Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-il justifié? #GiletsJaunes
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Comment voulez-vous qu'avec cela les français croient encore dans ceux qui les gouvernent?
https://positivr.fr/francois-de-rugy-ta ... quotidien/
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
nico239 a écrit :Comment voulez-vous qu'avec cela les français croient encore dans ceux qui les gouvernent?
https://positivr.fr/francois-de-rugy-ta ... quotidien/
ce devrait être une priorité la taxation du kérosène. De même ne devrait pas être encourager tout ce qui est low cost. Un prix juste envers la terre pour tout le monde (utilisateurs et salariés) voila ce qui serait louable.
Ça c est dans le monde des bisounours.
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Finalement les flics ont encore été connards hier:
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
bonjour,
attention à ne pas se tromper de cible . Macron c'est le symptôme,pas la cause
yves
attention à ne pas se tromper de cible . Macron c'est le symptôme,pas la cause
yves
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ignorés:obamot,janic,guygadebois... de l'air,de l'air . On est pas(encore) sur Qanon Ben ,si en fait
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Inédit? Vraiment?
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Le texte de l'article ci dessus est très intéressant:
Gilets jaunes : nous sommes bien face à une révolution !
Le mouvement social, qui a connu son cinquième acte le 15 décembre, témoigne d'une forme de mobilisation politique inédite dans notre pays. Analyse. Par Baudouin Eschapasse
Professeur des universités, Vincent Tiberj est chercheur au Centre Émile-Durkheim à Sciences Po Bordeaux. Spécialisé en sociologie politique, il examine depuis 2014 les nouvelles dynamiques de mobilisation des citoyens et la transformation des liens partisans, dans le cadre du renouvellement générationnel en cours. L'an dernier, il a publié, aux Presses universitaires de France Les citoyens qui viennent et a dirigé Sociologie plurielle des comportements politiques avec Olivier Fillieule, Florence Haegel et Camille Hamidi, aux Presses de Sciences Po. Pour Le Point, il analyse le mouvement des Gilets jaunes.
Le Point : Les Gilets jaunes semblent avoir pris de court les politiques comme les organisations syndicales. En quoi leur mobilisation s'inscrit-elle dans le mouvement de transformation de la politique en France que vous étudiez depuis plusieurs années ?
Enseignant-chercheur en sociologie politique, Vincent Tiberj étudie depuis plusieurs années les nouvelles dynamiques de mobilisation politique des citoyens.
© Hugues Bretheau /SAM Université de Bordeaux
Vincent Tiberj : Nous assistons depuis le début des années 2000 à un bouleversement des modalités classiques de mobilisation politique. La démographie joue ici un rôle majeur. Aux dernières élections, en 2017, les post-baby-boomers étaient majoritaires. 59 % des votants n'étaient pas en âge d'être électeurs en 1981. Or le comportement électoral de cette génération est très différent de celui de ses aînés.
En quoi ?
Si l'on dessine à grands traits un portrait-robot des citoyens, on voit émerger trois grandes catégories de personnes. La première est composée d'hommes et de femmes nés avant la Seconde Guerre mondiale. Ces électeurs sont dans une culture politique de « remise de soi », pour reprendre une expression de Pierre Bourdieu. Cette cohorte s'en remet à un parti, comme elle le fait plus généralement de toute autorité. Ses membres envisagent l'horizon de la citoyenneté sous un prisme particulier qui pourrait se résumer par la formule : « On reste à sa place. » Ces générations s'accommodent très bien des institutions de la Ve République qui ont mis en place un régime démocratique dominé par un exécutif fort. Ses membres peuvent voter à gauche comme à droite, mais ils délèguent complètement l'exercice politique à leurs représentants élus.
La génération suivante, celle des baby-boomers, est très différente…
Effectivement. Cette génération a vécu Mai 68 et s'intéresse beaucoup à la politique. Elle a expérimenté, dans les années 70, de nouveaux modes d'action, de nouvelles manières de s'engager. Elle participe fortement aux élections, mais se montre très critique face au personnel politique. Une part de sa citoyenneté se joue sur le mode protestataire : par le biais de manifestations, de boycotts, de pétitions. Les enfants de cette génération diffèrent radicalement de leurs aînés.
