Il faut remercier la CRIRAD qui a fait corriger, en notant que la radioactivité non naturelle du mort, 8,5microSievert/h, était incompatible avec celle déclarée officiellement, et en déposant une plainte en justice !!!
Lire :
http://www.criirad.org/actualites/dossi ... ntraco.pdf
http://www.criirad.org/
http://www.criirad.org/actualites/dossi ... coule.html
http://www.criirad.org/actualites/dossi ... rcoule.pdf
En France comme au Japon, le mensonge est une certitude, pour ne pas troubler notre sommeil !!!
De quoi faire réfléchir les responsables criminels d'accidents évitables, de toutes les entreprises, EDF, sous traitants, Areva, même en Italie fin de l'impunité par dilution des responsables, mieux qu'au Japon ou la France (AZF : rien, etc..) :
A Turin, ils s’appelaient Antonio Schiavone, Roberto Scola, Angelo Laurino, Bruno Santino,
Rocco Marzo, Giuseppe Demasi, Rosario Rodinò. Ouvriers dans l’usine sidérurgique Thyssenkrupp à Turin,
ils sont morts un soir de décembre 2007, tués par un incendie faisant suite à une explosion. La direction du
groupe avait décidé de ne plus investir dans la sécurité, l’entreprise devant être fermée. Le lendemain de
l’accident, une immense manifestation d’indignation dans les rues de Turin avait apporté un soutien aux familles
et exprimé un appel vibrant à la justice. La mort au travail, la « mort blanche » telle qu’elle est désignée par les
italiens, relève de la plus injuste, de la plus indigne violence du pouvoir industriel.
Le 16 avril 2011, le tribunal pénal de Turin a condamné à 16 ans et demi de prison ferme le directeur
général de la branche acier du groupe allemand Thyssen Krupp, Harald Espenhahn, 45 ans, originaire d'Essen
(ouest de l'Allemagne), jugé pour "homicide volontaire". Quarante huit anciens ouvriers s'étaient constitués
partie civile, de même que la commune et la province de Turin, la région du Piémont, des syndicats et des
associations. Des peines sévères ont également été prononcées à l’encontre des cinq autres dirigeants de l’usine
Thyssenkrupp. Gerald Priegnitz, Marco Pucci, Raffaele Salerno et Cosimo Cafuerri ont été condamnés à 13 ans
et 6 mois, Daniele Moroni à 10 ans et 10 mois de prison ferme pour "homicide involontaire" (Il Manifesto, 17
avril 2011).
Les associations Henri Pézerat et Sous-traitance – Santé – Nucléaire - Chimie en appellent à la
mobilisation pour briser l’indifférence et l’impunité de ceux qui, à Marcoule comme à Turin, portent la lourde
responsabilité de la mort de jeunes ouvriers tués au travail