Nucléaire, mondialisation; les leçons à tirer de Fukushima?

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stipe
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par stipe » 07/02/12, 09:54

A gauche les info officielles sur Fukushima en ce début de février distribuées au plus grand nombre (donc l'info principale):
http://www.20minutes.fr/ledirect/874812 ... -interdite

A droite ce qui se passes la bas en ce début de février (donc des détails insignifiants):
http://www3.nhk.or.jp/nhkworld/french/top/news07.html

ou

http://www.gen4.fr/blog/2012/02/alerte- ... 9-n-2.html

Bonne comparaison.
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"le but de chaque vie est de finir"!.
dedeleco
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par dedeleco » 07/02/12, 19:33

Lisez nhk en anglais, pas en Français, où il n'y a rien du tout !!
Cela chauffe de nouveau !
Temperature remains high at damaged reactor
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120207_21.html

Une zone interdite est interdite au Français trop curieux, pas aux carrières de pierres à béton qui ont été dispersées dans un millier de bâtiments au Japon.

Le gel a crevé plein de tuyauteries ce qui a dispersé la radioactivité.

Les vers de terre sont bourrés de césium radioactif :
Cesium detected in worms near Fukushima plant
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120208_04.html
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par antoinet111 » 07/02/12, 19:41

aprés la nuit des morts vivants ; la nuit des vers géants !
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Je vote pour l'écriture de post concret et de sens pratique.
A bas les beaux parleurs et les brasseurs d'air !
Maximus Leo
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par Maximus Leo » 22/02/12, 10:44

Eric Besson à Fukushima pour présenter la collection printemps été 2012 :

Image

(Photo AFP)
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Christophe
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par Christophe » 22/02/12, 17:30

Le nucléaire dans le monde en 8 cartes: http://www.terraeco.net/Risque-nucleair ... 16253.html

Diaporama - Avec l'accident de Fukushima, vous souhaitez prendre vos distances avec la civilisation de l'atome ? Choisissez l'Afrique ou l'Amérique du Sud. Evitez les Etats-Unis et la France.

Le nucléaire dans le monde en 2011

442 réacteurs en fonctionnement à des fins de production électrique civile
31 pays officiellement équipés
65 réacteurs en cours de construction
la France, le Japon et les Etats-Unis représentent à eux 3 les 2/3 de la puissance installée


AMERIQUE DU SUD

Argentine :
Puissance installée : 935 MWe
2 réacteurs dans 2 centrales (Atucha et Embalse)

Brésil :
Puissance installée : 1884 MWe
2 réacteurs dans 1 centrale (Angra)

Mexique :
Puissance installée : 1300 MWe
2 réacteurs dans 1 centrale (Laguna Verde)
AMERIQUE DU NORD

Etats-Unis :
Puissance installée : 100747 MWe
104 réacteurs dans 64 centrales

Canada
Puissance installée : 12569 MWe
18 réacteurs dans 5 centrales (Bruce, Darlington, Gentilly, Pickering, Point Le Preau)
EUROPE (EST ET OUEST)

France :
Puissance installée : 63130 MWe
58 réacteurs dans 19 centrales
1 centre de retraitement à La Hague
1 usine de Mox à Marcoule (opérations de démantèlement en cours)
Nouveaux réacteurs programmés : Flamanville (en construction), Penly (en projet)

Allemagne :
Puissance installée : 20490 MWe
17 réacteurs dans 12 centrales

Note : l’Allemagne s’est engagée par la loi sur une sortie progressive du nucléaire, à horizon 2021.

Royaume Uni :
Puissance installée : 10137 MWe
19 réacteurs dans 9 centrales
1 centre de retraitement à Sellafield

Espagne :
Puissance installée : 7514 MWe
8 réacteurs dans 6 centrales

Italie :
Puissance installée : 1423 MWe (à l’arrêt)
4 réacteurs dans 4 centrales (Caorso, Enrico Fermi, Garigliano, Latina)

Note : tous les réacteurs italiens ont été stoppés suite à la décision du pays de sortir du nucléaire, prise en 1987

Belgique :
Puissance installée : 5926 MWe
7 réacteurs dans 2 centrales (Doel, Tihange)

Suisse :
Puissance installée : 3263 MWe
5 réacteurs dans 4 centrales (Beznau, Goesgen, Leibstadt, Muehleberg)

Autriche :
Puissance installée : 0 MWe

Note : le pays a voté le principe du la non production d’électricité nucléaire en 1978.

République Tchèque :
Puissance installée : 3678 MWe
6 réacteurs dans 2 centrales (Dukovany, Temelin)

Finlande :
Puissance installée : 2716 MWe
4 réacteurs dans 2 centrales (Loviisa, Olkiluoto)

Note : un 5e réacteur, de type EPR, est en construction (1600 MWe, Areva)

Lituanie :
Puissance installée : 2370 MWe
2 réacteurs dans 1 centrale (Ignalina), définitivement stoppés

Pays-Bas :
Puissance installée : 487 MWe
1 réacteur dans 1 centrale (Borssele)

Roumanie :
Puissance installée : 1300 MWe
2 réacteurs dans 1 centrale (Cernavoda)

Bulgarie :
Puissance installée : 1906 MWe
2 réacteurs dans 1 centrale (Kozloduy)

- Hongrie :
Puissance installée : 1889 MWe
4 réacteurs dans 1 centrale (Tolna Megye)

Slovaquie :
Puissance installée : 1816 MWe
4 réacteurs dans 2 centrales (Bohunice, Mochovce)

Slovénie :
Puissance installée : 666 MWe
1 réacteur dans 1 centrale (Krsko)

Suède :
Puissance installée : 9298 MWe
10 réacteurs dans 3 centrales (Forsmark, Oskarshamn, Ringhals)

Note : l’arrêt progressif de la production nucléaire est planifié.

Ukraine :
Puissance installée : 13107 MWe
15 réacteurs dans 4 centrales (Khmelnitski, Rovno, South Ukraine, Zaporozhe)

Russie :
Puissance installée : 22693 MWe
32 réacteurs dans 11 centrales en activité

Belarus :
Puissance installée : 0 MWe
1 réacteur en projet
ASIE

Arménie :
Puissance installée : 375 MWe
1 réacteur dans 1 centrale (Armenia)

Chine :
Puissance installée : 10058 MWe
13 réacteurs dans 4 centrales (Guangdong, Lingao, Qinshan, Tianwan)
27 réacteurs en construction pour une puissance supplémentaire de 27230 MWe

Inde :
Puissance installée : 4391 MWe
20 réacteurs dans 5 centrales (Karnataka, Gujrat, Talmid Nadu, Uttar Pradesh, Rajasthan)
5 réacteurs en construction pour une puissance supplémentaire de 3564 MWe

Iran :
Puissance installée : 0 MWe
1 réacteur en construction (Bushehr) pour 915 MWe

Japon :
Puissance installée : 46821 MWe
54 réacteurs dans 17 centrales

Kazakhstan :
Puissance installée : 52 MWe
1 réacteur dans 1 centrale (BN 350), définitivement stoppé

Corée du Sud :
Puissance installée : 18698 MWe
21 réacteurs dans 5 centrales (Kori, Shin-Kori, Ulchin, Wolsong, Yonggwang)

Pakistan :
Puissance installée : 425 MWe
2 réacteurs dans 2 centrales (Kanupp, Chasnupp)
1 réacteur en construction pour une puissance supplémentaire de 300 MWe

Taiwan :
Puissance installée : 4982 MWe
6 réacteurs dans 3 centrales (Shin Chan, Kuosheng, Maanshan)
AFRIQUE

Afrique du Sud :
Puissance installée : 1800 MWe
1 réacteur dans 1 centrale (Koeberg)
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Maximus Leo
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par Maximus Leo » 25/02/12, 11:57

Le gvt japonais déclare que des zones autour de la centrale de Fukushima sont peut-être "invivables pour toujours" :

http://www.japantoday.com/category/nati ... -govt-says (en anglais).

