Pour information, après une "réparation provisoire", le gaz arrive au groupe électrogène depuis vendredi.
Le groupe tourne au gaz à environ 100 kW de puissance, 24 h / 24...
La "montée en puissance" du digesteur est donc bien entamée !!!
Branchement de l'échangeur de chaleur pour la vente de la chaleur aujourd'hui aussi...
Bio-méthanisation au Lycée Agricole d'Obernai
Aujourd'hui, on tourne à 140 kW électrique (sur une puissance nominale de 180 kW).
Toute la chaleur de cogénération est livrée à notre client.
Le digesteur maintient sa température sans apport extérieur. Donc toute la chaleur est "valorisable" en ce moment.
Réception des premiers déchets de tonte (un professionnel).
Toute la chaleur de cogénération est livrée à notre client.
Le digesteur maintient sa température sans apport extérieur. Donc toute la chaleur est "valorisable" en ce moment.
Réception des premiers déchets de tonte (un professionnel).
0 x
Pour info, depuis hier le 20 mai, le groupe tourne à sa puissance nominale le jour (180 kW électriques). On le baisse à 160 kW la nuit, par prudence (pour éviter des "instabilités" sans surveillance).
Cela fait une consommation de 90 m3 de biogaz / heure. Et pour l'instant, 2,75 kg de GNR par heure (devrait être optimisé, après la phase transitoire, une fois la qualité du gaz stabilisée, à 2,25).
Cela fait une consommation de 90 m3 de biogaz / heure. Et pour l'instant, 2,75 kg de GNR par heure (devrait être optimisé, après la phase transitoire, une fois la qualité du gaz stabilisée, à 2,25).
0 x
Vent d'optimisme : il semblerait que le digesteur soit en mesure de produire plus de gaz que ce qui est nécessaire pour stabiliser le groupe à 180 kw élec ! Alors que la "montée en charge" n'est pas achevée, on maintient les 180 kW le jour / 160 kW la nuit.
Nous étudions la possibilité à terme, selon la "ration", de passer à 250 kw elec (une sorte d' "upgrade", tout à fait possible chez Schnell - physiquement, les unités de 180 et 250 kW elec sont les mêmes).
Dans cette hypothèse, nous envisageons d'utiliser la chaleur excédentaire pour sécher le houblon bio produit par l'exploitation.
La Région Alsace relance une étude pour mettre une "triangulation" des réseaux de chaleur entre la chaudière à plaquettes de l'établissement / le groupe biogaz et le séchoir à houblon (bio).
L'idée est de remplacer la chaleur nécessaire au séchage, actuellement produite à partir d'un bruleur de gaz, par de la chaleur produite par la chaudière à plaquette de l'établissement (qui ne sert pas en septembre lorsqu'on sèche le houblon ; un peu par hasard, les puissances sont équivalentes). Puis durant toute la saison de chauffe, cette chaleur "empruntée" serait restituée à partir de la chaleur du groupe, directement dans le tampon.
Du coup, le bilan CO² global de l'établissement serait encore meilleur, car on substituerait de la chaleur de cogé à la chaleur produite à partir du gaz naturel...
Ce serait "sioux", dans l'hypothèse où la méthanisation nous permettrait de soutenir durablement une puissance de 250 kW elec contre 180 kW de prévu. Alors, la chaleur de cogé pourrait dépasser les besoins de notre voisin/client (l'usine de charcuterie/plats cuisinés Stoeffler, pour ne pas le nommer). [à 180 kW, toute notre chaleur est "vendable" à notre client]
Nous étudions la possibilité à terme, selon la "ration", de passer à 250 kw elec (une sorte d' "upgrade", tout à fait possible chez Schnell - physiquement, les unités de 180 et 250 kW elec sont les mêmes).
Dans cette hypothèse, nous envisageons d'utiliser la chaleur excédentaire pour sécher le houblon bio produit par l'exploitation.
La Région Alsace relance une étude pour mettre une "triangulation" des réseaux de chaleur entre la chaudière à plaquettes de l'établissement / le groupe biogaz et le séchoir à houblon (bio).
