phil53 a écrit :...
Il n empêche, une espèce disparaît, tout le monde ou presque s en branle.
C'est une attitude écologique : la nature fait ça depuis les débuts de la vie sur terre

! Des millions d'espèces ont disparu naturellement. Les dinosaures ? La Nature s'en est totalement foutu. Aucune morale transcendante impose qu'on ne "s'en branle" pas. On peut s'inquiéter d'une espèce qui disparaît, mais seulement parce que l'espèce en question aurait pu être utile à l'homme, ou sa disparition lui être dommageable. Et puis avec le développement des techniques OGM, des nouvelles espèces, on pourra en faire à tire-larigot dans un avenir plus ou moins lointain, seule l'imagination de l'artiste créateur en sera la limite.
L essence augmente là c est la révolte..
Normal, on en a besoin, et on se la paye de plus en plus difficilement.
Personne ne remet en cause son mode de consommation.
Normal aussi, si ce devait être fait, ça le serait déjà. Tout le monde (ou presque) y a déjà pensé, mais y a renoncé selon le principe qui sous-tend toute action humaine : la maximalisation de sa satisfaction. C'est que notre mode de consommation possède pas mal d'avantages qui sont vus supérieurs à ses inconvénients par la plupart des gens. Et le sont sans doute.
Devrais-je baisser le chauffage et me cailler dans mon logement quand je peux avoir 20° ?
Devrais me lever tous les jours 20 mn plus tôt pour aller au boulot à vélo, certains jours sous la pluie ou dans le froid, alors qu'en voiture je suis pénard au chaud à écouter la radio sans me fatiguer ?
Devrais me priver de poster sur econologie.com pour économiser l'électricité de mon PC ?
Devrais-je éviter un bon carré d'agneau au four pour plutôt manger du soja et des topinambours ?
Devrais-je m'embêter à gérer un compost quand tout peut partir à la poubelle et que je peux consacrer mon temps plus agréablement à lire un bouquin ? On n'est pas sur terre que pour se faire ch...
Mais que ceux qui veulent le faire, le fassent, personne ne les en empêche, et qui sait, peut-être qu'on les suivra librement.
Je vois l'écologie comme une science pour réduire le nécessaire impact de notre vie sur l'environnement, par exemple par la gestion d'écosystèmes. Mais l'écologisme politique qui s'en revendique est devenue trop souvent une idéologie anticapitaliste et anti-croissance dont l'écologie n'est qu'un prétexte. Cet écologisme-là cherche à contraindre les individus plutôt que de garantir les avantages acquis mais avec de meilleures solutions (genre : "
ne nous dites même pas ce dont vous avez besoin, on va vous apprendre à vous en passer, nous savons mieux que vous ce qui est le mieux". La méthode utilisée est celle des religions : la promesse de l'enfer si l'on ne suit pas ses préceptes (destruction de la terre) et la culpabilisation des hommes (c'est de votre faute, suivez-nous si vous voulez être sauvés). Et c'est marrant, j'ai même le sentiment ici d'avoir blasphémé.