http://www.francois-roddier.fr/?p=43Concernant l’article cité :
Dans un article majeur publié en 2000 (1), deux spécialistes américains du cancer, Douglas Hanahan et Robert A. Weinberg décrivent les signes caractéristiques des tissus cancéreux. Cet article fait l’objet d’une page spéciale sur Wikipedia . Les auteurs énumèrent six signes distinctifs auxquelles on pense pouvoir ajouter aujourd’hui un septième. Ces signes caractéristiques peuvent être facilement transposés aux sociétés humaines. On est alors frappé de voir à quel point ils s’appliquent aux sociétés libérales actuelles. cette similitude entre le développement des cancers et celui de nos sociétés est effectivement frappante et surtout depuis l’explosion de ces pathologies n’ayant jamais existé en pareilles proportions dans le passé proche ou lointain.
De façon intéressante aussi, on devrait se pencher sur la manière de traiter le sujet en médecine et de façon similaire en politique qui façonne justement les sociétés.
Ainsi, il serait bon de se pencher non pas sur le comment faire face à ce fléau, mais sur le pourquoi celui-ci a-t-il pris une telle ampleur et donc comment pouvoir appliquer à la société comme aux tumeurs, les mêmes processus destinés à réduire et finalement faire disparaitre cette pathologie.
Malheureusement, notre société civile ou médicale, à voulu solutionner les effets sans véritablement s’attaquer aux causes.
Warburg, cité, avait remarqué que les cellules cancéreuses avaient un énorme besoin énergétique, et donc en sucre, et, selon lui, le meilleur moyen de les épuiser était de fermer le robinet qui les alimentait et du même coup le combat cesserait faute d’intendance. C’était simple en apparence !
Mais était-ce le sucre qui devait être remis en question car tout le reste du corps avait ce même besoin et sa suppression (en admettant que cela fut possible), aurait généré la mort du malade. Et surtout : pourquoi toutes les générations précédentes n’avaient pas développé ces pathologies dans les mêmes proportions, alors que physiologiquement et donc biologiquement l'humain n'a pas changé en quelques décennies? Mystère et boules de gommes !
Warburg a fini par remarquer que ce n’étaient pas les sucres complexes, que l’on trouve dans nos aliments habituels, qui en étaient la cause, mais justement les sucres industriels dévitalisés par divers processus physiques et chimiques. Ainsi, remarque-t-il le sucre de canne,
non raffiné, ne nourrissait pas ces cellules anarchiques.
Il s’est aussi rendu compte que :
Selon Warburg, l'induction d'un état d'acidification dans l'organisme est incompatible avec le métabolisme des cellules cancéreuses3.Ce dernier point est effectivement fondamental dans le développement des cancers et particulièrement celui des enfants habituellement exempts (avant l’industrialisation à outrance dans le domaine alimentaire comme médical) de cette pathologie qui frappe maintenant de plus en plus tôt, même des nourrissons. Pourquoi ?
Avant l’explosion des méthodes modernes de soins, la nature produisait chez tous les enfants des périodes d’intense fièvre caractéristique de ces maladies infantiles (qui, mal canalisées, peuvent devenir pathogènes), et ces fièvres servaient à acidifier l’organisme en brulant aussi les toxines accumulées dans celui-ci. L’utilisation à outrance des anti fébrifuges,
des vaccins empêchant ces maladies de s'exprimer, ont stoppé ces réactions salutaires et la basification humorale, propice au développement des cancers s’est installée, quasiment à demeure d’où ces explosions de cancers infantiles en plus de ceux des adultes. Or qui consomme, en plus, un maximum de sucres industriels : les enfants ! Bingo !
Moins d’acidification, moins de fièvres et plus de sucres dévitalisés égale le grand boom des cancers !
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré