C'est lamentable ce genre de pathos dérisoire destiné à faire avaler n'importe quelle salade; une victime, aussi émouvante et respectable soit elle, ne peut en aucun cas rendre compte de l'ampleur d'une catastrophe, et un témoignage reste un simple témoignage, rien de plus
CA c’est lamentable ! Il ne s’agit pas d’une ou deux victimes ici ou là, mais de centaines de milliers, touchées dans leur chair, leurs familles, la société.
Lamentable ce négationnisme comme ceux qui ont nié les camps de concentrations, les chambres à gaz, pour eux les baraquements devaient probablement servir à abriter des SDF en mal de logement : quelle générosité, quelle grandeur d’âme ! Or il ne s’agit pas de l’ampleur de la catastrophe, mais de l’ampleur des victimes et de leurs souffrances.
se servir ainsi du malheur d'autrui est le degré zéro de la solidarité humaine; de l'intelligence aussi d'ailleurs.
Donc selon toi, une fois encore, il aurait fallu que les victimes de la dernière guerre (des autres aussi) se taisent pour ne pas déranger le business. Or la solidarité humaine ne consiste pas à se solidariser avec une industrie, mais avec ceux qui en sont victimes, tu dois avoir un gros problème humaniste et quant à l’intelligence, chacun en jugera !
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré