"A une condition : qu'une montée importante du prix du baril n'engendre pas plus vite que prévu cette situation de cherté et de pénurie recherchée par la surtaxation. Car dans ce cas, la surtaxation devient inutile. "
ça c'est certain la taxe permetrait d'amortir le choc donc faudra l'adapter en fonction du prix d'orgine sinon c'est débile. Mais il ne faut oublier qu'à cause de spéculations, le pétrole pourrait baisser temporairement alors quelqu'un qui a investi beaucoup pour consommer moins risquerait d'avoir des problèmes alors il pourrait apprécié comme les autres d'ailleurs une baisse d'impot/TVA ou autre, alimenté par les bénéfices de la taxe sur le pétrole qui serait élevée si le pétrole n'est pas cher.
* "Alors s'il est vrai que même sans surtaxe nous risquons une telle récession, tôt ou tard, je vois mal des Etats prôner la décroissance, qui fatalement doit engendrer des baisses de rentrées fiscales, des pertes d'emploi, des entreprises qui perdent des marchés, ......etc, bref une refonte totale de nos sociétés, donc une instabilité politique et donc une situation embarassante pour nos dirigeants".
Si l'augmentation du prix du pétrole apporte la récession c'est en grande partie parce que notre argent (notre travail) part à l'étranger pour payer ce pétrole. Avec une taxe, une partie de l'argent (notre travail) retourne à l'Etat (rien est perdu) et celui ci peut (et doit et c'est la qu'il faut faire attention, c'est la le danger) le redistribuer sous forme d'allègement de charges (aide à l'emploi), augmentation des salaires (augmentation de la consommation non liée à l'énergie ça peut être des services, d'art/divertissement ou recherche ou autre activitées non polluantes), ou encore investir pour nous dans des systèmes ne nécessitants pas de pétrole (ex chauffage solaire) et dans ces cas là, on se prépare effectivement bien à un pétrole cher puisqu'on en devient de moins en moins dépendant.