Toreador: pétrole de schiste non conventionnel en IdF

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dedeleco
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par dedeleco » 10/02/11, 17:01

Ce sont des tensioactifs très actifs (ou savons) qui pénétrent la peau et les cellules internes en y faisant des trous et de ce fait extrêmement dangereux !!
Il serait bon d'avoir des compositions chimiques typiques pour rechercher plus leurs effets réels.
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Christophe
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par Christophe » 04/03/11, 14:30

Une carte de France précise et officielle sur les prospections minières actuelles en métropole et DOM TOM: (gaz et pétrole de schiste) https://www.econologie.com/forums/gaz-de-sch ... 10542.html
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Christophe
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par Christophe » 04/03/11, 16:11

Pétrole de schiste : des forages seraient iminents

Un autre hydrocarbure non-conventionnel encore plus méconnu que les gaz de schiste risque de faire parler de lui dans les prochains jours : le pétrole de schiste fait en effet l'objet d'après Greenpeace "de projets d'exploration dans le Nord de la France".


Rappelons que le gouvernement, par la voix de son ministre de l'écologie, Nathalie kosciusko-morizet, a affirmé suspendre toutes les opérations de forages et de fracturation hydraulique jusqu'au 31 mai, concernant les gaz de schiste dans le Sud de la France.

Cependant, Greenpeace révèle que pour les projets d'exploration des pétroles de schiste dans le bassin parisien, seules les opérations de fracturation sont suspendues jusqu'au 31 mai. Ainsi, les premiers forages verticaux devraient commencer mi-avril, tandis que les travaux préliminaires (terrassement, avant-trou) sont déjà en cours près de Château-Thierry.

« Une certaine confusion règne entre la question du gaz et du pétrole de schiste, et le gouvernement entretient ce flou artistique, explique Anne Valette, en charge de la campagne Énergie-Climat pour Greenpeace France. Il a en réalité laissé la porte ouverte au début des opérations dans l'Aisne et en Seine-et-Marne dès le 15 avril. »

Mêmes causes, mêmes effets pour les sols et le climat

Selon des documents officiels des sociétés Toreador et Vermillion, qui mènent la prospection de ce pétrole de schiste, celui-ci se niche très profondément au cœur de la roche. "Le forage vertical prévu ne serait d'aucune utilité s'il n'était suivi de l'emploi de cette fameuse et si dangereuse technologie de la fracturation hydraulique" explique l'organisation non gouvernementale.

Celle-ci consiste à fracturer la roche en profondeur pour en extraire les hydrocarbures, gaz ou pétrole, en injectant d'énormes quantités d'eau et de produits chimiques. Les risques de pollution des sols et des eaux sont grands. De plus, l'impact du pétrole de schiste sur les changements climatiques est catastrophique. La production de carburant issu de pétrole de schiste – extrêmement énergivore – émet jusqu'à 5 fois plus de CO2 que la production de pétrole dit conventionnel.

La France n'est pas la seule concernée par ce phénomène, et depuis plusieurs années, Greenpeace mène campagne contre les pétroles dits « non-conventionnels » partout sur la planète. En janvier dernier, elle a lancé la campagne « Petrol addict » pour dénoncer – avec humour – l'addiction de notre société au pétrole, dont la fuite en avant vers les pétroles non-conventionnels comme le pétrole de schiste, est un symbole.

La fracturation, KEZAKO ?

Pour mieux comprendre le processus de fracturation hydraulique, nous vous invitons aussi à regarder l'animation publiée par le New-York Times >>>>> ICI

Le pétrole de schiste, avec les sables bitumineux, sont les pétroles le plus coûteux, les plus sales, les plus polluants qui soient.

Un puits standard nécessite environ 10 à 15 millions de litres (10 000 à 15 000 m3), même si les quantités peuvent varier en fonction de la géologie et de la nature du puits.

La composition potentielle du liquide de fracturation (utlisée par Questerre au Québec notamment) est la suivante : eau, sable de silice flexible, et une série de produits chimiques, polyacrimalide, isopropanol, triméthyloctadécylammonium, xylène sulfonate de sodium, hypochlorite de sodium, gomme de guar, huile de base à faible toxicité, amine quaternaire, monohydrate de nitrilotriacétate de trisodium, isopropanol, méthanol, phosphate de tibutyl, hydrochloric acid.

Près de 50% des résidus de fluides (eau + sable + produits chimiques) restent sous terre et les 50 % restants remontent à la surface. Le recyclage de ces eaux polluées est long, très coûteux et fait de nouveau appel à des produits chimiques afin de traiter l’eau.

