bardal a écrit :C'est un discours essentiellement pessimiste, que je ne veux pas partager en totalité (mais c'est un autre problème)...
Pessimiste non,simplement réaliste...
- sans doute l'énergie nucléaire est elle inscrite "dans une logique de maintient de production énergétique garantissant l'équilibre socio-économique de notre pays". Mais c'est le cas pour toutes les formes d'énergie, y compris les énergies vertes, et même de toutes les productions humaines.
Évidemment ,mais cela n'est pas le propos,ce que je voulais dire c'est qu'il serait temps d’arrêter les discours sur les GES alors que le seul objectif est le maintient coute que coute de la croissance.
L'écologie est un jolie paravent servant à masquer des intérêts triviaux.
- y-a-t il légitimité, dans ce contexte, de tenter de choisir la ou les voies les moins mauvaises, les moins nocives, pour essayer de faire face à des échéances redoutables concernant l'ensemble de l'humanité ?
Le problème est bien là,il n'y a pas véritablement de choix citoyen,mais plutôt des orientations en rapport avec des stratégies économiques.
Les Allemands ont décidé de la sortie du nucléaire car celui ci représentait 16%(2014) de leurs production d'électricité,se débarrasser de cette filière était plutôt une opportunité,car le démantèlement va leurs permettre de développer un leadership dans un secteur ou tout reste à démont(r)er.
Dans le cas de la France,l'essentiel des gesticulations politique va se jouer au final sur la fermeture d'un ou deux sites qui aurait fermer de toute façon,car les dès sont joués depuis 10 ans.
Avec l'arrivé de la déplétion pétrolière il va falloir faire mieux(produire plus d’électricité pour faire avancer une partie du parc auto)dans un contexte de stagnation économique.
- une politique drastique de sobriété en énergie et en ressources naturelles (assez bien développée dans "Facteur 4", même si cela date un peu) dont on voit à peu près les grandes lignes (croissance zéro ou négative, économie circulaire, démographie à revoir, mode de vie à faire évoluer, etc..)
Oui mais la encore ce sont les faits plutôt que les décisions qui vont nous amener à ce que tu décris.
La croissance est sur un plateau ondulant depuis près de 10 ans,avec un léger "faux plat montant" en raison d'injections astronomique de liquidité fictive...
Les politiques d'austérité sont déjà là,la fin de l’état providence au profit des monopoles un simple constat,et la démographie devrait logiquement grossir en raison des flux migratoires...le rôle des politiciens va donc consister à jouer au illusionnistes pour parer toutes ses déconvenues des plus sentiments!
