Christophe a écrit :Fallait pas installer des PAC à tire la rigaut !
???? Source?
Christophe a écrit :Fallait pas installer des PAC à tire la rigaut !
Je dois être chanceux pour le coupsChristophe a écrit :Des PAC vendues des fortunes 20 à 40 k€ soit 10 fois plus qu'un renouvellement de chaudière...
Christophe a écrit :...le vert n'est jamais assez cher surtout quand c'est du faux vert !!
...
Christophe a écrit :
Y a sans doute des statistiques sur les installations PAC qui doivent trainer...si tu doutes de mon affirmation...
sicetaitsimple a écrit :il me semble (à vérifier) que la puissance de pointe hiver est plutôt en baisse depuis le pic historique de plus de 100GW enregistré en 2012.
AD 44 a écrit :sicetaitsimple a écrit :il me semble (à vérifier) que la puissance de pointe hiver est plutôt en baisse depuis le pic historique de plus de 100GW enregistré en 2012.
C'est pas à mettre uniquement sur le compte du mode de production d énergie ou des appreils consommateurs de chauffage...
mais peut être également (et surtout...?) De la température de l époque... en février 2012 ,il me semble que ça pelait pas mal.
Réacteurs coupés, vigilance électrique de mise en janvier
AFPparue le 30 déc. 2021
L'approvisionnement de la France en électricité fera l'objet d'un niveau de vigilance renforcé en janvier à cause d'une moindre disponibilité du parc nucléaire, selon le gestionnaire du réseau.
Les prévisions météorologiques tempèrent toutefois les craintes quant à la sécurité d'alimentation: la survenue d'épisodes de froid sévère et durable, sources des pics de consommation, "apparaît très peu probable" au cours de la première quinzaine du mois et pour la suite "peu probable" (avec cependant un degré d'incertitude plus élevé), note RTE jeudi dans une note d'analyse sur l'équilibre entre l'offre et la demande.
Pour autant, le gestionnaire des lignes à haute tension a relevé son "niveau de vigilance", et prévoit une série de mesures dans un contexte de crise énergétique européenne et de tensions sur l'offre en France.
Le pays, qui tire 70% de son courant de l'atome, subit une moindre disponibilité de son parc nucléaire lié à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. EDF a aussi dû à la mi-décembre arrêter deux réacteurs à Chooz (Ardennes) et prolonger l'arrêt de Civaux (Vienne), après la détection de défauts sur des circuits de sécurité.
RTE évalue ainsi la disponibilité prévisionnelle entre 43 et 51 gigawatts pour janvier (sur une capacité de production nucléaire totale de 61 GW), soit "le niveau le plus bas jamais atteint pour le parc nucléaire à cette période de l'année".
L'année 2022 devrait débuter avec 12 réacteurs à l'arrêt (sur 56), avant une amélioration en cours de mois, sauf aléa. EDF en comptait jusqu'à 17 à la mi-décembre.
Le gouvernement, lui, a demandé de prendre des mesures pour améliorer à court terme la sécurité d'approvisionnement, et un audit indépendant sur la maîtrise industrielle et l'optimisation des arrêts de réacteurs (avec un point d'étape attendu d'ici à la mi-mars).
L'électricien a annoncé avoir "réoptimisé" son planning de maintenance, ce qui devrait se ressentir à partir de février seulement, estime Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE, en charge du pôle Stratégie, prospective et évaluation.
- "Coupures maîtrisées" -
Quant à la consommation électrique, la hausse des prix liée à la crise de l'énergie en Europe n'a pas conduit à un recul marqué de la demande et RTE maintient sa prévision de -1% à -2% par rapport à la période précédant la crise sanitaire.
C'est ainsi que la France, traditionnellement exportatrice d'électricité, a dû en importer depuis novembre, et ce, à des niveaux parfois proches des capacités techniques maximales comme entre les 20 et 22 décembre.
Aujourd'hui le pays dispose de stocks hydrauliques satisfaisants. RTE rappelle en outre l'existence de deux dernières centrales à charbon, à Saint-Avold et Cordemais: ces unités pourraient être utilisées en début d'hiver, mais leurs limites légales d'utilisation les rendraient assez vite indisponibles.
Dans ce contexte tendu, RTE dispose d'un panel de mesures exceptionnelles pour la suite de l'hiver. D'abord l'interruption de grands consommateurs industriels et une légère baisse de la tension sur les réseaux, "probables" en cas de grand froid (de l'ordre de 4°C en dessous des normales saisonnières) ou de faible production éolienne en Europe.
"En dernier ressort", en cas de froid durable couplé à l'absence de vent pour l'éolien, ou de nouvelle dégradation des capacités, notamment nucléaires, RTE pourra aussi "potentiellement recourir à des coupures ciblées de consommateurs", prévient-il.
Ces "coupures momentanées ne sont en rien un +blackout+ mais des opérations que nous contrôlons, mises en oeuvre avec les distributeurs et les administrations de l'État", insiste Jean-Paul Roubin, directeur de l'exploitation de RTE, évoquant une mesure rarissime, dont le dernier exemple remonte aux années 1990 dans un contexte de mouvement social.
Un "délestage (...) localisé, limité à deux heures consécutives", et épargnant les consommateurs sensibles, en particulier le secteur de la santé, précise RTE.
RTE publiera fin janvier un diagnostic actualisé pour février. Dans l'intervalle, les consommateurs peuvent suivre la situation en temps réel sur le site Ecowatt (www.monecowatt.fr).
https://www.sauvonsleclimat.org/fr/base ... lectriciteLes semaines passées ont montré combien ces alertes étaient justifiées et combien la situation de notre alimentation en électricité est de plus en plus fragile. Cet état de fait n'est pas lié à des circonstances exceptionnelles, mais à une suite de décisions dépourvues de toute vision prospective.
En 2020, le gouvernement n’a rien trouvé de mieux, en s’en glorifiant en outre, que de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim en parfait état de marche et qui produisait 1 800 MW d’électricité décarbonée. Décision politicienne, aberrante et irresponsable initiée par l’ancien Président de la République et mise en œuvre par son actuel successeur. Or, dès l’été et l’automne 2020, ces 1 800 MW ont manqué et ont conduit à rallumer les centrales au charbon, situation totalement inhabituelle à ces périodes de l’année. Mais surtout, ces 1 800 MW manquent cruellement en période hivernale de forte demande, comme actuellement.
Cette fermeture est de plus intervenue après celle de plus de 7 000 MW de grandes centrales au fioul et au charbon depuis 2015. Certes, elles émettaient du CO2, mais comme elles fonctionnaient très peu de temps chaque année, uniquement pour passer les pointes de consommation hivernales les plus critiques, leur impact climatique était très limité. Par contre, leur apport en puissance lors de ces pointes de consommation apportait une indispensable sécurité d’alimentation en électricité.
En résumé, on a supprimé massivement 9 000 MW de moyens de production pilotables, c’est-à-dire fortement réduit les marges du système électrique, sans que les Présidents de RTE en exercice, l’actuel et son prédécesseur, responsables, de par la loi, de l’équilibre production-consommation d’électricité du pays, n’alertent sur les réels dangers de ces suppressions autrement que par des communiqués lénifiants invoquant certes une « réduction des marges de sécurité » du système électrique dans les années à venir, mais n’appelant qu’à une simple « vigilance ».
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