Bio-méthanisation au Lycée Agricole d'Obernai

Les énergies renouvelables sauf solaire électrique ou thermique (voir sous-forums dédiés ci-dessous) : éoliennes, énergies de la mer, hydraulique et hydroélectricité, biomasse, biogaz, géothermie profonde...
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par Did67 » 27/05/13, 10:34

chatelot16 a écrit : il doit y avoir un debit continu dans le radiateur intercooler du turbo


C'est ce que je précisais juste au-dessus...

La prochaine fois que le technicien est là, je vois si par grand froid, l'air du caisson devenant alors beaucoup plus froid, il y a un "ralentissement" ou si par "grande chaleur", à l'inverse, il ya une accélération...

J'ai peur que si on modifie trop (par exemple retour sur le caisson ; sans parler du fait que les prises d'air, c'est pas des petits trous, avec l'insonorisation !), ils nous retoquent au niveau de la garantie. Là, l'enjeu financier deviendrait important.

Idem pour "détourner" le pot d'échappement place droit sur le caisson (on y avait pensé aussi)...
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par chatelot16 » 27/05/13, 11:40

avec un debit continu c'est plus facile a mesurer ... pas besoin d'enregistrer de temps de fonctionnement

j'imagine bien la regulation dans le caisson par un volet mobile qui donne a l'intercoler de l'air interne du caisson quand il fait trop chaud ou de l'air venant directement de l'exterieur quand il fait plus froid

les sortie et entré d'air sont grande : c'est bien pour ca que je parle de boite a clapet : par exemple a la sortie une grande boite avec des clapet de sortie bien en face de la sortie d'air du caisson : quoi qu'il arrive le debit poura sortir sans perte de charge ... et sur un coté de cette boite un tuyau aspire ce qu'il peut par la soufflerie qui envoie dans la serre : si la soufflerie envoie tout le debit dans la serre tant mieux ... si elle n'y arrive pas elle prend ce qu'elle peut et laisse le rab sortir par les clapet

le seul defaut pourait etre que si la soufflerie pour la serre est trop puissante elle augmente le debit dans le caisson et perturbe la regulation de temperature du caisson en le refroidissant a outrance

mais le risque de trop refroidir est moins grave que de faire surchauffer !
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par chatelot16 » 27/05/13, 11:49

pression de suralimentation 74kPa ... je traduit 0,74 bar pour ceux qui en sont aux unité du siecle precedent

ce n'est pas beaucoup : je comprend que le même bloc moteur puisse faire plus dans une version avec plus de pression dans le turbo

0,74 bar relatif ça fait 1,74 bar absolu

compression de 1 a 1,74

une telle compression adiabatique prenant de l'air a 20° sort a 80°C ... ce n'est pas beaucoup ... ce genre de turbine n'a pas un bon rendement et ça sort beaucoup plus chaud que la theorie
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par Did67 » 27/05/13, 13:06

Deux informations/confirmations :

a) le flux d'air du caisson est doublement asservi : par le ventilo et par des "lamelles mobiles" sur les filtres "anti-bruit" à l'entrée et à la sortie

b) après le turbo, les gaz d'échappement sont refroidis par deux échangeurs calfeutrés, situés dans le caisson, avec récupération de la chaleur dans le circuit primaire de refroidissement ; ces calories sont donc "valorisables". Je ne connais pas la température de l'échappement à la sortie de ce dispositif (et donc du caisson).
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par Did67 » 28/05/13, 11:00

Deux infos de plus :

a) dimension des prise d'air (sur le toit du caisson) / sortie d'air (sur la face avant du caisson) : environ 1 m x 1,40 m

b) turbo : ce matin, à 180 kW, le moteur aspirait l'air à 32/33 ° (temp du caisson). Après compression, intercooler air/eau puis "radiateur air/air", l'air entre dans le moteur à 41/42 °...
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par Did67 » 29/05/13, 22:02

La nouvelle du jour : la qualité du gaz s'améliore sans doute ; la consommation, toujours à la puissance de 180 kW, est tombée à environ 85 m3/h. Avec le gazole qui descend parfois sous les 2,25 kg/h.

