 0 en quelques jours.

Mais bon, j'ai pas lu encore tout le forum mais arrêtez de dire de la merde genre c'est Tchernobyl et on va tous mourir, les médias s'amusent déjà assez comme ça...
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par Did67 » 13/03/11, 11:20

elephant a écrit : Et quand on sait que la charge d'un RN s'exprime en tonnes alors que celle d'une bombe est de quelques dizaines de kilos :cry:


Juste pour ne pas s'emballer comme un RN : dans une bombe, c'est de l'uranium très enrichi (d'où les centrifugeuses achetées à l'époque par Khadafi) ; dans un RN, c'est faiblement enrichi.

Ce ne sont pas des réactions chimiques, mais c'est E = mc²

Et le m, c'est pas la masse du combustible, mais la perte de masse lors de la fission de l'uramium en je ne sais plus quoi... 1 kg avant donne quasiment 1 kg après, mais il manque quelques grammes qui représentent une énergie dingue.

Bref, la quantité de "combustible" n'a pas grand chose à voir dans une réaction nucléaire : si l'Ur est très concentré, cela s'emballe : les neutrons émis heurtent plusieurs atomes qu fissurent et de nouveau les neutrons rencontrent plus sieurs atomes, cela s'emballe selon une progression géomtérique, c'est la bombe !

Dans un réacteur, un neutron émis rencontre statistiqquement un atome d'Ur qui fissure et émet un neutron qui rencontre un atome d'Ur qui fissure et émet u neutron : on est en régime stable.

Peu importe les quantités !

Les barres servent à capter ces neutrons, ce qui "étouffent" la réaction..
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