RégsB a écrit :Je suis bien d'accord qu'il faille voir grand, et nous occuper des 4 éléments : la terre, l'air, l'eau et le feux [...] La survie pérenne de l'humanité ne se fera qu'a cette condition.
Mais tout faire d'un coup ne me semble pas réaliste !
Pas compris quel est le rapport?? Qui a dit ça?
RégsB a écrit :Se désengager du pétrole est un objectif déjà très très ambitieux et aurait valeur d'exemple. Prendre cet exemple uniquement pour notre capacité à nous adapter est en effet réducteur et le message doit être clarifié. L'abondance de l'énergie de substitution peut en effet créer un biais dans la manière d'aborder le problème,
C'est pas tant un biais dans la manière d'aborder le problème que "l'appel d'air" que cela créerait dans l'observation des faits (qui est d'une logique implacable)...
RégsB a écrit :la réalité d'un monde fini aux ressources limitée pourra s'imposer de manière naturelle :
http://www.consoglobe.com/epuisement-de ... graphie-cg
Nous sommes dans un monde de prédation, et le prédateur No 1 de la planète c'est l'homme, ton lien le prouve. Alors croire "en une régulation naturelle" est sympa mais j'ose espérer que ce n'est pas naïf.
Pas plus l'ONU que l'économie de marché fondée sur la loi de l'offre VS demande n'ont résolu quoi que ce soit à ma connaissance.
RégsB a écrit :mais avant que cette abondance soit effective, donc pendant la période de transition, la réalité d'un monde fini aux ressources limitée pourra s'imposer de manière naturelle
Période de transition? De quelle durée? Avec quelles contraintes? Qui commencerait en premier à se serrer la ceinture (le plus gros pollueur de la planète ou les pays émergents qui sont à leur tour entrain de devenir des "gros pollueurs")? Comment introduire des mesures coercitives et pourquoi? Qui pourra les appliquer sans mettre un pays à feu et à sang (voir "les émeutes de la faim")? Quand faudrait-il le faire?
Sauf que: nous aurions déjà dépassé le PEAK OIL? Et également PEAK d'autres minerais (terres rares, etc...). Donc dans le film du crash-test environnemental, on en est déjà à voir la déformation de l'habitacle! Quand c'était donc hier et c'est déjà passé...
RégsB a écrit :Message politique ou prise de conscience globale ? Je ne crois ni à l'un ni à l'autre !
C'est pourtant bien par là que ça commence et continuera, par la rue...! Quant au message politique... Là on est raccord

RégsB a écrit :C'est le premier pas qui est difficile ; une fois l'inflexion donnée, la suite sera plus évidente.
RégsB a écrit :C'est pour cette raison que j'utilise l'impulsion du GIEC pour avancer d'un pas, qui plus est urgent !
Mais de quelle impulsion parles-tu? Le GIEC est un organisme d'évaluation, il "ne fait rien au plan exécutif" ni "législatif", n'édicte rien en ces domaines, n'impose rien en matière de mesure, ou que sais-je!
Par ailleurs ses évaluations sont tronquées:
http://meridianes.org/2014/03/12/change ... fricaines/
Alors qu'il prétend les faire: «sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique»
Là de toute façon le "socio-économique" est totalement biaisé...!
Le GIEC n'est pas non plus un organisme de recours, ni de plainte: c'est un "machin technocratique" concocté de toute pièce par ces fonctionnaires en ronds de cuir de l'ONU, qui n'avait pour but lorsqu'il a été créé il y a 26 ans, que de faire croire que l'on s'occupait de ces problèmes: nous vivons dans un monde d'apparence! Ou est "l'impulsion"?
J'en sais quelque chose vu que j'étais en charge de différents médias en relation avec cette organisation pendant près de vingt ans!
3 ans après sa fondation en 1988, j'ai pu observer la quasi-inexistence de cette organisme, à tel point que je ne me rappelle pas d'avoir vu le moindre papier jusqu'en 2007, ou grâce à Nicolas Hulot (et seulement en France au départ) a été révélé des réunions de cet organisme fantôme jusque-là.
C'est un peu comme le PNUD moribond qui était chargé du "développement" des pays émergents, dont toutes les activités essentielles se sont vues vampirisées par l'OMC — appelé précédemment le GATT — et qui lui ne s'occupait que des questions des tarifications de l'échange des matières premières, et que si cette organisation s'en était réellement occupée, les matières premières auraient été échangées "à leur juste prix", et nous n'en serions pas là aujourd'hui. Pas plus qu'il n'y a eu des résultats tangibles via le PNUD, ou des productions comme le thé sont toujours achetées à CHF 1.— pour être vendue à CHF 1000.— de leur prix de départ...! A 10/ 25/ ou 50/1000ème pour le caoutchouc et même proportions pour à peu près tout ce que nous consommons dans les pays industriels (à des échelles plus ou moins différentes selon "l'offre" VS "demande", la durée d'extraction ou de production etc)... Etc.
Matières premières et leur épuisement, problèmes environnementaux, problèmes sociaux et géopolitiques, réchauffement climatique, etc... etc... la boucle et bouclée avec ce que répondait Ahmed (la dimension et synthèse sociologique lui revenant), et nous sommes dans un TGV qui fonce droit dans une montagne sans tunnel d'entrée ni de sortie puisque nous souffrons de cécité.