Comment ?
Les citoyens nés dans les années 70 et 80, ceux que je désigne sous le terme de post-baby-boomers, entretiennent un rapport très distancié à la politique. Nous sommes ici face à un paradoxe, car ces cohortes très diplômées et grosses consommatrices de médias auraient pu être « surcitoyennes » (une hypothèse proposée par Ronald Inglehart en son temps), mais elles sont d'autant plus circonspectes face au personnel politique qu'elles s'estiment bien informées sur ce petit monde et capables de décoder son mode de fonctionnement. Déçues par des années de promesses non tenues, ayant grandi dans un climat de crise économique perpétuelle, ces post-baby-boomers croient de moins en moins aux promesses électorales, entretiennent un rapport très distant aux élites politiques de gauche et de droite. En un mot, ils constituent une génération (un peu) désenchantée. Ne participant aux suffrages que lorsque ceux-ci leur paraissent déterminants, favorisant donc les scrutins nationaux par rapport aux consultations locales. Attention, cependant, cette génération se mobilise aussi. Mais autrement que par les urnes.
Ces trois catégories qui correspondent à trois générations différentes envisagent-elles le vote différemment ?
Oui. Pour les plus anciens, le vote relève du « devoir ». Pour les baby-boomers, le vote est avant tout « d'intérêt ». Pour leurs enfants, il n'a pas la même importance, car les post-baby-boomers se méfient des modes de participation « dirigés par les élites » (comme l'explique Ronald Inglehart, toujours lui). Les candidats, les enjeux leur semblent imposés, presque fabriqués. Ils se montrent donc moins fidèles au vote, changent facilement de parti. Cela explique que certaines formations partisanes puissent réaliser des scores très différents d'une élection à l'autre.
C'est un électorat très volatil ?
Je dirais plutôt très mobile. Lorsqu'on interroge les millenials, ceux qui sont nés à l'orée des années 2000, on réalise qu'ils déterminent le candidat ou la candidate pour qui ils vont voter... dans la dernière semaine de la campagne. On est loin de la génération « remise de soi » de leurs grands-parents !
Lire aussi: « les jeunes générations ne sont pas vaccinées contre le populisme »
Quels sont les autres traits caractéristiques de ces post-baby-boomers ?
Ils sont davantage dans l'individualisation que dans le collectif. Cela résulte de leur socialisation, à la fois en termes de valeurs mais aussi institutionnellement. Ils ont grandi dans une période où les institutions d'encadrement sont en recul. Sur le plan professionnel, ils sont les plus nombreux à avoir connu des contrats d'intérim ou à durée déterminée. Ils n'ont pas été confrontés à la conscientisation syndicale, à cause de la fluidité de leurs carrières et parce que les syndicats sont de moins en moins présents. Sur le plan des réseaux sociaux, la fragmentation de l'espace public les a conduits à s'intégrer dans des micro-communautés qui sont autant de bulles informationnelles. Leur niveau d'éducation (70 % sont universitaires là où seuls 20 % étaient bacheliers deux générations avant) leur confère une double compétence objective et subjective. Là où leurs aînés ne s'estimaient pas toujours compétents pour juger les politiques, eux se sentent habilités à exprimer un jugement tranché. Leurs références peuvent dérouter. Mais comment s'en étonner si l'on considère que la plupart n'ont pas connu ce qu'était le bloc communiste ? Là-dessus, leur répertoire d'actions est plus large que celui de leurs aînés.
La révolution Internet est-elle passée par là ?
Oui. Les réseaux sociaux autorisent de nouvelles manières de coaguler des groupes. Twitter et Facebook offrent des logiques spécifiques d'action, de partage de l'information. C'est sur cette base que se sont cristallisés des mouvements comme Occupy et Nuit debout, dont les Gilets jaunes sont, dans une certaine mesure, les héritiers.
En 1895, Gustave Le Bon publiait Psychologie des foules, dans lequel il soulignait comment des émotions violentes, véhiculées par la grande presse, peuvent manipuler les masses… À un siècle de distance, un parallèle peut-il être fait avec Internet, selon vous ?
