La part du nucléaire est connu jusqu’en 2030 avec certitude, au-delà on sait qu’elle va augmenter (projet en cours qui va doubler la capacité) pour redescendre à jamais.
Si on se risque à aller au-delà de 2030 avec les connaissances et statistiques actuelles on pourrait avoir ce camembert (plutôt réaliste) d’ici à 2050.

- 2050.jpg (25.35 Kio) Consulté 1460 fois
…
Malheureusement il est surtout pessimiste et ne résout pas le problème du RCA au contraire…
Commentaire sur la projection des énergies des plus probables au moins probable:Le nucléaire est bien connu (projet en cours qui couvre les prochaines 40 années)
L’hydraulique poursuit sa croissance linéaire car il est limité par les facteurs environnementaux néfastes (locaux) et sera limité à 2 fois la production d’aujourd’hui (les plus grandes capacités naturelles sont déjà exploitées). Projection linéaire jusqu’en 2050.
Extrapolation, sa part finira par décroitre au final…L’extraction du pétrole va diminuer mais sera toujours en compétition avec les autres énergies jusqu’à presque la dernière goutte. Aujourd’hui nous sommes au sommet et ça va redescendre plus ou moins vite.
Le charbon, seul matière en quantité capable de soutenir la descente du pétrole et du gaz va continuer à croitre jusqu’en 2025 pour maintenir sa part énergétique presque jusqu’en 2050…
Les EnR
L’appréciation de la part probable dans la composition de l’énergie totale future est une des considérations des plus difficiles. Toute nos connaissance et l’industrie est encore dans sa période d’éclosion. Cette forme d’énergie n’a pratiquement pas d’impact et beaucoup de promesses. La Part au niveau mondial est très faible (moins de 1 % ) ce qui en fait une source non projetable mais même en poursuivant la trajectoire exponentielle qu’elle connait depuis 10 ans on arrivera en 2050 à environ 12% du total…
Les autres à l'étude actuellement mais ce ne sont pas des Enr (2% ????)
Ce scénario très optimiste pour les EnR (croissance exponentielle) ne montre pas que dans dans tous les cas il y aura une diminution de la consommation globale à l’échelle mondial (pas d'autre alternative réaliste connue).
Ce qui est doublement pénalisant car d'une part ça va accroitre les conflits, multiplier les problèmes et certainement va engendrer des problèmes inconnues à ce jour.
Par exemple si nous étions encore plus optimiste qu'une croissance exponentielle des EnR, comment pourrait t'on soutenir la croissance industrielle toute tournée vers les EnR alors même qu'elle serait en déclin (manque d'énergie)...C'est une impasse même pour les EnR.
Nous avons trop consommé et la rupture sera violente. C'est en partie pour cela que je me suis levé aujourd'hui plutôt pessimiste...et j'aimerai bien me tromper car avec ses projections nous avons vite fait d'avoir tous raison.