Obamot a écrit : à savoir ce qu'il s'est réellement passé dans un tel scénario imbriqué façon poupées russes ...
A noter : quasiment aucun accident d'avion n'est du à une cause simple. Les normes sont telles qu'il faut toujours une redondance de causes : généralement météo + anomalie de fonctionnement + une erreur - ne serait-ce que de réaction - d'une personne (souvent celui qui est au manche)...
L'archétype est un crash d'un des premiers Boéings 747, celui de la Lufthansa à Naïrobi :
- par une incroyable défaillance dans l'assemblage des logiciels, le voyant indiquant au pilote que les volerts étaient sortis s'est allumé alors que ce n'était pas le cas (c'était un bug, vite corrigé ; depuis, on des logiciels pour tester les logiciels avec même les configurations les plus improbables, toutes les combinaisons sont passées en revue)
- le 747 a décollé en plein après-midi, au moment où la portance de l'air était la plus faible en raison de la chaleur
- on était à l'approche de je ne sais plus quelle fête : outre les passagers, le 747 venait de remplir ses soutes de haricots verts importés du Kénya...
Le commandant met les gaz ; à la vitesse prévue, il tire sur le manche et le 747 fait un saut de puce pour atterrir dans un bidon-ville, par manque de portance, il venait de décrocher en bout de piste.
Si les volets étaient sortis à fond ou si c'était en pleine nuit avec de l'air plus frais ou si l'avion n'était pas chargé à bloc, il est permis de penser que cela aurait tangué mais qu'il pouvait décoller vu les marges habituelles...
Là, les 3 réunis, c'était le crash sans possibilité pour le pilote de réagir.