Le gaz non conventionnel bouleverse la donne énergétique

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Christophe
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par Christophe » 09/12/10, 11:00

"Bonne nouvelle" y a des gisements de gaz de schiste en France métropolitaine...

Du gaz de schiste au pays de José Bové ?

2010, année fossile pour le ministère du Développement durable ? Après la découverte d’un permis délivré en catimini à une compagnie britannique pour rechercher des hydrocarbures au large de Marseille, l’attention se porte sur Schuepbach Energy LLC, autorisé à prospecter sur une zone de 4 414 kilomètres carrés allant de la Lozère aux Bouches-du-Rhône. « Serait-ce à dire qu’il y a du pétrole sur le Larzac ? La réponse est non, mais il y a du gaz de schiste ou, comme l’appellent les Américains, du shale gas », explique la Dépêche du Midi.


Suite source: http://www.terra-economica.info/La-pros ... 12910.html
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par jlt22 » 22/12/10, 21:19

Les dangers de l'exploitation des gaz de schistes.

Un documentaire(en 7 vidéos) qui fait froid dans le dos:

http://www.dailymotion.com/playlist/x1ho4n_contre-illuminateur_gazland-dangers-gaz-de-schiste/1#videoId=xg7gbi

Mirroir youtube: https://www.econologie.com/gasland-video ... -4335.html


et pourtant la France délivre des permis d'exploration en toute opacité et sans débat public:

http://www.20minutes.fr/article/642831/planete-le-debat-extraction-gaz-schiste-fracturation-hydraulique-gagne-france
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dedeleco
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par dedeleco » 22/12/10, 22:55

Un scandale de plus du même niveau que le Mediator et médicaments dangereux, de donner, à la clique pétrole autour de Bush, des autorisations secrètes en catamini sans débat ni accord des populations qui vont supporter les nuisances, maisons fissurées par affaissement miniers jamais indemnisés, toxicité des produits et pétrole qui ressortent avec l'eau des sources avec maladies, risque de déclencher des tremblements de terre en perturbant violemment les failles, etc..

Il y a partout sous terre du pétrole et des carburants fossiles de quoi réchauffer la terre avec trop de CO2 ( même trop pour les sceptiques comme C Allégre!) et même bruler plusieurs fois tout notre oxygène qui permet de respirer !! ce que personne ne dit et pourtant évident avec 600millionds d'années de stockage de carbone biotique et le carbone abiotique resté dans la terre comme dans pas mal de planètes solaires !!!!
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par jlt22 » 23/12/10, 00:29

Si la France se met à l'exploiter, le grenelle de l'environnementrisque d'en prendre un coup.

GAZ DE SCHISTE : LE TRÉSOR EMPOISONNÉ DU SOUS-SOL FRANÇAIS
Discrètement lancée en France, la course aux gaz de schistes pourrait donner au pays son indépendance énergétique mais lui coûter un désastre écologique.
Dans le nord du Texas le gisement de Barnett Shale a éveillé une nouvelle ruée vers l’or gris. Chaque mois des milliards de m3 de gaz sont extraits des couches profondes de roches de schistes sous la ville de Fort Worth. Des torrents de gaz drainés par des milliers de camions. Une activité qui, ajoutée aux rejets des raffineries, pollue plus que le tout le trafic automobile de cette ville de 725 000 habitants selon un rapport réalisé par le professeur Al Armendariz en janvier 2009, nouvel administrateur de l’EPA (Agence de protection de l’environnement américaine). Ce précieux gaz, certains des habitants de Fort Worth l’ont retrouvé jusqu’à la sortie de leur robinet. Leur eau même contient des traces de produits chimiques injectés dans les puits de gaz, selon des analyses indépendantes menées parle documentariste américain Josh Fox. Nouvel arrivant dans cet Eldorado énergétique, Total a acquis début 2010, 25 % du plus gros exploitant de la Barnett Shale,Chesapeake, pour un montant de 600 millions d’euros et prévoit d’investir 1 milliard supplémentaire pour de nouveaux puits. Sans compter les engagements financiers que le groupe pétrolier prévoit en France.
Depuis le début du printemps le géant pétrolier français et le Texan Schuepbach sont libres d’explorer 9672 km² dans le Sud de la France, un terrain de prospection grand comme la Gironde.Signés par Jean-Louis Borloo, trois permis exclusifs de recherche (Permis de Montélimar ; Permis de Nant, Permis de Villeneuve de Berg)) dessinent un gigantesque V de Montelimar au Nord de Montpellier, remontant à l’Ouest le long du parc naturel des Cévennes. Pour obtenir deux des trois permis, l’Américain a cependant du rassurer les autorités françaises en s’alliant à GDF : “S’il y a un problème, ils sont juste là”, nous dit Charles Lamiraux, géologue à la direction générale de l’énergie et du climat (ministère de l’écologie) et en charge du dossier, en pointant la tour du gazier français depuis son bureau dans l’Arche de La Défense.Encore novices dans l’exploitation des gaz de schistes, les groupes français ne peuvent se passer de partenaires américains, les seuls à maîtriser la technique clef d’extraction de ces nouvelles ressources.