"Le gouvernement a déclaré vendredi dernier que certaines zones environnantes de la centrale nucléaire de Fukushima, dévastée l'an dernier par un gigantesque tsunami, seront probablement invivables pour toujours.

Les mesures de radioactivité effectuées entre novembre et janvier confirment les résultats antérieurs qui montrent un niveau de radioactivité de 470 millisierverts par an alors que la moyenne, dans des conditions normales, est inférieure à 1 millisievert, selon un rapport du gouvernement publié vendredi.

Certains des ces plus niveaux de radioactivité concernent la ville de Futaba, au nord-ouest de la centrale détruite le 11 mars.

La contamination n'est toutefois pas répartie uniformément sur cette ville, il y a quelques zones faiblement touchées, ajoute le rapport.

Le gouvernement avait défini une zone interdite de 20 kilomètres autour de la centrale, mais on s'attend à ce que cette zone soit redéfinie selon les niveaux de contamination radioactive.

Un rapport final du ministère de l'environnement devrait, dans les prochaines semaines, déclarer comme étant définitivement interdite toute région dont le niveau de contamination est supérieur à 50 millisieverts par an.

Le gouvernement devrait indiquer les zones où la contamination se situe entre 1 et 20 millisieverts par an, zones qui seront complètement décontaminées.

Des zones intermédiaires devraient être délimitées et interdites pour de nombreuses années mais des travaux de décontamination auront lieu en vue d'en permettre le repeuplement à long terme."
AFP.
Dernière édition par Maximus Leo le 25/02/12, 12:23, édité 1 fois.
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Did67
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par Did67 » 25/02/12, 12:08

Un coup d'oeil sur le "Thalassa" de hier soir, avec vers la fin, une séquence au Japon, dont la région de Fukushima...

A voir...
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Christophe
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par Christophe » 28/02/12, 11:26

http://www.liberation.fr/terre/01012392 ... n-de-tokyo

Fukushima : le gouvernement japonais a envisagé la fin de Tokyo

Une commission enquêtant sur la réaction des autorités à la suite de la catastrophe nucléaire de mars 2011 révèle que celles-ci ont craint l'explosion de tous les réacteurs nucléaires et la fin de la capitale japonaise.

Le gouvernement japonais a travaillé un temps sur un scénario prévoyant la fin de Tokyo, à la suite d'une série d'explosions nucléaires consécutive à l'accident de la centrale de Fukushima, a révélé mardi une commission indépendante enquêtant sur la réaction des autorités.

Le porte-parole du gouvernement au moment de l'accident consécutif au tsunami du 11 mars 2011, Yukio Edano, a déclaré aux enquêteurs : «J'ai pensé à un scénario diabolique» où les réacteurs nucléaires auraient explosé les uns après les autres. «Si ça arrive, Tokyo est fini», a expliqué avoir pensé le responsable à l'époque.

Des plans avaient été dressés au cas où une immense évacuation de la capitale aurait été nécessaire, à la mi-mars au moment où la maîtrise de la crise nucléaire en cours était encore très incertaine.

La préfecture de Tokyo compte 13 millions d'habitants. En y ajoutant la population des trois préfectures voisines constitutives du «grand Tokyo», la mégapole compte 35 millions d'habitants, formant la plus importante agglomération urbaine du monde. Ces informations avaient déjà été révélées il y a quelques mois par le Premier ministre de l'époque, Naoto Kan, démissionnaire depuis.
«Arrêt à froid»

Les données plus précises fournies mardi ont été publiées dans un rapport d'une commission d'experts chargée d'enquêter sur les événements entourant la pire crise nucléaire planétaire depuis l'accident de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

D'après cette étude, le gérant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi (située à 220 km au nord-est du centre de Tokyo), Tokyo Electric Power (Tepco), a voulu au pire de la crise évacuer le site atomique où ses employés tentaient de maîtriser le désastre.