Dans une certaine mesure. Ce qui est intéressant avec Gustave Le Bon, c'est le moment dans lequel il s'inscrit. Celui où la IIIe République, qui s'installe, doit faire face à la réaction. Celui où émerge le monde ouvrier. Et où il faut imaginer un modèle de démocratie représentative fondé sur l'argumentation et la conviction (dans les assemblées). On croit alors que, par le raisonnement, les masses peuvent comprendre vers quoi tend l'intérêt général. Ce que j'appellerais la « ratiocratie ». Gustave Le Bon développe, dans ce cadre, l'idée que l'émotion et la passion véhiculées par les manifestants ne peuvent être que manipulées. L'idée qui s'exprime dans la manifestation des émotions le conduit à délégitimer cette forme d'action. Pourtant, ces manifestations, ces foules exprimaient les difficultés de la condition ouvrière de l'époque. On retrouve l'idée quand Jean-Pierre Raffarin ou Manuel Valls expliquent face aux manifestants que « ce n'est pas la rue qui gouverne ».
Les choses n'ont donc pas beaucoup changé, finalement…
La situation actuelle est très paradoxale. Nous avons des citoyens de plus en plus en retrait face aux leaders politiques mais capables de se mobiliser de manière très rapide pour protester. Leur manière d'envisager l'engagement les pousse surtout à dénoncer une pratique du pouvoir trop centralisée. Il est encore un peu tôt pour tirer tous les enseignements de l'élection de 2017. Mais ce qui est sûr, c'est qu'Emmanuel Macron s'est fait élire, pour une grande partie, sur la promesse qu'il exercerait ses responsabilités présidentielles d'une autre manière que ses prédécesseurs. Le mouvement En marche ! qu'il a créé laissait entendre qu'il y aurait plus d'horizontalité. Cette promesse était aussi dans les plateformes de Benoît Hamon pour le Parti socialiste et de Jean-Luc Mélenchon pour La France insoumise. Elle a été déçue.
Les Gilets jaunes expriment-ils cette déception, selon vous ?
À leur manière.
Éclipsé par Émile Durkheim et un peu oublié aujourd'hui, Gabriel Tarde a étudié de manière approfondie, notamment dans L'Opinion et la Foule (1901), la manière dont se propagent certaines idées « comme une onde ou un courant magnétique » qui transforment des individus que tout sépare en éléments moteurs d'un mouvement populaire. Ces travaux, très influencés par les recherches de l'époque sur l'hypnose et le somnambulisme, vous semblent-ils toujours pertinents ?
Gabriel Tarde développe une idée très intéressante : celle d'une démocratie liquide, d'une très grande fluidité. Ce que fait Internet, qui est à la fois le fossoyeur de la politique et la promesse de son renouvellement. La Toile ouvre, aux citoyens, de nouveaux moyens de participer, permet des logiques de coordination qui n'étaient qu'à l'état d'ébauche à l'époque des réseaux Action Climat ou RESF (Réseaux éducateurs sans frontières). Depuis l'invention du Web, les formes traditionnelles d'association sont devenues obsolètes. On n'a plus besoin d'aller en préfecture pour déposer les statuts d'un mouvement. L'ouverture d'une page Facebook suffit. Ces plateformes permettent le déploiement de logiques affinitaires entre personnes qui ne se connaissent pas. C'est vertigineux, quand on y pense.
C'est aussi inquiétant. Cela remet en question le modèle démocratique classique…
L'accélération du temps, provoquée par cette conscience que l'on peut désormais mobiliser une vaste foule en quelques clics, a une conséquence immédiate. Le discours selon lequel le pouvoir tire sa légitimité des urnes pour cinq ans devient inaudible. La temporalité politique est bousculée. L'impatience suscitée va grandissante.
Les autorités semblent bien en peine d'identifier des interlocuteurs pour entamer des discussions avec les Gilets jaunes. Chaque fois qu'un « porte-parole » modéré accepte de dialoguer avec le gouvernement, le mouvement semble le désavouer. Quel regard le sociologue porte-t-il sur cette colère inextinguible ? Pour reprendre le vocabulaire de Tarde, les masses n'auraient-elles plus d'« âme collective » ?
