sicetaitsimple a écrit :Les hypothèses:
- intensité carbone France: 118tCO2/M$ (source PWC LCEI 2016, source ayant "une réputation de rigueur mondiale autre que l'ademe"
selon toi un peu plus haut)
- parité €/$ =1,25
- coût EPR 12Md€
- production EPR: 1650MW, coefficient utilisation 80%, sur 60 ans.
J'arrive, sauf erreur, à 2,5g/kWh, soit un peu plus qu'un demi poil de cul en unité SE (système éconologiste).
Merci pour l'application numérique, je vérifie:
Le CO2 "gris" de l'EPR est de 118 * 12 000 * 1,25 = 1,77 M de Tonnes!
La production sur 60 ans à 80% d'utilisation sera de 1650 * 0,8 * 24 * 365 * 60 = 693 792 000 MWh = 693 792 GWh = 694 TWh
Les g/kWh = kg/MWh = T/GWh...soit 1 770 000 / 693 792 = 2,5g/kWh...Ok donc je valide les 2,5 g/kWh...
Mais il ne s'agit évidement QUE du CO2 gris, un espèce d’amortissement donc indubitable...il faut maintenant y ajouter le CO2 d'utilisation...
Si on compare à une voiture, le CO2 gris c'est 50 à 100 000 km équivalent suivant les études...
sicetaitsimple a écrit :On peut discuter ensuite à l'infini de la méthode et des hypothèses, encore une fois je voulais juste voir l'ordre de grandeur auquel on arrivait.
Partons de l'hypothèse, 50 années d'écart de technologies, que le CO2 gris est un poil de cul meilleur pour l'EPR que les REP...Il se peut donc que le CO2 gris des centrales actuelles peut être dans les 4 gr/kWh...Or c'est l'ordre de grandeur des chiffres "EDF" TOUT COMPRIS...
Bien évidement en nucléaire on sera bien plus bas (Nieme repetage) qu'en génération d'électricité à flamme...mais avancer des valeur si basses décrédibilise la filière du nucléaire (comme ceux qui parlent d'injection d'eau et de baisse de consommation de 70%...)...Ben merde voilà que je donne des arguments pro nucléaire!