Christophe a écrit :Sans rire, l'acier (et la structure complete je pense) a sans doute tout de même été fragilisée par l'impact des l'avion...150 Tonnes à 500 km/h c'est pas rien comme énergie cinétique.
[]
En parlant de flamme, vous pensez qu'il serait possible d'"analyser" les flammes (couleur, comportement, vitesse...) des impacts des avions? Ceci afin de savoir ce qui a brulé (kerozene ok mais peut être "autre chose" afin de fragiliser encore plus les tours ???)
Oui ce n'est pas rien, mais c'était dans le cahier des charges au moment de la construction (modèle Boeing 707 je crois en 1970). Il suffit d'ailleurs de regarder la tour après impact: elle "monte toujours bien droit vers le ciel". Elle n'est PAS tordue. 99% de l'âme centrale et 90% du treillis périphérique sont encore bien en place, ni tordus, ni ramollis.
Pour la couleur des flammes, on peut se baser sur la loi du déplacement de Wien du corps noir : lambda T = 3000 µm.K.
Les couleurs rouge/orangé (800 nm) correspondent à environ 4000°C, mais cette couleur est présente uniquement dans le kérozène qui crame à l'extérieur et ne reste pas: la résistance thermique du bâtiment fait que cette température ne le pénètre que très peu et superficiellement (le verre est très mauvais conducteur thermique).
Par ailleurs, comme c'est un feu "d'extérieur", contrairement à un four, la température baisse très vite et la couleur disparaît. Au centre de la tour, le feu ne monte pas non plus en température car il manque rapidement d'oxygène pour l'alimenter convenablement.
On voit très clairement de la fumée blanche et noirâtre un peu partout après autour des impacts, cela veut dire qu'il n'y a pas de "belles flammes chaudes bien alimentées en oxygène". Même des gens se baladent au milieu de tout ça... Donc la température moyenne dans l'incendie ne dépasse par 1000°C "en gros". Rien de quoi faire céder comme un chateau de cartes des milliers de poutrelles minutieusement assemblées.
Même dans l'hypothèse où un étage aurait cédé, la tour n'aurait pu tomber ainsi bien droit jusqu'en bas : le haut aurait basculé, le bas serait resté en place. Les effet "béliers" d'écrasement successifs étage après étage ne fonctionnent qu'avec les méthodes des démolisseurs, qui prennent une sacré peine pour l'obtenir...
Et cette tour n°7, non impactée, non incendiée au kérozène... Qui tombe subitement, bien droit et "toute seule" après toutes les autres. Elle a été clairement tirée à l'explosif, ou alors qu'on m'explique, mais autre chose que des salades !!