Mais Tepco, qui a refusé de répondre aux questions de la commission, s'est vu ordonné à l'époque par Naoto Kan de continuer le travail en maintenant ses travailleurs sur place.

D'après les experts, si le Premier ministre n'avait pas insisté et obtenu gain de cause, l'accident de Fukushima aurait davantage dégénéré, entraînant des conséquences catastrophiques.

Près d'un an après le début de la crise, l'accident est aujourd'hui en cours de contrôle et les réacteurs sont en état «d'arrêt à froid», c'est à dire que leur température interne est descendue sous les 100°C.

Une centaine de milliers de personnes, habitant les environs de la centrale dans la préfecture de Fukushima, ont été évacuées dans les premières semaines de l'accident. Certaines des zones vidées de leur population vont rester inhabitables en raison d'une forte radioactivité, a prévenu le ministère de l'Environnement.


Euh question bête: les 4 réacteurs n'ont il pas explosés ou au moins aucun n'est plus étanche?
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dedeleco
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par dedeleco » 28/02/12, 11:42

Si les vents avaient été à 110° plus vers le Sud, de leur direction lors des explosions, une partie de Tokyo aurait été évacuée à voir les cartes de radioactivité publiées récemment.

Ne vous inquiétez pas, cela se produira sur une autre ville dans le monde, et très possible d'avoir à évacuer Lyon, la vallée du Rhône ou Paris, inévitable tôt ou tard, vu que les hommes ne sont pas infaillibles à perpétuité !!!
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dedeleco
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par dedeleco » 28/02/12, 21:23

On en apprend aujourd'hui plein sur ce qui s'est passé juste après le 11 mars 2011 entre Tepco et le gouvernement Japonais en particulier Kan et toutes les erreurs cumulées dans la hâte, l'ignorance basique et la défiance mutuelle :

C'est même sidérant, par l'ignorance basique de la physique des responsables de Tepco qui ont menti à kan qui a perdu toute confiance en leurs capacités à gérer la situation :

matin du 12 mars, kan sur place en hélicoptère, demande ce qui de passe sans refroidissement en cas de fusion du réacteur :
réponse : dégagement d'hydrogène mais sans explosion, car l'azote dans le récipient nucléaire empêcherait l'explosion !!!

Totalement absurde pour un récipient percé par cette fusion du réacteur !!

Kan croyait qu'on rassemblait un max de camions électrogènes , mais Tepco lentement remontait les lignes électriques détruites, confiant en cet azote qui empêche l'hydrogène d'exploser !!

kan a empêché Tepco d'abandonner en retirant tout son personnel de la centrale le 15 mars !!!

Il faut espérer qu'on ferait mieux en France, mais j'en doute car toute grande catastrophe met dans une situation qui n'a jamais été envisagée ni étudiée, qui déboussole tous les responsables !
En France on continue à croire au mythe que le nucléaire est totalement sûr !!
!

http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120228_33.html
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120228_30.html
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120228_23.html
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120228_25.html
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120228_32.html


Miscommunications made things worse

An independent panel investigating the accident at the Fukushima nuclear plant has issued a report showing in detail how miscommunications helped deepen mistrust among key players in the crisis management.

The nuclear accident started when the Fukushima Daiichi plant had a station blackout---a loss of all its power sources. The government saw that providing mobile sources of electricity was its top priority.

On the night of March 11th, government officials were scrambling to get as many power supply trucks as possible from around the country to the Fukushima plant.

Despite their efforts, the officials saw that Tokyo Electric Power was having a hard time restoring electricity to the plant. The report says they became frustrated.

Yukio Edano, who served as Chief Cabinet Secretary at the time, testifies that he thought power supply trucks had arrived at the site already and he could not understand why electricity had not yet been restored.

He said he asked Tokyo Electric Power a number of times, but the utility could not explain why. He says it was then that he started wondering if he could trust the TEPCO officials.

The report also describes how Prime Minister Kan and other officials started losing their faith in government-chosen nuclear experts in the first days of the crisis.

