Christophe, tu écris:
Certains membres du forum sont résolument contre cette vue de l'esprit et voient l'éconologie autrement...
Non, il y a cohérence entre cette "vue de l'esprit" et le concept "d'éconologie", ce qui est contestable, c'est la validité de cet oxymore... et la vision proposée par
B. Piccard s'inscrit dans cette supercherie qui consiste à faire croire qu'il est possible de réconcilier les contraires.
Comme le dit très justement
Sen-no-sen, il s'agit d'un "montage" circonstanciel adapté à une phase transitoire (comme on en a connu lors du choc pétrolier de 1973) et qui ne constitue qu'une phase intermédiaire avant que ne nous soit "vendue" les mérites de la fusion nucléaire ou d'un autre "progrès" auquel chacun sera sommé de se rallier.
Kokopelli, tu écris:
Ceux qui prônent la décroissance n'ont aucun succès électoral.
Ce concept de décroissance n'a de substance que par rapport à ce à quoi il s'oppose, c'est pourquoi il est fondamentalement ambigu et peu opératoire: il s'agir d'opérer une mutation du quantitatif vers le qualitatif et ce terme ne l'explicite en aucune manière. Quant à l'aspect électoraliste, ne peuvent triompher que les idées les plus convenues, celles conformes au courant dominant, donc rien à espérer de ce côté...
Plus loin:
Jean-François Revel soulignait que les utopistes proposaient en réalité des sociétés totalitaires...
Je suis absolument d'accord! Cessons donc de croire aux utopies, y compris à celle du "développement durable" ou à celle de la grande réconciliation entre technologie et nature (deux façon de présenter la même chose). Tous ceux qui prétendent connaître la "recette" sont des gens dangereux, en plus d'être malhonnêtes ou cyniques.
Ce qui est étonnant est que l'on se méfie plus des aspirants gourous que de ceux à l'œuvre actuellement, est-ce bien raisonnable?...