J-Pierre a écrit :Si cette décroissance n'est pas imposée à l'économie et à la finance, elle n'aura pas lieu.
En abandonnant l'agitation qui fait la croissance, on aura plus de temps pour une croissance des connaissances et de la culture personnelle
Si, elle aurra bien lieu, mais sous forme de crise en causant beaucoup de souffrances parmis la population comme dans le cas du laboratoire Grecque.
Ahmed a écrit :Parler de décroissance* est une façon d'aborder les choses particulièrement inadéquate: cela suggère de déplacer le curseur de la croissance vers le bas (avec les débats que l'on imagine sur le positionnement optimal dudit curseur!), alors que la problématique est de changer radicalement de modèle. Si l'on accepte ce diagnostic, les concepts de "croissance" ou de "décroissance" n'ont plus de signification.
Par ailleurs, la décroissance subie via les politiques d'austérité torpille le concept...
*Ce terme avait valeur de slogan provocateur à son début, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Je trouve le terme "décroissance" très juste. La décroissance du PIB, donc le ralentissement de l'économie implique la diminution son l'impact sur l'environnement.
Les politiques d'austerité, qui sont en fait un moyen de maintenir le but du système économique (l'accumulation des richesses) en periode de crise, en faisant payer la population font passer la décroissance pour un truc à éviter à tout prix. Pour avoir une décroissance sans faire souffrir la population, il faudrait en effet entièrement changer de système.
Pour ça il faudrait commencer par offrir une autre issue que le dogme actuel "travail, crédit, consommation". Le revenu universel me semble un bon moyen d'y arriver.