La mauvaise nouvelle du jour : on s'est rendu compte que la puissance du contrat est celle du groupe, mais que sur les 180 kW produits, seuls 177 sont réinjectés. Le reste est consommé par l'installation. Et on ne peut pas booster le groupe à 183 pour compenser (Schnell est d'accord), car on dépasserait le contrat !

Conclusion, on va refaire tout le dossier pour refaire une demande de raccordement à 270 kW (pour aller, si la méthanisation suit, jusqu'à 250 kW en modifiant le groupe + rajout de la microturbine si l'hypothèse se vérifie). On a de la chance, le pylone supporte 280 !

Avec un contrat à 250, rien n'interdit de ne produire "que" 180 effectivement ré-injectés. Mais avec 180, on ne peut pas turbiner à 183 pour injecter 180 !
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par chatelot16 » 29/05/13, 22:29

est il bien prudent de faire des frais tout de suite pour augmenter la puissance ? ce bon debit de gaz est peut etre juste la chance du debutant ... plus tard les probleme viendront et le debit ne suffira plus a rentabiliser un groupe plus puissant

ne faudrait il pas plutot attendre un ans a cette puissance la ?
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par Did67 » 29/05/13, 22:48

100 % d'accord !

J'ai un peu trop résumé :

a) on va refaire, quand on aura un peu de temps, le dossier pour 260 ou 275 kW elec ;

b) dès qu'accordé, on va essayer de gratter un peu, avec le groupe existant, si la production de gaz suit toujours (genre caller le groupe existant à 185 pour injecter réellement 180 ) ; c'est une manip du technicien lors d'une maintenance ; coût supplémentaire : zéro

c) et en effet, on avait l'intention de faire au moins 1 an, avec le groupe existant, pour valider toutes les rations, confirmer, etc...

d) Et alors, en réalité, faire une étude coûts / gains - électrcité et chaleur (en sachant qu'on est alors à des coûts marginaux !)

e) Et si c'est positif, modifier !

Voilà le raisonnement complet ! Je me laisse des fois entraîner par l'enthousiasme... et prends les idées de projets pour des réalités.
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par Did67 » 29/05/13, 22:56

chatelot16 a écrit : ce bon debit de gaz est peut etre juste la chance du debutant ...


Bon, un peu de chance. Et puis un peu d'attentions. Et puis l'expertise Naskéo...

Nouvelles analyses en cours.

L'enthousiasme est liée au fait qu'on n'a pas encore mis les produits les plus méthanogènes parmis ceux qui avaient été évalués par Naskéo lors de l'étude faisabilité, tels les graisses de flotaison de l'usine voisine. C'est un peu plus sensible, et on laisse d'abord le digesteur se stabiliser avec des produits plus faciles : fumier, ensilages de pulpes de betteraves, gazons... Disons qu'on est bien en avance sur notre feuille de route...

Comme on constate que le chauffage du digesteur semble consommer moins que prévu (bonne isolation ?).
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par chatelot16 » 29/05/13, 23:22

ce n'est pas forcement les produit les plus methanogene qui font la puissance la plus forte dans une cuve de volume donné

le fumier a un pouvoir methanogene faible , mais il methanise vite donc si on peut en mettre beaucoup ça fera une forte puissance

inversement des produit a fort contenu energetique peuvent etre plus lent , et diminuer la puissance de la cuve ... en mettre plus a la fois ne servant pas a grand chose car ferai passer dans la cuve froide un produit pas assez methanisé

bizarement on voit des tas de tableau sur le pouvoir methanogene des substrat , mais jamais grand chose sur la vitesse ou le temps de sejours neccessaire
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