L'idée est de remplacer la chaleur nécessaire au séchage, actuellement produite à partir d'un bruleur de gaz, par de la chaleur produite par la chaudière à plaquette de l'établissement (qui ne sert pas en septembre lorsqu'on sèche le houblon ; un peu par hasard, les puissances sont équivalentes). Puis durant toute la saison de chauffe, cette chaleur "empruntée" serait restituée à partir de la chaleur du groupe, directement dans le tampon.
Du coup, le bilan CO² global de l'établissement serait encore meilleur, car on substituerait de la chaleur de cogé à la chaleur produite à partir du gaz naturel...
Ce serait "sioux", dans l'hypothèse où la méthanisation nous permettrait de soutenir durablement une puissance de 250 kW elec contre 180 kW de prévu. Alors, la chaleur de cogé pourrait dépasser les besoins de notre voisin/client (l'usine de charcuterie/plats cuisinés Stoeffler, pour ne pas le nommer). [à 180 kW, toute notre chaleur est "vendable" à notre client]
0 x
Réparation du "faux-plat" dans lequel s'accumulent les condensats et qui fait bouchon : il a fallu rouvrir les tranchées et recaller la conduite de gaz.
Par ailleurs, un second puit pour recueillir les condensats sera mis en place, car sinon c'était trop compliqué de tout recaller sur toute la distance. Il y a donc désormais 2 "points bas".
Surcoût à la charge du maître d'oeuvre, qui s'arrange avec son sous-traitant.
Indemnistaion pour la perte de production demandée.
Par ailleurs, un second puit pour recueillir les condensats sera mis en place, car sinon c'était trop compliqué de tout recaller sur toute la distance. Il y a donc désormais 2 "points bas".
Surcoût à la charge du maître d'oeuvre, qui s'arrange avec son sous-traitant.
Indemnistaion pour la perte de production demandée.
0 x
Quelques données au 23/05 :
a) le 21/05, une puissance moyenne sur 24 h de 163 kW.
b) 64 700 kWh électriques produits depuis le démarrage
c) 17,6 MWh thermiques vendus à l'usine voisin depuis la mise ne place de l'échangeur
d) 19 100 m3 de biométhane consommés par le moteur, depuis le "basculement en mode gaz" le 10 mai ; avec une conso horaire de 90 à 92 m3 / h à 180 kW aujourd'hui
e) 7 980 kg de GNR consommés depuis le 18 avril ; conso 2,3 kg/h depuis 2 jours à 180 kW (biométhane de qualité plus stable ; donc reparamétrage du moteur effectué par Schnell il y a deux jours) ; donc la conso va chuter considérablement (chauffage du digesteur fini ; nouveau réglage).
f) les premières livraisons de déchets : restes de pomme de terre par une coopérative ; gazons par la mairie et la com com (nouvelle procédure de triage des déchets mise en place à la déchetterie : séparer tonte de gazon "propres" des autres déchets verts dont les déchets de taille, dont le thuya - toxique pour le méthaniseur ; surprise : le tri marche mieux que prévu !!!]
a) le 21/05, une puissance moyenne sur 24 h de 163 kW.
b) 64 700 kWh électriques produits depuis le démarrage
c) 17,6 MWh thermiques vendus à l'usine voisin depuis la mise ne place de l'échangeur
d) 19 100 m3 de biométhane consommés par le moteur, depuis le "basculement en mode gaz" le 10 mai ; avec une conso horaire de 90 à 92 m3 / h à 180 kW aujourd'hui
e) 7 980 kg de GNR consommés depuis le 18 avril ; conso 2,3 kg/h depuis 2 jours à 180 kW (biométhane de qualité plus stable ; donc reparamétrage du moteur effectué par Schnell il y a deux jours) ; donc la conso va chuter considérablement (chauffage du digesteur fini ; nouveau réglage).
f) les premières livraisons de déchets : restes de pomme de terre par une coopérative ; gazons par la mairie et la com com (nouvelle procédure de triage des déchets mise en place à la déchetterie : séparer tonte de gazon "propres" des autres déchets verts dont les déchets de taille, dont le thuya - toxique pour le méthaniseur ; surprise : le tri marche mieux que prévu !!!]