Avant, pour les gaziers, la vie était facile : un forage vertical de quelques centaines de mètres jusqu’à une poche, et le gaz remontait tout seul à la surface. Avec l’explosion de la demande, ces gaz dits conventionnels sont de plus en plus difficiles à trouver. Cette raréfaction a poussé les exploitants à creuser toujours plus loin et toujours plus profond… jusqu’à plus de 2000 mètres pour récupérer des micropoches de gaz emprisonnées dans un mille feuilles de roches de schiste. Or,ces nouveaux gisements représentent une manne considérable, présente dans le sous-sol d’un bout à l’autre de la planète selon le rapport du géant italien de l’énergie E.ON : des milliers de milliards de mètres cubes de gaz en Europe, sept fois plus en Amérique du Nord et plus encore en Asie et en Australie… De quoi flamber encore pendant quelques décennies sans besoin d’énergies renouvelables. Tout ça grâce à la technique révolutionnaire de fracturation hydraulique mise au point par le géant de l’armement texan, Halliburton. Un procédé efficace mais brutal.
A 2500 m de profondeur, c’est un petit tremblement de terre : pour réunir les micropoches en une unique poche de gaz, un explosif est détonné pour créer des brèches. Elles sont ensuite fracturées à l’aide d’un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques propulsé à très haute pression (600 bars) qui fait remonter le gaz à la surface avec une partie de ce “liquide de fracturation”. Chacun de ces “fracks” nécessite de 7 à 15 000 mètres cube d’eau (soit 7 à 15 millions de litres), un puits pouvant être fracturé jusqu’à 14 fois.
Selon la couche de schiste, un puits peut donner accès à des quantités de gaz très variables, précise Aurèle Parriaux, docteur en géologie de l’ingénieur à l’université polytechnique de Lausanne. Pour être sûr de rentabiliser un champ il faut une forte densité de forage.
Dans le Garfield County (Colorado), le désert s’est hérissé de puits de gaz de schiste tous les 200 mètres.

