Exnihiloest a écrit :Son augmentation participe même au reverdissement de la planète plus vite que la déforestation.
Une fois de plus tu biaises la véritable information pour faire une généralisation opportuniste au service de tes mensonges...
A ce sujet, les chercheurs écrivent : «Bien que les efforts de plantation d’arbres, avec l’initiative de la Chine d’une grande muraille verte, améliorent la capacité de notre planète à absorber le carbone atmosphérique, le verdissement obtenu grâce à l’agriculture intensive n’a pas le même effet, selon Victor Brovkin de l’institut météorologique Max Planck, coauteur de notre papier. A la place, le carbone absorbé par les récoltes est rapidement relâché dans l’atmosphère.»
«Cette croissance globale [de la couverture arborée] résulte d’une perte nette entre les tropiques, qui est plus que compensée par un gain net hors des tropiques», écrivent les chercheurs. Qui estiment que ces évolutions sont à 60% liées aux activités humaines (déforestation, intensification de l’agriculture, reforestation etc.) et pour le reste à des facteurs indirects, «comme le changement climatique».
Les scientifiques remarquent une augmentation de la couverture arborée dans les climats tempérés, mais aussi dans les régions boréales ou en montagne, conséquence du réchauffement climatique : «Le réchauffement facilite la pousse d’une végétation boisée dans le nord-est de la Sibérie, dans l’ouest de l’Alaska et dans le nord du Québec», notent-ils par exemple.
46% d’arbres en moins depuis les débuts de l’humanité
Il est donc probable, au regard des études citées, qu’il y a effectivement plus d’arbres sur terre qu’il y a vingt ans (y compris en raison du réchauffement climatique). En regardant sur un temps plus long, le résultat s’inverse. En 2015, un article – lui aussi publié dans Nature – évoquait une diminution de 46% du nombre d’arbres depuis le début de la civilisation humaine.
https://www.liberation.fr/checknews/201 ... ns_1732974Un recours massif à l’irrigation, aux fertilisants et à la mécanisation
Or, ce type de culture est beaucoup moins favorable pour l'environnement. « Si le reboisement comme celui observé sur la Grande Muraille Verte ou dans les pays d'Europe de l'Est augmente le stockage de CO2, il n'en n'est pas de même pour les champs cultivés, dont le CO2 qu'ils absorbent est relâché rapidement dans l'atmosphère », explique Victor Brovkin, de l'Institut Max-Planck pour la météorologie et coauteur de l'étude. D'autre part, cette agriculture intensive s'est largement développée au prix d'une rotation accrue des cultures, d'un pompage intempestif des nappes d'eau souterraines et d'une utilisation massive de fertilisants et pesticides. Les deux pays arrivent ainsi en tête des premiers consommateurs d'engrais dans le monde, et le Brésil suit exactement la même tendance (ce dernier empiète en plus sur ses forêts primaires pour étendre ses cultures). Si plus de verdure aboutit à un épuisement des réserves d'eau, un appauvrissement des sols et une pollution des rivières, il n'y a pas de quoi se réjouir.
Une précédente étude basée sur les observations satellites avait émis l'hypothèse que l'augmentation de la couverture végétale était majoritairement attribuable à la hausse du niveau de CO2 atmosphérique, favorable à la croissance des plantes. « Nous montrons ici que le rôle de l'Homme est bien plus important que ce qu'on pensait », atteste Ranga Myneni. Et il ne fait pas toujours les bons choix. Une autre étude parue en 2018 dans Nature montrait ainsi les effets pervers des plantations massives de conifères en Europe.
https://www.futura-sciences.com/planete ... lle-75039/
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