Remundo a écrit :
Oui ce n'est pas rien, mais c'était dans le cahier des charges au moment de la construction (modèle Boeing 767 je crois en 1970). Il suffit d'ailleurs de regarder la tour après impact: elle "monte toujours bien droit vers le ciel". Elle n'est PAS tordue. 99% de l'âme centrale et 90% du treillis périphérique sont encore bien en place, ni tordus, ni ramollis.
Les couleurs rouge/orangé (800 nm) correspondent à environ 4000°C, mais cette couleur est présente uniquement dans le kérozène qui crame à l'extérieur et ne reste pas: la résistance thermique du bâtiment fait que cette température ne le pénètre que très peu et superficiellement (le verre est très mauvais conducteur thermique).
On voit très clairement de la fumée blanche et noirâtre un peu partout après autour des impacts, cela veut dire qu'il n'y a pas de "belles flammes chaudes bien alimentées en oxygène". Même des gens se baladent au milieu de tout ça... Donc la température moyenne dans l'incendie ne dépasse par 1000°C "en gros". Rien de quoi faire céder comme un chateau de cartes des milliers de poutrelles minutieusement assemblées.
Oui, la tour était prévue pour résister à l'impact, mais l'effet de l'incendie de 20 ou 25 tonnes de carburant n'a pas été envisagé car rien ne résiste à un feu d'hydrocarbure prolongé (contraîrement à ce qui est dit, dans un lieu clos suffisament alimenté en air (c'était le cas vu que les vitres ont toutes été soufflées) ça monte très facilement à plus de 1000°C et à ces t° l'acier devient mou comme du chewing gum...
Moi je me souviens très bien des exercices incendie sur des hydrocarbures et je vous garantis que ça chauffe autrement plus dur que pour un feu classique, l'avion d'exercice feu, une maquette en tôle, chauffait au rouge clair visible en plein soleil (+ de 900°C) et pourtant on utilisait peu de carburant...
La fumée qui sortait latéralement normal aussi, c'est l'air comprimé pas la réduction des volumes qui s'échappe...
Non je ne vois toujours rien...quand au 2-3 poutrelles coupées, faut pas oublier que les oxycoupeurs ont beaucoup travaillé sur le chantier pour découper les ferrailles entremêlées, pas nécessairement à angle droit...et en effet, la coupe à l'explosif est très nette,rien à voir avec une coupe à l'oxycoupeur...
Quand au "noyau central", ben justement, contraîrement aux tours Européennes, là il n'y en avait pas, juste les cages d'ascenseurs...