0 x
-
chatelot16
- Econologue expert
- Messages : 6960
- Inscription : 11/11/07, 17:33
- Localisation : angouleme
- x 264
bravo ça gaze !
vu le prix du groupe electrogene , et tant que le methaniseur est alimenté avec des dechet , sans produit cultivé comme ça se fait en allemagne il vaut mieux avoir trop de gaz que pas assez ... même si il arrive parfois que la torchere s'allume parce que le groupe ne peut en consommer plus
le demarage en remplissant avec le digestat d'un autre methaniseur a été très rapide !
vu le prix du groupe electrogene , et tant que le methaniseur est alimenté avec des dechet , sans produit cultivé comme ça se fait en allemagne il vaut mieux avoir trop de gaz que pas assez ... même si il arrive parfois que la torchere s'allume parce que le groupe ne peut en consommer plus
le demarage en remplissant avec le digestat d'un autre methaniseur a été très rapide !
0 x
Oui. 3 raisons à l'installation rapide du processus :
a) remplissage de la cuve par du digestat ramené d'Agrivalor (une installation alsacienne plus importante que la notre)
[un échange : on "remboursera" en digestat ; cela aide la solidarité !]
b) enrichissement en fumier et lisier uniquement, au départ : un "substrat" facile
c) chauffage programmé et piloté, en utilisant la chaleur du groupe alimenté uniquement en GNR (à 75 % compensé par le prix de vente de l'électricté)
Là, on est en phase de "stabiliser" la production de méthane aux environs de 90 m3/h permettant de turbiner à fond à 180 kW.
Tous les automatisme fonctionnent et "autogèrent" le groupe et le digesteur :
a) le groupe s'autoadapte en fonction du niveau de méthane dans le digesteur
b) il s'autogère en fonction de la richesse du gaz : si le gaz est de bonne qualité, il réduit automatiquement l'apport de GNR à la valeur nominale de 2,3 kg / h ; sinon, il compense pour toujours rester stable à 1 500 t ; je n'ai jamais entendu un "toussotement" ni ressenti l'ombre d'une trace de vibration ou de cahotement ; c'est assez impressionnant
c) le réchauffement de la cuve est automatisé (l'ordi commande le circulateur)
d) l'alimentation du digesteur se programme pour 12 h
Aujourd'hui, dernières réparations sur la conduite de gaz, et a priori, on est parti pour du 180 kW 24 h/24 ...
Prochaine phase : introduction de nouveaux déchets pour expérimenter le pouvoir méthanogène et établir des rations-type en fonction des déchets disponibles.
Analyses en cours, avant introduction des graisses de l'usine Stoeffler, très méthanogène, mais ce sont des produits plus sensibles au niveau des acides gras volatils, qui risquent d'ensuquer le digesteur...
a) remplissage de la cuve par du digestat ramené d'Agrivalor (une installation alsacienne plus importante que la notre)
[un échange : on "remboursera" en digestat ; cela aide la solidarité !]
b) enrichissement en fumier et lisier uniquement, au départ : un "substrat" facile
c) chauffage programmé et piloté, en utilisant la chaleur du groupe alimenté uniquement en GNR (à 75 % compensé par le prix de vente de l'électricté)
Là, on est en phase de "stabiliser" la production de méthane aux environs de 90 m3/h permettant de turbiner à fond à 180 kW.
Tous les automatisme fonctionnent et "autogèrent" le groupe et le digesteur :
a) le groupe s'autoadapte en fonction du niveau de méthane dans le digesteur
b) il s'autogère en fonction de la richesse du gaz : si le gaz est de bonne qualité, il réduit automatiquement l'apport de GNR à la valeur nominale de 2,3 kg / h ; sinon, il compense pour toujours rester stable à 1 500 t ; je n'ai jamais entendu un "toussotement" ni ressenti l'ombre d'une trace de vibration ou de cahotement ; c'est assez impressionnant
c) le réchauffement de la cuve est automatisé (l'ordi commande le circulateur)
d) l'alimentation du digesteur se programme pour 12 h
Aujourd'hui, dernières réparations sur la conduite de gaz, et a priori, on est parti pour du 180 kW 24 h/24 ...
