Prix des carburants à la pompe et du pétrole, où est le bug?

[denis]

ça suit plus l'euro , que le dollard , y a rien à dire ....

[dirk pitt]

christophe,

tu l'as en MP

[Remundo]

Elle est très bien ta courbe Dirk Pitt.

Le bug, c'est les taxes de l'Etat, et aussi :
- que l'on a rien d'autre comme sources crédibles d'hydrocarbures
- que nos bagnoles consomment trop, surtout en ville. Il faudrait une hybridation massive du parc automobile...

@+

[Christophe]

christophe,

tu l'as en MP

Euh rien recu
T'as envoyé où/comment?

Voici un 1er résultat intéressant de mes caluls en cour: les taxes (TIC/TIPP et TVA) en % du prix de vente sont plutôt à la baisse depuis 10 ans...

Les données brutes viennent de ce site: http://www.industrie.gouv.fr/energie/pe ... ons_fr.htm



Le calcul est simple: 100* (prix TTC - prix HT)/prix TTC
Les prix sont en euros courants (bien que cela ne compte pas dans ce cas).

D'un autre coté en absolu les entrées fiscales ne cessent de grimper...

[Ahmed]

Le problème du prix des carburants et plus généralement des combustibles pétroliers, n'est pas tant lié au montant de taxes spécifiques, qu'au fait que leur consommation soit non substituable.

Les taxes prélevées sur les carburants (hors TVA) le seraient de toute façon, par d'autres voies. Ce sont les impôts qui permettent le fonctionnement de la sphère publique, dont une certaine forme de redistribution sociale. Je ne suis pas persuadé (euphémisme!)qu'une diminution des prélévements aille dans le sens d'une amélioration du service public. Le poujadisme est un ressort trop facile à faire jouer.

Revenons au fait important: 1- le pétrole n'est pas substituable et 2- il devient de + en + cher. C'est l'équation que de + en + de gens peinent à résoudre.
J-M Jancovici argue que le pétrole devant de toute façon augmenter avec le temps, il serait préférable que le pétrole soit fortement taxé, car tout effort pour "éffacer" artificiellement le prix conduirait à un choc futur bien plus douloureux.
Je pencherais pour ma part vers un aménagement qui me semble nécessaire: un prix progressif avec les quantités consommées: permettant de rouler pour les petits déplacements quotidiens et d'assurer un chauffage de base à un prix abordable pour tous, et, au delà, un prix nettement + élevé, correspondant à une consommation qui excéderait la simple nécessité.
Bien sûr, on peut imaginer d'autres modes de compensation à l'image de ce qui se pratique déjà, mais l'intérêt est de lier consommation et prix. J'ignore si c'est facilement applicable, notamment pour fixer les limites du dispositif (il existe bien des prix dégressifs). De + ce système ne s'attaque qu'aux symptomes et n'est pas une solution en soi. Qu'en pensez-vous?

[bones]

Je pencherais pour ma part vers un aménagement qui me semble nécessaire: un prix progressif avec les quantités consommées: permettant de rouler pour les petits déplacements quotidiens et d'assurer un chauffage de base à un prix abordable pour tous, et, au delà, un prix nettement + élevé, correspondant à une consommation qui excéderait la simple nécessité.

Par exemple, le litre à 4 euros en juillet et en Aout... pour les vacances

C'EST INAPPLICABLE!

[Ahmed]

C'est vrai que ça ne serait pas sympa! Mais, bon, que se passera-t-il lorsque le pétrole sera devenu inabordable avec ou sans taxes?

Hervé Kempf a déclaré que lors d'une réunion avec des responsables de l'aviation civile, il avait évoqué cette pénurie de carburants par rapport aux perspectives avancées de forte croissance du traffic aérien: aucune réponse de leur part. Il leur était impossible de seulement envisager cette éventualité et se contentaient d'un simple déni de la réalité.

[gegyx]

Ta proposition de prix progressif est honnête.
Raison de plus pour qu'elle ne soit pas appliquée....

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C'est dommage, cela mettrait du beurre dans les épinards, pour les désoeuvrés:
faire le plein d'une vielle guimbarde, pour revendre son plein à un gros utilisateurs..
Cela promet !

[Ahmed]

Une des vraies réponses possibles c'est la mise en place de réseaux de transport en commun réellement pratiques et, de préférence, gratuits (payé par la collectivité, donc). Dans ce cas de figure, celui qui fait le choix d’utiliser sa voiture paye le prix fort. Ceci est justifié par la ponction supplémentaire dans les réserves pétrolières et la dégradation de la qualité de l’air, tous deux biens collectifs. Je ne parle même pas de la réorganisation nécessaire du tissu urbain et des lieux de production, car c’est une œuvre de longue haleine…

[denis]

oui ,mais le plus juste, c'est de taxé les voiture en ville !(londre) ; en campagne on a pas le choix !mais le principe est bon !