izentrop a écrit :Celui du CNRS est à base d'un mélange de sels fluorés. C'est le sel utilisé au Laboratoire National d’Oak Ridge (ORNL), dans le réacteur expérimental à neutrons thermiques de 8 MWth (MSRE) qui a fonctionné pendant 4 ans (1966/69) sans incident.
4 ans sans incident,whaouh!
Manque peut-être un ordre de grandeur pour valider le concept non?
Seul le sel fluoré ne pose pas de problème selon Daniel Heuer, alors pourquoi n’embrayons nous pas rapidement sur cette voie ?
Selon
Daniel Heuer ...c'est un peu léger.
Il y a peu près autant d'avis sur le nucléaire que d'ingénieurs ou de scientifiques...
Et je ne vois pas pourquoi nous devrions rapidement nous engager sur cette voie?
La question à se poser est la suivante:pourquoi continuer dans une filière aussi incertaine,sachant que même dans les scénarios les plus "nucléoptimiste",la part de la fission ne représentera jamais grand chose de significatif pour enrayer l'émission de GES?
A la rigueur est dans une logique de recyclage, les seules centrales nucléaire citoyenne-ment acceptable serait des
Rubbiatron (type
Myrrha),soit un réacteur à thorium couplé à un synchrotron,ce qui permettrait de réduire sensiblement la durée de vie des déchets radioactive.
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.