Chacun des points blanc sur la carte est un puits d'extraction de gaz de schiste
Pour chaque “frack”, deux cents allers retours de camions sont nécessaires au transport des matériaux de chantier, de l’eau, puis du gaz. De quoi transformer n’importe quelle nationale en autoroute. Sans compter les rejets de CO2 des raffineries, le bruit généré par le site et la transformation du paysage environnant.
Loin des ambitions affichées par le Grenelle de l’environnement, la fracturation hydraulique va à l’encontre de nombreux engagements pris par le ministre de l’écologie Jean Louis Borloo, qui a signé l’attribution des permis de recherche. Parmi les objectifs de ce Grenelle, améliorer la gestion des émissions de gaz à effet de serre grâce à la réduction de la circulation automobile, protéger les sources d’eau potables et les zones d’écosystèmes sensibles.
Si l’exploitation devait commencer dans les frontières définies par les permis, ce serait plus d’un paragraphe du Grenelle de l’environnement qui serait piétiné. Pour ce qui est des quantités d’eau à mobiliser, le choix de la région, frappée de sécheresse endémique depuis plusieurs années (notamment en Drôme et en Ardèche), est loin de satisfaire au principe de préservation des ressources en eau énoncé à l’article 27 du Grenelle :
Le second objectif dans ce domaine est de garantir l’approvisionnement durable en eau de bonne qualité propre à satisfaire les besoins essentiels des citoyens. A ce titre, l’Etat promeut des actions visant à limiter les prélèvements et les consommations d’eau. Il participe, en s’appuyant sur les acteurs compétents, à la diffusion des connaissances scientifiques et des techniques visant à une meilleure maîtrise des prélèvements et des consommations finales d’eau pour l’ensemble des usages domestiques, agricoles, industriels et de production énergétique.
Le risque est clairement identifié comme on nous le confie au ministère de l’Ecologie : “le problème de l’approvisionnement en eau nécessaire à l’exploitation des gaz de schiste se posera à un moment ou à un autre.”
Dans le document de référence remis aux autorités, Total et Schuepbach assurent prendre toutes les précautions nécessaires pour minimiser l’impact des recherches de gaz de schiste sur l’environnement. Malgré la cimentation des puits, les bourbiers avec films plastiques et autres sécurités mises en place pour empêcher la contamination, la notice d’impact précise la nécessité de réaliser au préalable une étude hydrogéologique, le forage pouvant traverser des nappes phréatiques. Le risque, comme l’ont expérimenté les riverains de la Barnett Shale au Texas, c’est la contamination des eaux souterraines par les polluants inclus dans le liquide de fracturation. Séverin Pistre, chercheur en hydrogéologie aulaboratoire hydrosciences de Montpellier, souligne la fragilité des sources dans la région :
il y a beaucoup de problèmes de protection des captages d’eau du fait des aquifères karstiques qui peuvent réagir de façon très violente aux polluants. Selon l’endroit où le fluide pénètre la nappe phréatique, sa vitesse de propagation peut aller de 1 à 1000. Dans certain cas, il peut ainsi parcourir des centaines de mètres par jour dans les sous-sols.
Mais Total a tout prévu : en cas de nuisances, la notice d’impact donne aux habitants “la possibilité d’introduire un dossier auprès du Mécénat Total pour des actions patrimoniales ou culturelles”. L’honneur est sauf !
La priorité reste néanmoins à l’investissement : pour obtenir les permis, Total s’est engagée à dépenser 37 800 000 euros sur cinq ans pour sa zone d’exploration. Schuepbach quant à elle, a promis d’investir sur trois ans 1 722 750 euros pour les 4414 km² du permis de Nant et 39 933 700 pour le permis de Villeneuve de Berg et ses 931 km², soit 14319€ par km² et par an.
L’investissement dépend du degré de certitude que les entreprises ont de trouver des gisements de gaz, précise Charles Lamiraux. En Ardèche, des forages anciens permettent d’affirmer qu’il y a des réserves profondes que nous ne pouvions pas exploiter jusqu’ici. Peut-être même du pétrole.
Une éventualité qui pourrait expliquer certains investissements de dernière minute : Total E&P, abandonnée sur le permis de Montélimar par Devon Energy, n’a pas hésité à racheter la filiale française du groupe (non sans avoir obtenu l’aval du ministère de l’Ecologie). La rumeur veut que Chesapeake, basée à Oklahoma City, devienne le nouveau partenaire technique du pétrolier français. La même entreprise dans laquelle Total a pris en janvier dernier une participation de 25%.
Même si aucun des acteurs n’avoue encore d’ambition d’exploitation réelle, les investissements mis en place laissent entrevoir une stratégie à long terme.
Pour l’instant nous en sommes à une phase d’analyse de données par nos géologues, explique-t-on chez Total. Si les résultats de la phase de prospection de cinq ans sont positifs, il faut en général quatre ans de plus pour mettre en place l’extraction d’hydrocarbures. Cependant, pour les gaz de schiste, le forage des puits peut être très rapide et extensif.
Le PDG de Total lui-même Christophe de Margerie n’a pas caché que lorsqu’il prenait pied sur les gisements texans cela “permettra à Total de développer son expertise dans les hydrocarbures non conventionnels pour poursuivre d’autres opportunités au niveau mondial.”
Si des géants comme Exxon Mobil n’hésitent pas à acheter pour 41 milliards de dollars un exploitant régional de la Marcellus Shale, le marché reste aujourd’hui dans une phase spéculative.
La situation dans les gaz de schiste aujourd’hui est assez comparable à celle de la bulle internet : actuellement, le gaz naturel se vend autour de 4$ le Gjoule mais coûte à peu près 6$ le Gjoule à produire, expliqueNormand Mousseau, titulaire de la chaire de recherche du Canada en physique numérique de matériaux complexes et auteur du livre “La révolution des gaz de schistes”.
Des petites compagnies texanes ou albertaines se positionnent pour se faire racheter par des acteurs majeurs du secteur : le pétrole est de plus en plus difficile à trouver et le gaz pèse de plus en plus lourd dans les comptes d’exploitation.Bien plus que les bilans financiers d’une poignée de magnats du pétrole, c’est peut-être l’indépendance énergétique de nombreux pays qui se joue ici. Ces gisements non conventionnels remettent en cause la suprématie gazière de la Russie et des pays du Golfe et pourraient redessiner la carte du monde des hydrocarbures. Quitte à faire courir des risques environnementaux aux habitants, dépassant de loin les bénéfices énergétiques de l’exploitation des gaz de schiste.
Carte réalisée par Marion Boucharlat pour Owni
Photos FlickR CC Travis S. ; Rich Anderson ; Jeromy.
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Source:

http://ownipolitics.com/2010/12/07/gaz-de-schistes-le-tresor-empoisonne-du-sous-sol-francais/
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par Christophe » 13/01/11, 11:21

Une autre vidéo:

Bonjour à tous

Voici un documentaire en anglais sur les gaz de schiste, réalisé par une équipe britannique, qui conclut que les risques pour l’environnement et la santé des gens et des animaux sont beaucoup trop élevés. De plus, la dévaluation des propriétés constitue des pertes financières importantes qu’il faut comptabiliser, sans parler de la perte de tranquilité et de qualité de vie. Et la cerise sur le Sunday (sur le gâteau pour les Européens) c’est que la formation de Marcellus aux États-Unis (où sont les gaz de schiste) contient une grande quantité de produits radioactifs qu’on monte à la surface! Voir

http://www.linktv.org/video/6258/fracki ... told-story

http://www.youtube.com/watch?v=dEB_Wwe-uBM

À la fin du documentaire, on mentionne que l’exploitation des gaz de schiste est «une catastrophe en devenir».


