Oh la la... Allez, dans l'ordre...
- Non, aucune autopsie approfondie ne peut, sauf quelques rares situations, déterminer les causes d'un cancer avec certitude.
Il ne s’agit pas
que de cancer comme si seule cette pathologie devait être prise en compte !
Par contre, en cas d'exposition collective, comme à Tchernobyl, une étude statistique met facilement en évidence l'impact d'un phénomène; d'une épidémie de grippe aussi d'ailleurs.
Sauf que lorsque les « sacrifiés » aux organes rongés, liquéfiés, n’étaient pas des statistiques de planqués, mais de vrais humains, en situation réelle !
Et effectivement, la situation de Tchernobyl était tout à fait nouvelle pour les organismes, non pas "nucléaires", mais de santé,
Oh, la la ! Tu prends tes fantasmes pour la réalité. Les victimes de nos explosions dans le désert, très loin de celles-ci n’ont vu apparaitre des pathologies (toutes semblables comme par hasard), que des années plus tard et que tout doucement les autorités commencent, enfin, à reconnaitre.
et a permis de tirer un certain nombre d'enseignements sur les expositions à de faibles doses de radioactivité.
Tout dépend de ce qui est appelé faible radioactivité. Les mesures faites dépassaient très largement les doses admissibles de l’époque, lis donc le crime de Tchernobyl qui donne des mesures réelles. Les hypocrites considéraient que si la dose subie ne dépassait pas le cumul d'une irradiation annuelle, naturelle, c'est que tout allait pour le mieux! Lis donc le crime de Tchernobyl!
Accessoirement, à cette époque, l'URSS n'était plus le "bloc soviétique", mais un état en déliquescence incapable de "filtrer les ONG"...
Ca c’est le seul point réel dans ce que tu dis, mais malgré ce bazar, les sacrifiés ont bel et bien été éloignés des centres de traitements pour ne pas effrayer les populations sur place, quant aux conséquences des radiations mortelles.
- les "sacrifiés" (en réalité les "liquidateurs", qui sont intervenus directement sur le site) n'ont pas tous disparu,
loin de là (même si la partition rapide en 3 pays fait qu'on a perdu la trace de la majorité),
C’est beau les formules pudiques et hypocrites! des journalistes ont retrouvé leurs traces, alors que les autorités savaient exactement qui et où avaient été évacués ces sacrifiés. Les liquidateurs étaient bel et bien sacrifiés d’office! Faute de combinaisons anti radiations, on leur avait fait revêtir des combinaisons de protection contre les risques sanitaires biologiques, voir sans rien (ce qui ne changeait pas grand-chose. !)
mais les 200 000 qui ont été suivis permettent déjà de sérieuses études épidémiologiques.
Les 200.000 faisaient partie des moins touchés et ont servi de cobaye d’observation (en vrai grandeur) puisqu’il n’existait rien pour les soigner et encore moins les guérir.
Quant aux victimes indirectes, elles ont été, globalement et finement, étudiées, notamment les enfants, pour qui l'étude de l'OMS fournit tous les chiffres (dont 15 décès).
Même chose! Il y a ceux qui écrivent, au loin, des chiffres sur des feuilles et ceux qui étaient au charbon, au milieu des victimes (pas exclusivement des morts immédiats)
Tout ce que tu racontes par ailleurs (y compris la Corse) n'apparait en aucune façon sur les études statistiques: rien dans les mesures faites n'autorise à parler d'une incidence particulière d'une atteinte touchant telle ou telle région. Soit tu as fait une étude démontrant l'inverse, et il faut nous fournir tout cela, soit il ne s'agit que de purs fantasmes de ta part...
Pas étonnant, le nuage radioactif s’était arrêté pile aux frontières, évidemment ! Il ne savait pas qu’il fallait un passeport pour franchir les frontières.
-
les populations des zones contaminées sont celles qui ont refusé de partir, pas celles qui y seraient revenues;
Une partie a refusé de partir
de suite après l’explosion car les gens ne voyaient pas d’effets particuliers sur eux-mêmes et leurs enfants comme cela se voit lors d’épidémies biologiques. Tout est question de dates prises en compte.
de la même façon, la faune et la flore (qui n'ont pas été évacuées elles) ne se sont jamais mieux porté que depuis que l'homme leur fiche la paix... Pas de déclin catastrophique, pas d'apparition de monstres, pas de mutations effrayantes, mais une nature qui reprend ses droits...
Elles ne sont revenues que récemment, progressivement, mais elles ne mesurent pas leur taux d’irradiation qui diminue progressivement par diffusion dans l’environnement, comme pour les bombardements nucléaires du Japon. Quand un territoire se libère d’ennemis potentiels, la zone se trouve progressivement réappropriée (sans nucléaire en cause)
Les discours catastrophistes, voire apocalyptiques, brandis par les anti-nucléaires de service se sont révélés complètement faux, voire induisant de véritables erreurs très dommageables pour toutes les populations concernées.
Quelles erreurs dommageables ? Lis donc le crime de Tchernobyl qui démontre les faussetés des affirmations des autorités voulant rassurer les populations apeurées.
Face à une telle catastrophe, la pire attitude à avoir, c'est celle d'induire panique et catastrophisme, ajoutant au final des victimes au nombre de celles dues à la catastrophe elle-même. L'irrationnel n'a jamais aidé dans les situations difficiles...
Tu rêves ou quoi ? Le dernier tsunami n’a pas induit de fausse panique. Le catastrophisme se vérifiait sous leurs yeux, dans leur chair, dans leur cœur, dans leur âme par la perte de leurs êtres chers et accessoirement de leurs biens comme toutes les catastrophes d’ailleurs. Tu confonds crier au feu dans une salle de cinéma créant une panique faisant des victimes dues à celle-ci et des populations pouvant se déplacer aisément d’un point A à un point B, sans panique, ni victimes. Or les catastrophes naturelles se voient, l’irradiation mortelle est invisible, c’est toute la différence !
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré