Bio-méthanisation au Lycée Agricole d'Obernai

Les énergies renouvelables sauf solaire électrique ou thermique (voir sous-forums dédiés ci-dessous) : éoliennes, énergies de la mer, hydraulique et hydroélectricité, biomasse, biogaz, géothermie profonde...
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Did67
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par Did67 » 05/06/13, 17:00

chatelot16 a écrit :
le gazogene est pour moi un bon complement de la methanisation



100 % d'accord.

Selon l'origine de la biomasse (humide et cellulosique : biométhane = fermentation anaérobie par voie humide ; sèche et ligneuse : gazéification et gazogène !) c'est évident pour qui réfléchit un peu !
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par Did67 » 05/06/13, 17:07

chatelot16 a écrit :autre question sur votre groupe electrogène ? peut il etre utilisé en generateur de secours pour alimenter certaine chose en cas de panne d'edf ... ou est il utilisable uniquement pour injecter dans le réseau ?

je ne doute pas que le groupe schnell puisse produire de l'electricité de façon autonome , mais j'ai toujours peur que cette possibilité soit condamné par un sombre reglement


Telle que cela a été conçu, c'est injecté sur un autre pylone !

L'établissement est alimenté par un transfo moyenne tension alimenté par le boulevard en moyenne tension.

L'unité est situé à l'autre bout du site de 5 ha, dans un coin. Elle est raccordée sur un pylone desservant un lotissement proche.

On a choisi ce chemin le plus court étant donné le prix du cuivre et pour limiter les pertes en ligne en BT. Cela nous a permis de raccourcir la connexion du toit photovoltaïque qui désormais passe par là aussi...

Il faudrait que je vérifie, mais en raison du découplage, je crois qu'en cas de coupure, il y a arrêt automatique du groupe pour protéger les interventions sur le réseau. Et ce coffret est "plombé" pour ces raisons de sécurité.
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Philippe Schutt
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par Philippe Schutt » 05/06/13, 20:38

eh, faut pas rêver !
EDF la laisse pas échapper le moindre once de contrôle !
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par chatelot16 » 05/06/13, 21:49

ya pas a rever : injecter sur le reseau et faire le groupe electrogene pour alimenter quelques chose en cas de panne edf c'est 2 mode de fonctionnement different

il est normal que quand ça fonctionne en injection sur le reseau ça s'arrete automatiquement en cas de panne reseau

il n'est pas normal qu'edf interdise de rebrancher le truc dans un mode autonome pour servir d'alimentation de secours une fois que le reseau est coupé

la possibilité de servir d'alimentation de secours fait partie de ce qui peut justifier ce genre de construction quand la rentabilité n'est pas enorme
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Philippe Schutt
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par Philippe Schutt » 05/06/13, 23:04

En fait, je comprends que, s'il y a une panne réseau, continuer à y envoyer du courant n'est pas une bonne idée. Mais de là à ne pas pouvoir alimenter une boucle locale si le problème est plus loin...
Les systèmes d'isolation existent, mais oui, la gestion du moteur serait très différente.
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par Did67 » 06/06/13, 11:49

Je pense que coté moteur, ce ne serait vraiment pas un problème.

Actuellement, c'est en effet à voir comme une "embûche" mise pour que l'on ne puisse pas facilement fonctionner ne autoconsommation.

Ceci dit, vu les "boitiers", ce serait sans doute couteux d'avoir :

a) un boitire de désacouplage, dont on comprend bien la nécessité ; l'exploitant ne doit pas pouvoir "envoyer" du jus d'une façon ou d'une autre...

b) donc il faudrait, en amont de ce boitier un boitier de dérivation, qui envoie le courant dans l'installation interne, qui elle aura été désacouplée (or, au point de livraison, il n'y a pas de boitier de désacouplage). Donc si du coté de l'exploitation, le cogé est désacouplé, mais on envoie par l'arrière, il faut encore être sûr qu'à l'avant, cela ne repartte pas dans le circuit !

Sur une installation, avec un transfo MT comme la notre, ce n'est pas simple.

Ce deuxième désacouplage automatisé (pour des raison de sécurité) couterait sans doute plus que ne vaut les quelques rares coupures (en sachant que nos n'avons pas de choses sensibles - les quelques frigos des réserves de la cantine "tiennent" un certain temps ; et au pire, la valeur de ce qui serait perdu est faible...)

J'imagine que c'est ce qui est en place pour les installations "sensibles" ayant un groupe : hôpitaux, aéroports, certaines usines, etc...
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Sim's
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par Sim's » 06/06/13, 21:30

bonjour
en complement de mon chauffage solaire a concentration pour faire de l'eau chaude sanitaire,j'imagine faire un digesteur de petite dimensions.
j'hesite beaucoup sur la taille du digesteur.il nm'est tres difficile de trouver des données précises sur quelque chose qui marche.
serait-il possible d'avoir des information sur la conduite des rations?le rapport carbone/azote
les problemes de fluctuation de temperature(petits methaniseur a faible inertie et chauffage intermittent )mettent ils en perils les bacteries?
les acides gras volatils renseignent sur l'etat du digesteur?(suralimentation conduisant a l'acidification du substrat?)
pour aller plus loin,il me faudrais une idée de la stabilité d'un systeme par rapport a sa taille,son fonctionnement psychrophile ou mesophile,les rations(je peu avoir un peu de graisse,des tontes de gazon,des topinanbours,des melons ect.)
il serai facile pour moi de stocker entre 5 et 30 metres cubes de biogaz,pour faire mon eau chaude quand il n'y a pas de soleil,le remplissage du gazometre prendrais plusieurs jours et palierais les differences de consomation d'eau chaude.
en effet,je vise l'independance totale en energie(petit coup de gueule envers les pretendus ecolos qui ont la bouilloire electrique et l'ecrant plat avec la tnt 80 chaines)cela passe par le stockage,et la VERITABLE sobrieté des besoin en energie.
pour me passer d'edf et pouvoir dire que tous les pretendus ecolos n'en sont pas tant qu'ils utilisent le moindre gramme d'uranium,ou de l'electricité produite a des centaines de kilometres par des centrales thermiques sous pretexte qu'on ne fait pas moins cher et plus simple chez sois.
qui a des données fiables sur la conduite d'un methaniseur?
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Il revient aux intellectuels,et a tous les etres humains,de se lever,d'ecrire,de parler,d'agir a chaque manquement pour proclamer que le monde que nous dessinons pour nos enfants ne merite pas d'autre qualificatif que:inadmissible,mensonger,absurde,factice et artificiel,contrefait et falsifié,truqué et hypocrite,et pour tout dire monstrueux.comme ce site , un camouflet pour placer un max de pub.
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par Did67 » 07/06/13, 09:24

Ce que je raconte concerne un méthaniseur "professionnel", de petite puissance (l'unité professionnelle agricole "moyenne" est plutôt du coté de 1 MW !), mésophile (38° constants et régulés) et en "flux continu" (ce qu'on appelle les systèmes "infiniment renouvelés" : on ajoute toutes les heures un petit peu de biomasse et on extrait régulièrement un peu de digestat). Tout est hyper-automatisé et du fait qu'on est ERP (Etablissement Recevant du Public) hyper-sécurisé. A la sortie, une belle "ardoise" : 2,3 millions d'euros !

Les données ne te serviront pas à grand chose. Car c'est tout à fait autre chose que de fonctionner en flux discontinu : une cuve, tu remplis, tu fais fermenter, tu vides et tu recommences. OU généralement deux cuves : quand l'une est fermée, l'autre est en remplissage... Il existe des installations de ce type. La Chine a généralisé ce type de systèmes en milieu rural. Un voyage ?
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par chatelot16 » 07/06/13, 11:42

Did67 a écrit :
chatelot16 a écrit :
quel est de volume des cuves ?


Le digesteur fait 1 530 m3.

La cuve de maturation / stockage du digestat : 3 360 m3 (mais le niveau y est variable, en fonction des épandages ; plan d'épandage sur 500 ha).


je trouve que le principe infiniment melangé est très bien aussi pour petit systeme ! les bacterie ignorent completement la dimension totale de la cuve , pourvu qu'il y ait la bonne temperature et la bonne composition chimique

il faut 1500m3 pour 180kw electrique ... on peut esperer faire 1,8Kw avec 15m3 pour la cuve principale chauffé et 33m3 pour la 2eme cuve

le principal element qui me manque pour passer a la realisation est un bon broyeur , pour tout broyer finement a l'entrée et pouvoir pomper facilement d'une cuve a l'autre

dans les grosse instalation les moyen de transfert d'une cuve a l'autre sont plus gros et on peut mettre certain substrat directement dans la cuve , ou se contenter de broyage grossier

je pense qu'un broyage très fin facilite le travail des bacterie et permet de faire plus de puissance avec la même cuve

pour la temperature : plus le syteme est petit plus il est important de faire une très bonne isolation thermique , sinon il y a risque que la chaleur du groupe electrogene ne suffise même pas a maintenir la bonne temperature ... donc avec une bonne isolation la temperature sera presque constante même avec un chauffage intermitant
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par Did67 » 07/06/13, 13:17

Tu as peut-être raison. Je ne sais pas.

Je pense qu'en effet, le principal problème est celui des "équipements", dont le coût, ramené au kWh, monte très vite...

La taille de la cuve de maturation est déterminée plus par le plan d'épandage que par des raisons "techniques" (pour nous, il s'agit de pouvoir stocker 6 mois de digestat, lorsque les conditions météorologiques / besoins des plantes ne permettent pas l'épandage).

Les "effets masse" doivent jouer sur l'inertie / la stabilité du milieu. Notamment thermique (notre cuve se maintient actuellement en température sans apports).
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