Bien cordialement

Pierre Langlois, Ph.D.


Rappel de l'autre sujet sur les gaz de schiste: https://www.econologie.com/forums/gaz-de-sch ... t9986.html
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par Christophe » 21/01/11, 19:53

L'exploitation du gaz de Schistes se précise en France...

La démocratie à l'épreuve des gaz de schistes

Monsieur Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhônes-Alpes, appelle l’attention de Madame la Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conséquences écologiques désastreuses que pourraient avoir la recherche des gaz de schiste dans la vallée du Rhône.

Dans une question écrite à la Ministre de l'écologie, Monsieur Queyranne rappelle que, sans concertation aucune avec les collectivités locales situées dans une zone géographique s’étendant de Valence Sud à Montpellier, soit environ 4 327 km carrés, le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer a octroyé, le 1er mars 2010, deux permis exclusifs de recherche de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux aux sociétés Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS et par ailleurs aux sociétés GdF-Suez et Schuepbach Energy LLC.

Le président de la région Rhônes-Alpes exprime son inquiétude sur la dangerosité écologique et environnementale est avérée : "la technique consistant en l’injection de millions de mètres cube d’eau, de sable et d’additifs chimiques destinés à casser les schistes et libérer le gaz, transforme l’eau utilisée en déchets industriels qui pour une grande quantité resteront dans le milieu naturel. Je veux rappeler que le fleuve Rhône est depuis de nombreuses années pollué aux PCB et qu’à ce jour, aucune mesure réellement concrète n’a été prise pour combattre cette pollution des eaux courantes, des nappes phréatiques et du monde animal."

Il rappelle que la Région Rhône-Alpes, étant engagée dans une forte action en faveur du climat et conjointement avec l’Etat dans un Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie, elle ne peut accepter d’être un terrain d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux qui aura pour première conséquence, à court et moyen terme, de devenir un vaste secteur géographique pollué de métaux lourds particulièrement toxiques.

En conséquence, Monsieur Queyranne demande au gouvernement de procéder à l’annulation du décret du 1er mars 2010, afin que la Région Rhône-Alpes, pilote en matière d’environnement ne devienne pas un territoire contrevenant aux recommandations du Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux (PREDE) qui préconise notamment « la réduction à la source des déchets par la limitation des quantités produites », réduction qui sera impossible à réaliser lors de l’exploitation du gaz de schiste.


http://www.ddmagazine.com/201101212103/ ... istes.html
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par Capt_Maloche » 29/01/11, 15:46

Sujet à suivre les gars

ce serait bien de recenser la liste géographique de ces forages en FRANCE

Je n'ai pas le temps de vous extraire les cartes de ce document, mais c'est intéressant : https://www.econologie.info/share/partag ... MvIsIy.pdf

Source: http://www.p-plum.fr/
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par Christophe » 29/01/11, 17:35

Sympa le .pdf light tout en faisant le tour.

Pour la carte suffit de demander:

Image

Aussi la technique est loin d'être récente en témoigne le nombre de permis d'exploitation (marrant qu'on en ait jamais entendu parlé avant...):

Image

La différence est que le gaz de schiste est peut être maintenant bien plus concurentiel...et donc que son exploitation va exploser et donc on en parle...

Erratum : non après vérif il s'agit de l'intégralité des permis pour les hydrocarbures...c'est la croissance depuis 2007 qui traduit probablement l'explosion des gaz de schiste !
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par jlt22 » 29/01/11, 19:26

La carte des sites de prospection des gaz de schistes en France,
le sud de la France est concerné, mais le nord et l'est aussi.

http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=208010130760449098901.000499a3f1d75f9860843&ll=47.070122,2.8125&spn=10.478129,18.676758&z=5&source=embed
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par elephant » 29/01/11, 20:18

C'est assez fou ce qui vous arrive en France ! En Belgique, pour la moindre station service ( réglementation "sur les établissements insalubres et dangereux" ) ou porcherie industrielle, voire m^me pour une cabine haute tension, il y a enquête publique et " étude d'incidence" obligatoire.
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be

 


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