Christophe de Margerie, PDG de Total, est mort en avion

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Obamot
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par Obamot » 22/10/14, 11:02

A 300 km/h selon certaines sources.

Si c'est bien ça, que l'avion a juste effleuré la déneigeuse, il y a peu de chance que ce soit d'intention criminelle. Car dans ce cas elle aurait été parquée plus près de l'avion, pour être sûr d'un impact (et encore, il fallait évidemment compter avec la vitesse du vent en face) puisque l'on comprend alors qu'il s'en serait fallu de peu que l'accident soit évité...

Si c'était criminel, cela aurait été savamment calculé... Et dans ce cas, une belle somme n'aurait-elle pas été versée pour payer une intervention chirurgicale afin de traiter la grave maladie cardio-vasculaire du chauffeur?

Je dis ça au hasard... :| Il aurait pu tout aussi bien mourir d'une crise cardiaque, et là plus d'auteur des faits...!

Les hypothèses s'accumulent...
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Christophe
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par Christophe » 22/10/14, 11:12

Oui c'est un bout d'aile...on pourrait quand même estimer l'énergie cinétique dans ce cas (je connais pas la méthode)...

Pour la crise cardiaque, il y a des chances qu'il en fasse une très prochainement...ou qu'on le retrouve pendu dans sa cellule...
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Did67
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par Did67 » 22/10/14, 11:22

1) C'est pas clair !

2) Les médias ne font rien, dans leur précipitation, pour nous éclaircir.

J'étais le premier à reprendre ici l'info du conducteur de la déneigeuse bourré (source : France Info). Et à voir le soir le chauffeur menotté (a priori peut de temps après l'accident), marcher droit et a priori "net" (images France 2 rreprises d'une chaine russe ; le chuaffeur était interpelé par une jourrnaliste russe ; il n'a rien prononcé)...

3) A priori, en effet, le pilote avait dépassé la vitesse à laquelle il ne pouvait rien faire d'autre que décoller.

A priori, il aurait vu la deneigeuse tard, tenté de décoller et accroché la deneigeuse ce qui a déséquilibré le Falcon (car c'était un avion français !) qui s'est retrouvé sur le dos plus loin...

Mais les boites noires vont raconter au moins ça, puisqu'elles sont intcates (et qu'a priori, le bureau enquête français sera en mesure de détecter une falsification ultérieure !).

4) Quelqu'un s'est étonné plus haut du dépôt de plainte : si, c'est le cas dès lors qu'il y a des franaçis impliqués, cela se fait immédiatement pour avoir un moyen légal de demander la participation des enquêteurs français. On est dans une situation de double droit : le pays est en charge de l'enquête sur l'accident survenu à l'avion et sur ses causes ; les pays dont sont originaires les passagers sont en droit de demander des éléments d'enquête (cela dépend des accords de coopération juridique entre les pays).

Dans le cas du crash au Burkina Faso cet été, de même, une plainte avait été déposée quasi-immédiatement.

Les enquêteurs français ont conduit l'enquête à la demande du Burkina Faso, qui n'avait pas les moyens techniques. Donc ce pays a en quelques "sous-traité" l'enquête à la France...
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Cuicui
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par Cuicui » 22/10/14, 11:50

Did67 a écrit :
Cuicui a écrit :Même si la tour de contrôle ne fait pas son boulot, c'est quand même en dernier ressort aux pilotes de s'assurer, avant de décoller, si la piste est libre.
C'était de nuit !
Raison de plus. Un aller-retour sur la piste ou sur un taxi-way parallèle aurait pris 10 minutes.
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Gaston
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par Gaston » 22/10/14, 12:02

Cuicui a écrit :Même si la tour de contrôle ne fait pas son boulot, c'est quand même en dernier ressort aux pilotes de s'assurer, avant de décoller, si la piste est libre.
Ça n'est absolument pas la procédure normale et le pilote n'avait a priori aucune raison de supposer que la tour ne faisait pas son travail

Cuicui a écrit :Un aller-retour sur la piste ou sur un taxi-way parallèle aurait pris 10 minutes.
De toute façon, le temps de tourner en bout de piste laissait largement le temps à la déneigeuse d'entrer sur la piste.
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Christophe
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par Christophe » 22/10/14, 12:27