Je serais tenté de nouveau ici de me référer aux travaux de Ronald Inglehart, pour qui l'humanité a connu une grande révolution silencieuse : celle de l'individuation. Un phénomène qui se traduit par la mise en avant de soi et qui explique le succès rencontré par le mouvement féministe et, plus généralement, par tous les mouvements de revendication des minorités. Cette individuation, qui conduit à une forme d'individualisation des comportements, n'est pas à confondre avec la montée de l'individualisme au sens où elle ne s'oppose pas à un engagement militant ni à des valeurs centrées uniquement sur soi. Mais elle conduit assez naturellement à une forme de militantisme « post-it », comme l'a théorisé Jacques Ion, c'est-à-dire à un engagement pour une cause très spécifique et temporaire…
Voulez-vous dire que les Gilets jaunes sont le stade ultime de cette révolution ?
Avec les Gilets jaunes, nous sommes bien face à une véritable révolution... sociologique en ce sens qu'ils essayent de remettre en cause la loi d'airain de l'oligarchie telle qu'elle a été formulée par Robert Michels. Cette idée selon laquelle toute organisation finit par sécréter une élite, à se choisir des dirigeants ou des représentants qui s'imposent d'autant plus facilement qu'ils disposent des codes culturels ad hoc. Le mouvement Podemos en Espagne en était l'ébauche. Nuit debout en avait été une première adaptation en France, mais dans un contexte différent : son public était urbain et très diplômé. L'expérience des Gilets jaunes dira si ce modèle peut s'imposer dans la durée.
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Quand la TV publique commence à manipuler les images cela donne ceci...
Je cite...
C'est donc une erreur humaine sans volonté?
La fin prochaine de ce gouvernement s'annonce...
Je cite...
#GiletsJaunes
Aucune volonté de masquer cette pancarte dans #jt1920 @JTweFrance3 hier soir.
C’est une erreur humaine. Nous en avons identifié l’origine.
Cela ne se renouvellera pas.
C'est donc une erreur humaine sans volonté?
La fin prochaine de ce gouvernement s'annonce...
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Christophe a écrit :Quand la TV publique commence à manipuler les images cela donne ceci...
...
Un peu léger en matière de preuve, mais il y a longtemps que dans ce fil des affirmations sont faites en ne s'en tenant plus à aucune vraisemblance.
La politique nous fait tomber bien bas, dans des propagandes claniques consternantes, quelque soit le camp. On est loin du potager.
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Euh si un aveu (j'ai cité le tweet du compte officiel de FR3!) n'est pas une preuve pour toi, bin ton cas est désespérant!!!
Aucune propagande là...mais une manipulation médiatique de plus!
En plus elle était grossière!!! Sérieusement ils auraient pu être plus fin dans leur bidouille!
En parlant de manipulation, le site subit une ATTAQUE DDOS depuis hier 15h.
Vous avez certainement remarqué des lenteurs
J'ai identifié le problème...c'est en cours de résolution!
C'est peut être lié à l'article que je viens d'écrire: https://www.econologie.com/cadeau-600-m ... enus-2019/
Faut pas toucher aux banques...
Aucune propagande là...mais une manipulation médiatique de plus!
En plus elle était grossière!!! Sérieusement ils auraient pu être plus fin dans leur bidouille!
En parlant de manipulation, le site subit une ATTAQUE DDOS depuis hier 15h.
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J'ai identifié le problème...c'est en cours de résolution!
C'est peut être lié à l'article que je viens d'écrire: https://www.econologie.com/cadeau-600-m ... enus-2019/
Faut pas toucher aux banques...
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Re: Gilets Jaunes: l'appel du 17 novembre est-t-il justifié? #GiletsJaunes
Christophe a écrit :...
En parlant de manipulation, le site subit une ATTAQUE DDOS depuis hier 15h.
Vous avez certainement remarqué des lenteurs
J'ai identifié le problème...c'est en cours de résolution!
...
Oui, j'ai bien remarqué le problème des lenteurs, mais hier aussi.
Attaqué par qui ? Macron veut te museler ? ou Poutine ?
Ou alors c'est le GIEC qui veut m'empêcher d'évoquer la fable du réchauffement anthropique !
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