Christophe a écrit :nico239 a écrit :ps:
Si vous trouvez sur le net un bon simulateur pour calculer le prix du litre en fonction de ces deux paramètres...
Euh avec quelques valeurs un simple tableur suffit non?
Avec les valeurs que tu donnes (pas vérifiée je les prends donc comme vraies) sur 2008 et 2018 cela donne ceci:
Taxes_2008_2018.gif
Rapides analyses:
- En $ le brut était 130/61 = 213% plus cher en 2008
- En € le brut était 83/54 = 53% plus cher en 2008 (on voit donc l'énorme importance de la parité €/$)
- En € marge + taxes représentaient 65% en 2008 par L
- En € marge + taxes représentent 79% en 2018 par L- Mais à prix pompe constant (1,50), les "marge + taxes" n'ont qu'augmenté "que" de 1,16/0,98 = 18%!
Donc forcément quand on compare prix du brut en $ et cout à la pompe en €, on peut croire à (sur) gavage étatique et pétrolier: celui ci existe bien mais n'est pas si énorme que cela finalement...désolé de me faire l'avocat du diable...Après le SMIC n'a pas augmenté de 20% en 10 ans...
Idéalement il faudrait faire ceci avec les courbes d'évolution des prix....cela doit se trouver en tableur brut exploitables sur le site de l'INSEE...
Sur la période les taxes ont augmenté de
raffinage et marges +0.04€
TICPE +0.18€
TVA +0.03€
Total + 0.25€
Aujourd'hui les nouvelles sont plutôt rassurantes
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5068c4ec15On devrait (conditionnel de rigueur avec les marchés) être tranquilles pour les 6 prochains mois...
Reste à savoir à combien se fera la stabilisation moyenne des cours et ce que cela engendrera comme prix à la pompe.
Puisque je le répète le problème ce ne sont pas les taxes mais le prix final payé par le consommateur à la pompe.
Si les taxes représentaient 90% du prix du litre de carburant et que ce prix s'établissait à 90 centimes d'€ tout le monde s'en foutrait.
D'où la seule solution viable (me semble-t-il) du plafonnement
Car si déjà cela craque à 1.50€ ... me demande ce que cela donnera à 1.80€ le litre.
Pour être au coeur du sujet (géographiquement) «on m'a dit» (donc sans certitude aucune) que les stations de ski avaient déjà enregistré des annulations..
Mince c'est encore la campagne qui va morfler.
Il est clair que c'est ce type de déplacement «de week end» non contraint et les professionnels qui en bénéficient, qui va, en premier lieu, pâtir de la situation.
Mais bon qui sait la parité €/$ va peut être remonter en faveur de l'€ et les cours du baril vont peut-être chuter?
À suivre...