Au-delà des produits chimiques, l’eau usée remontant à la surface peut contenir des métaux lourds, tels que l’aluminium, l’antimoine, l’arsenic, cobalt, chrome, fer, plomb, nickel, molybdène, étain, vanadium, zinc, etc.

En cas de fuite, notamment via une fissure dans la cimentation des forages, ces produits chimiques peuvent s’infiltrer dans les nappes phréatiques souterraines.


Source: http://www.enerzine.com/10/11511/petrol ... nents.html

Quand on regarde la carte https://www.econologie.com/forums/gaz-de-sch ... 10542.html ceci n'est plus à prendre au conditionnel et les forage de prospection ont bel et bien déjà commencé !! Y en a au moins 2 près de chez Maloche. Mais ca ne veut pas dire qu'il y a déjà eu une hydrofracturation en France.

Et dire qu'il y a près de 500 000 puits aux USA depuis 10 ans environ...il a fallu gasland pour que le monde s'en inquiète...

Une animation "sympa" sur la méthode: http://app.owni.fr/gaz/
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par dedeleco » 04/03/11, 21:17

Dans ce sujet du pétrole difficile à extraire, le pétrole extrait à l'énergie solaire pour chauffer l'eau nécessaire pour faire sortit le pétrole :
Greenhouse solar plant for cheaper extraction of oil
http://www.physorg.com/news/2011-03-gre ... r-oil.html
producing steam is the largest cost in thermal extraction of oil. He said that with the solar assistance they can get 10-20 percent more oil from the same well because the cheaper steam means you can run the extraction longer...
Around 40 percent of Californian oil is extracted using steam heated by natural gas, and oil extraction is the greatest industrial use of natural gas in the state.


Aucune info sur les pollutions !!
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Christophe
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par Christophe » 12/05/11, 11:48

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par Christophe » 02/07/13, 12:34

La fracturation hydraulique à nouveau autorisée en septembre ?

Un rapporteur du Conseil d'Etat a jugé la plainte d'un pétrolier digne d'être examinée par le Conseil constitutionnel. Ce sinueux chemin juridique pourrait déboucher sur le retour de cette technique controversée.

L’interdiction de la fracturation hydraulique ne tient plus qu’à un fil. Ou plutôt à un simple avis du Conseil constitutionnel. Depuis la loi Jacob du 13 juillet 2011, l’utilisation de cette technique d’extraction du gaz de schiste, la seule jugée crédible à ce jour mais dangereuse pour l’environnement, est écartée. Injection massive d’eau, utilisation de produits chimiques, risques de pollution des nappes phréatiques et de fuites de méthane, les nombreuses inconnues et l’expérience américaine ont incité les parlementaires à la prudence. Au grand désarroi des pétroliers. Depuis deux ans, leurs permis de forer ont été gelés, voire abrogés.

Mais la contre-attaque s’organise. En février, alors que Total venait de déposer un recours contre l’abrogation de son permis de Montélimar (Drôme), le pétrolier Schuepbach Energy a décidé de s’en prendre directement à la loi. En déposant une QPC, une question prioritaire de constitutionnalité, le groupe a engagé une procédure longue et compliquée. Ce mercredi, au Conseil d’Etat, il a remporté une seconde victoire.

Pourquoi la loi sur la fracturation hydraulique est-elle menacée ?

Parce que, selon le groupe Schuepbach, elle ne respecterait pas la Constitution. Ce pétrolier américain a obtenu, en 2010, deux permis de forer en France, l’un en Ardèche, l’autre dans l’Aveyron. Il conteste aujourd’hui leur abrogation. Ses juristes voient dans la loi Jacob une application excessive du principe de précaution. En février, ils ont donc déposé une question prioritaire de constitutionnalité devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise). Pour le ministère de l’Ecologie, qui défend la loi de 2011, la procédure aurait dû s’arrêter là. Mais les juges de Cergy-Pontoise n’ont pas suivi son avis et ont estimé, en mars 2013, que la question méritait d’être transférée vers la plus haute instance administrative française : le Conseil d’État.

(...)


Suite source: http://www.novethic.fr/novethic/ecologi ... 140004.jsp
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plasmanu
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par plasmanu » 02/07/13, 15:30

J'habite en plein milieu.

On va resortir la recette du trinitrotulene.
Cela serait dommage de bouillir notre bon vin à faire des coktails molotov.
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"Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal" 3 petits singes Mizaru

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