Gaston a écrit :
Cuicui a écrit :Même si la tour de contrôle ne fait pas son boulot, c'est quand même en dernier ressort aux pilotes de s'assurer, avant de décoller, si la piste est libre.
Ça n'est absolument pas la procédure normale et le pilote n'avait a priori aucune raison de supposer que la tour ne faisait pas son travail


Tout à fait et en cas de visibilité réduite (comme apparemment c'était le cas) comment le pilote pourrait vérifier que la piste est libre jusqu'au bout?
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par Cuicui » 22/10/14, 13:03

Gaston a écrit :
Cuicui a écrit :Même si la tour de contrôle ne fait pas son boulot, c'est quand même en dernier ressort aux pilotes de s'assurer, avant de décoller, si la piste est libre.
Ça n'est absolument pas la procédure normale et le pilote n'avait a priori aucune raison de supposer que la tour ne faisait pas son travail
Cuicui a écrit :Un aller-retour sur la piste ou sur un taxi-way parallèle aurait pris 10 minutes.
De toute façon, le temps de tourner en bout de piste laissait largement le temps à la déneigeuse d'entrer sur la piste.
Certes, mais çà aurait donné l'occasion au conducteur de la déneigeuse de voir se déplacer les phares de l'avion et aurait pu le mettre en garde. Apparemment, le Falcon était seul dans le circuit. Si tu as déjà tenu un manche, tu sais que le commandant de bord est seul responsable. Quant à la procédure, connaissant certains aéroports russes, il n'était guère prudent de lui faire confiance sans vérifier pr soi-même. Le pilote aurait pu demander à la tour de faire, à titre exceptionnel, un tour d'exploration de la piste, faute de moyen de contrôle visuel à distance (nuit + brouillard). Le pilote était un ancien de l'aéronavale, peut-être trop habitué à faire confiance à des organisations supposées rigoureuses, ce qui, dans les conditions présentes, était irréaliste.
Évidemment, c'est facile de dire çà après-coup, mais çà vaut quand même la peine de le rappeler.
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Maximus Leo
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par Maximus Leo » 22/10/14, 13:25

Christophe a écrit :
Obamot a écrit :(...) sur la Russie en raison de la crise ukrainienne, des plus "courageux" comme Christophe de Margerie auraient bravé cet interdit...!

Si c'est un acte criminel, devait-on réduire au silence cette figure charismatique de l'industrie française, ou serait-ce juste "un mort pour l'exemple"?

Voir les réactions ici:
http://french.ruvr.ru/2014_10_21/Mort-d ... ssie-2120/


Très bonnes hypothèses...j'adhère! :evil:

Donc ce ne serait pas la ripoublike poutiniste mais l'empire reaganien (jviens de l'inventer hihihi) qui perdure !! :evil:

Bon si embrouille il y a eu...peu de chance qu'on le sache un jour!

On verra si le successeur de Christophe de Margerie sera aussi "pro Poutine". Un revirement de la politique de Total accréditerait fortement la thèse de l'attentat.

Il y a eu un précédent en Italie avec la mort d'Enrico Mattei (AGIP et ENI) dans le crash de son avion : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enrico_Mattei

"En 1994, l’enquête sur la mort de Mattei a été rouverte. Le 25 octobre 1995, la chaîne de télévision publique italienne RAI a annoncé l’exhumation des corps de Mattei et Bertuzzi. Des débris de métal déformés par une explosion ont été découverts dans leurs os. Selon certaines spéculations, le détonateur d’un engin explosif aurait été déclenché par le mécanisme du train d’atterrissage. En 1997, des analyses du professeur Firrao de l’École polytechnique de Turin ont permis de découvrir des traces d’explosifs. En se basant sur ces nouvelles preuves, l’affaire a été reclassée par la justice en homicide volontaire, mais sans être en mesure de préciser l’identité des coupables. Selon un documentaire télévisé de Bernhard Pletschinger et Claus Bredenbrock diffusé en 2001, les preuves d’une origine criminelle du crash ont immédiatement été détruites sur le site de l’accident. Des éléments de l’avion auraient été dissous avec de l’acide."

N.N. : Le JT de lundi soir présentait des images en direct de Moscou où il commençait à neiger.
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par Obamot » 22/10/14, 14:38

Cuicui a écrit :Raison de plus. Un aller-retour sur la piste ou sur un taxi-way parallèle aurait pris 10 minutes.