On the morning of March 12th, Kan took a helicopter to the Fukushima plant, accompanied by Nuclear Safety Commission Chairman Haruki Madarame.

Kan asked what could happen if the core of a nuclear reactor melted. Madarame said hydrogen would be generated in a chemical reaction, but that nitrogen inside the containment vessel would prevent a hydrogen explosion.

Eight hours later, a hydrogen explosion occurred at the Number One Reactor, and this led to Kan totally losing faith in Madarame. Kan started relying on outside experts for advice, by appointing a number of them as special cabinet advisors.

A staffer in the Prime Minister's office told the investigation panel that he thought Kan's appointment of outsiders was a serious problem. The staffer thought it was utterly inappropriate for academics without any official responsibilities and whose specialist knowledge is uncertain to be involved in major policy decisions.
Tuesday, February 28, 2012 22:05 +0900 (JST)

Edano advised Kan not to visit Fukushima

The morning after last year's March 11th Fukushima nuclear disaster, then Prime Minister Naoto Kan flew to the disaster site by helicopter, although his spokesman advised him not to do so, warning of criticism from the opposition.

A report issued on Tuesday by an investigating panel cites vivid accounts of Kan and others at the prime minister's official residence in the first days of the disaster.

Early on March 12th, Prime Minister Kan took a helicopter ride to personally visit the Fukushima Daiichi nuclear plant. He was frustrated that the plant operator, Tokyo Electric Power Company, had not started a venting operation to ease pressure inside the pressure vessel of Reactor Number One.
Chief Cabinet Secretary Edano tried to talk Kan out of the visit. He said that with such a visit the prime minister would be definitely criticized politically. Then, Kan said to Edano, "Which is more important, facing political criticism, or being able to put a reactor under control?" Edano replied, "If you understand, then please go ahead."

The report also cites a conversation between Prime Minister Kan and Nuclear Safety Commission Chairman Haruki Madarame over a hydrogen explosion that occurred at Reactor Number One shortly after 3:30 PM on March 11th.

Kan asked Chairman Madarame to explain why this happened even though he had told Kan that an explosion would never occur. Madarame simply moaned, burying his head in his hands.

The panel's report quotes Madarame as saying that when he saw the image of the explosion on TV, he immediately knew it was a hydrogen explosion. He said he was stunned and speechless because he had told Kan that morning that there would be no hydrogen explosion.

Later at a quarter to 6 that evening, Chief Cabinet Secretary Edano held a news conference and with no sufficient information available about what had happened, only acknowledged that some sort of explosion had occurred. Edano recalled that it was the most difficult news conference he had ever held.

Before dawn on March 15th, nuclear fuel became exposed and the danger of an explosion was pointed out. TEPCO made an inquiry to the prime minister's official residence, which sounded like a wish to withdraw its personnel from the disaster site.

At around 3:30 AM, Prime Minister Kan and key cabinet ministers met to assess the situation. Kan said that if TEPCO abandoned its job of pumping water into the reactor and if radioactive substances kept spreading into the atmosphere, then the whole of eastern Japan could be in serious trouble.

With that remark by the Prime Minister, the cabinet meeting decided to put his advisor, Goshi Hosono, on standby at TEPCO headquarters.
Tuesday, February 28, 2012 21:52 +0900 (JST)


Panel issues report on Fukushima nuclear accident

An independent panel investigating the accident at the Fukushima Daiichi nuclear plant has issued a report based on interviews with about 300 people, including Japanese and US government officials and nuclear experts.

It has pointed out that the government and the plant's operator were ill-prepared to deal with a crisis.

The 6-member panel of experts from the private sector has been studying how the Japanese government and Tokyo Electric Power Company responded to the nuclear accident in March last year. The power company's officials refused to be interviewed.

The report released on Tuesday criticizes the government's response as off-the-cuff and too late.

The late response is blamed on the government's failure to anticipate a nuclear accident triggered by an earthquake and tsunami that occurred simultaneously, which rendered its crisis management manual useless.