Il y a bien d'autres critères à prendre en ligne de compte avant l'envoi d'un taxiway...

En admettant qu'il s'agisse purement d'un accident (mais même, les négligences sont telles...)

Non, le taxiway ne suffisait pas, la piste étant bombée, cela n'aurait peut-être pas plus servi, et ce qui expliquerait pourquoi la souffleuse (et non déneigeuse conventionnelle) était hors de portée visuelle du pilote... (en effet Maximus Leo il y avait une averse de neige, finalement...)

Dans cet aéroport, tous les services de maintenance ont un talkie dans les véhicules et doivent être particulièrement attentifs en cas de mauvaise météo. Si le conducteur de la souffleuse/déneigeuse avait été en bonne communication avec la tour, il aurait dû s'apercevoir qu'un vol était en partance : précisément sur la piste d'envol qu'il était entrain de dégager (c'est le b_a ba). Hors le simple fait qu'il ait dit "qu'il ne savait plus très bien où il se trouvait" est en soi extrêmement coupable: puisqu'il aurait dû en aviser immédiatement la tour! Mais cela ne suffit pas à créer les conditions propices à un accident.

Donc envoyer un taxiway n'est pas la garantie d'éliminer tous les risques, puisque c'est quand même bien aux personnes d'être responsables d'elles-mêmes dans un domaine à haut risque! (Et non aux autres à suppléer, même si il faut tout contrôler.) Ainsi nous avons ici plusieurs situations propices à la manifestations de situations de pré-accident (puis accident, hélas) et qui émergent au fur et à mesure que les infos tombent:

-- une tour de contrôle qui donne un ordre de déneigement sans suivre méticuleusement le déroulement de l'opération;
-- un chauffeur de déneigeuse/souffleuse alcoolisé;
-- une mauvaise communication entre la Tour et la cabine de la déneigeuse/souffleuse;
-- une tour de contrôle qui ne détecterait pas qu'elle a affaire à un chauffeur qui ne serait pas dans son état normal;
-- itou pour le responsables des chauffeurs au sol, qui lui non plus ne se soucie pas du déroulement du travail;
-- un chauffeur qui n'aurait pas été "détecté" préalablement comme étant potentiellement une personne dans le déni de sa dépendance à l'alcool et qui passerait au travers de multiples visites médicales;
-- une piste d'aviation bombée avec manque de visibilité;
-- un pilote relativement cupide qui croirait tout ce qu'on lui dit au micro, alors qu'il est dans un aéroport peu sûr et loin d'une configuration idéale et ce doublé d'une météo se détériorant minute par minute (à confirmer);
-- une météo qui réduit la visibilité dans le secteur;
-- une tour de contrôle qui le sait et ne redouble pas de vigiliance (et qui en effet n'envoie pas de voiture taxi pour s'assurer que la piste est libre);
-- une tour de contrôle qui ne prend pas de mesures particulière tout en sachant qu'une personnalité importante est dans l'avion;
-- un défaut d'entretien de la piste, puisqu'une partie de celle-ci n'était pas éclairée (ce qui aurait pu alerter le pilote ou le chauffeur);
-- un chauffeur qui déclare après coup, qu'il ne savait plus où il se trouvait et qui omet d'en avertir immédiatement la tour!
-- un chauffeur qui lui-même ne prend pas la précaution de s'enquérir du timing/planning des vols prévus;
-- une tour de contrôle qui ne prend pas l'initiative de contacter ceux qui sont à proximité de la piste pour les prévenir d'un décollage imminent;
-- une tour de contrôle qui ne sait pas qui fait quoi et où sur la piste;
-- une tour de contrôle qui malgré ces inconnues, donne l'autorisation de décoller et ce avec les conditions météo qu'elle connaît;
-- last but not least, quel était le planning de cette déneigeuse en cas d'averse de neige, et par oû le déblaiement doit-il commencer pour minimiser les risques? Dans ces conditions, comment un déneigeur peut-il se retrouver dans une situation "où il ne sais plus où il est" et de ne rien dire immédiatement?
(pour ce que l'on en connaît à cet instant)

Ramené tout ça à l'arbre des causes et au moment "T" où les conditions sont réunies pour que se produise un accident, ça fait un paquet de situations possibles de "pré-accident" (et hélas d'accident tout court...). Et c'est quand même du rôle des autorités aéroportuaires d'éliminer ces situations dites de "pré-accident", pour faire en sorte qu'elles ne puissent jamais se rencontrer / se produire simultanément..! Mince on est quand même dans un aéroport d'une capitale ayant un rayonnement international (et pas un petit aéroport perdu dans le caucase)...!

Aux dernières nouvelles (et là on ne comprend plus de quel point provient la confusion), l'avocat du chauffeur de la souffleuse: après avoir nié catégoriquement toute absorption d'alcool de son client, a finalement concédé qu'il en avait pris "un peu"...

Quant à savoir ce qu'il s'est réellement passé dans un tel scénario imbriqué façon poupées russes ...
Dernière édition par Obamot le 22/10/14, 15:23, édité 3 fois.
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par Did67 » 22/10/14, 15:01

1) La responsabilité du commandant de bord s'arrête là où commence celle des autres : dans tous les aéroports surveillés du monde, c'est la tour de contrôle qui donne l'autorisation de décoller ; c'est le commandant de bord qui la demande.

Il est incompatible avec la trafic d'un aéroport "normal", que le commandant décide d'aller faire un tour parce que cela lui chante ou qu'il a soudain un doute. Même le taxiway lui indiqué. La circulation au sol est fort heureusement, ontrolée aussi (se rappeler de l'accident le plus mortel en Europe à ma connaissance, où deux 747 se sont rentrés dedans au sol, à Ténérif)

Donc sauf s'il a décollé sans autorisation de la tour, on ne peut l'accuser de quoi que ce soit.

Autre chose sont les aérodromes de type "afrique ou brousse", sans tour de contrôle, où la règle est le survol avant atterissage ou l'aller-retour avant décollage (pour chasser les ânes et piétons qui traversent). Mais là, on est dans une autre gamme de pilotage, avec des pilotes qui esquivent des termitières qui ont poussé au cours de la nuit ou qui refont un bouchon de carburant perdu en vol avec un morceau de bois et une lime à bois (vécu ; c'est moi qui ait fourni la lime !). Sur Fokker avec 20 ou 30 personnes à bord. J'ai aussi mangé avec l'équipage et peux témoigner qu'il ne pilotait pas à jeun ! Là, ce n'est plus l'aviation selon Saint IATA !

Le cas du crash en Suisse entre un avion russe transportant des enfants et un autre avion était dû au fait que le commandant de bord avait suivi les ordres du contrôle aérien suisse. Alors que les systèmes anti-collision des deux avions avaient bien réagi, demandant à l'un de descendre et l'autre de monter, le contrôleur (suisse) avait donné l'ordre de remonter à celui qui commencé sa descente, et il a malheureusement obéi, provoquant le crash par collision... [Aujourd'hui, je crois que sur la pluspart des flottes, les commandants de bord ont pour instruction écrite de suivre les indications du "boitier électronique" - dont le nom m'échappe - et de désobéir à la tour, le boitier étant jugé plus fiable !]

2) Les aéroports ont normalement non seulement la liaison radio avec chaque camionnette ou véhicule sur la piste, mais ils ont des radars qui balayent les pistes...

Donc l'histoire de la déneigeuse n'est pas claire.

Mais apparement, dans la tour de contrôle, c'était aussi la java ! J'ai entendu sur une chaine mais je ne sais plus laquelle que c'était une stagiaire qui a donné le feu vert au décollage...

Je pense donc qu'on était tard dans la journée (vers 22 h 00), sur un aéroport d'affaire où il ne se passait plus grand chose, et que de tout coté, on était passé en mode "fête"' !

Selon Libération :

Selon le comité d’enquête, le conducteur de la déneigeuse – Vladimir Martynenko qui a été interpellé pour 48 heures dans le cadre de l’enquête – était «en état d’ivresse» au moment de l’accident, une accusation démentie par son avocat. Parmi les scénarios possibles retenus par les enquêteurs figurent «une erreur des aiguilleurs du ciel», «les mauvaises conditions météorologiques» et une «erreur de pilotage». [i]Les aiguilleurs du ciel de Vnoukovo seront ainsi «examinés au sujet de la consommation d’alcool et de substances psychotropes»,
indique le communiqué.[/i]

Cela aurait été plus drôle si cela avait été l'avion du patron de Pernod-Ricard ou celui de Pablo Escobar !
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