The report says the problem was compounded by the lack of basic legal knowledge on the part of the government's senior officials.

The report also points to delays in providing the prime minister's office with accurate information, as well as insufficient support by nuclear experts. The report urges immediate debate on improving such problems.

The report condemns the Nuclear and Industrial Safety Agency for its failure to train professionals in safety.
It says the agency could not draw up plans to put the Fukushima plant under control due to a shortage of both personnel and ideas.


The report blames Tokyo Electric for increasing the damage by not immediately switching to an alternative cooling system after realizing that the emergency condenser wasn't working. It also says the company took too much time to start the vent procedure to avert a major crisis.

The head of the panel, Koichi Kitazawa, says the investigation has revealed what was going on inside the prime minister's office and elsewhere at the time of the accident.

He pointed out an institutional defect in Japan's system to address a crisis, a problem that needs to be fixed as soon as possible.

Tuesday, February 28, 2012 18:57 +0900 (JST)

Panel denounces govt. handling of disaster

An independent panel investigating the accident at the Fukushima Daiichi nuclear plant has criticized the government's responses as ad-hoc, stopgap measures.

A report issued by the panel on Tuesday says then prime minister Naoto Kan and several other lawmakers told the panel that they had no understanding of the nuclear disaster manuals. They said they had received no explanations of the manuals from ministry officials at an early stage of the accident.

The report says Kan first received explanations of the manuals from officials 4 days after the accident, when a joint task force of the government and Tokyo Electric Power Company was set up.

The panel says that just after the accident occurred, staff members at the prime minister's office were busy looking up in books the basics of legislation on nuclear disasters.

Tetsuro Fukuyama was the deputy chief Cabinet secretary at that time. He reportedly said he received no explanations of disaster-related matters from officials during the six months from assuming the post.

Fukuyama told the panel that he was hardly even aware of the functions of the Nuclear and Industrial Safety Agency. He said that it was a grave mistake on his part to believe that officials would pass on information soon after they confirmed the situation.

Although receiving little information from the plant operator and the nuclear agency, Kan and other ministers started to be involved in decision-making on the accident. The issues included whether to vent gas from the reactor containment vessels, and to pump sea water to cool the reactors. Manuals say plant operators are responsible for making such decisions.

One of the lawmakers working at the prime minister's office at that time said politicians were only focusing on short-term measures and problems immediately facing them.

The report says Cabinet ministers were busy making off-the-cuff measures without basic awareness of the disaster while receiving poor support from officials
.

It recommends that the government review its disaster manuals and the system to seek advice from officials.

Tuesday, February 28, 2012 21:52 +0900 (JST)

Panel blasts Kan's response to disaster

An independent panel investigating last March's nuclear accident at the Fukushima Daiichi plant has criticized former Japanese prime minister Naoto Kan over his response to the disaster.

Panel head Koichi Kitazawa told reporters at the Japan National Press Club on Tuesday that Kan interfered excessively in workers' efforts to bring the plant under control. Kitazawa said such interference included having a say in the size of batteries to be used.

Kitazawa added that Kan failed to disclose information appropriately, leading to widespread public mistrust of the government.

Kitazawa did say, however, that Kan deserves credit for rushing to the main office of the plant's operator, the Tokyo Electric Power Company, to urge it not to abandon the facility. Kitazawa said Kan's action made the firm decide to keep 50 workers at the plant, helping to avert a worst-case scenario.

Kitazawa also noted that Japan ignored various warning signs from abroad concerning nuclear safety after the 9-11 terrorist attacks and failed to see the need for measures for what the country considered 100 percent safe. Kitazawa said he cannot hope for nuclear safety in Japan as long as this mindset remains.

Panel member Keiichi Tadaki said the government created the myth that nuclear plants are absolutely safe, mainly to counter anti-nuclear activists. But Tadaki said the government was bound by its own myth and became too inflexible to accept the latest technological ideas.

Tuesday, February 28, 2012 20:36 +0900 (JST)

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