Prochaine phase : introduction de nouveaux déchets pour expérimenter le pouvoir méthanogène et établir des rations-type en fonction des déchets disponibles.
Analyses en cours, avant introduction des graisses de l'usine Stoeffler, très méthanogène, mais ce sont des produits plus sensibles au niveau des acides gras volatils, qui risquent d'ensuquer le digesteur...
0 x
Pour ceux que la problématique intéresse, cette étude du potentiel faite en Alsace.
A télécharger : http://www.energivie.info/fr/les-etudes-sur-le-biogaz/
Elle peut permettre d'esquisser, région par région, une idée du potentiel. Il y a des ressources auxquelles on ne pense pas toujours.
Elle montre aussi tout l'intérêt d'un maillage du territoire en stations correctement dimensionnées [là où, en pleine fureur libérale, où toute idée de planification est un gros mot, cela risque d epartir dans tous les sens...] et réparties sur le territoire pour minimiser les transports.
Cela permettrait de valoriser le digestat localement comme "engrais organique liquide", sans gaspiller une partie de l'énergie disponible ("chaleur fatale") pour sécher le digestat (et le valoriser autrement - chauffage de piscines collectives par ex ; ou proximité comme chez nous d'un industriel ayant de gros besoin constant - cela peut être l'eau chaude, cela peut être des séchoirs, etc...). Je regrette la "dérive" consistant à penser que sécher le digestat est une "valorisation" de la chaleur... Cette idée est généralement avancée et acceptée ! [cela peut se discuter dans les zones structrellement excédnetiares en azote ; mais là, c'est l'implntation d el'élevage qu'il conviendrfait de mieux "planfier" ! Mais comme pis-aller, pour éviter les surdosages locaux, on peut "accepter" que le digestat soit séché pour l'exporter vers des régions déficitaires, actuellement consommatries d'azote de synthèse. Ex : de Bretagne vers la Beauce. En fait, on reconstitue ainsi artificiellement, à très large échelle - interrégionale -, l'association agriculture-élevage qui n'auarit jamais dû sortir de la ferme ou en tout cas du village ! Mais essayant de ne pas être un "kmehr vert", je peux admettrer que sécher et aller beaucoup mieux que de continuer à utiliser des engrais chimiques d'un coté et de répandre des fumiers / lisiers en excès de l'autre]
Je trouve dommage que "planification" soit devenu un gros mot (assimilé au communisme) alors que d'un pointde vue "éconologique", l'optimisation e l'usage des ressources, de l'énergie, etc.. n'aurait jamais autant nécessité un eplanification (démocratique ou participative) !!! Un vaste sujet de réflexion dans un chapitre "où va notre monde" !
A télécharger : http://www.energivie.info/fr/les-etudes-sur-le-biogaz/
Elle peut permettre d'esquisser, région par région, une idée du potentiel. Il y a des ressources auxquelles on ne pense pas toujours.
Elle montre aussi tout l'intérêt d'un maillage du territoire en stations correctement dimensionnées [là où, en pleine fureur libérale, où toute idée de planification est un gros mot, cela risque d epartir dans tous les sens...] et réparties sur le territoire pour minimiser les transports.
Cela permettrait de valoriser le digestat localement comme "engrais organique liquide", sans gaspiller une partie de l'énergie disponible ("chaleur fatale") pour sécher le digestat (et le valoriser autrement - chauffage de piscines collectives par ex ; ou proximité comme chez nous d'un industriel ayant de gros besoin constant - cela peut être l'eau chaude, cela peut être des séchoirs, etc...). Je regrette la "dérive" consistant à penser que sécher le digestat est une "valorisation" de la chaleur... Cette idée est généralement avancée et acceptée ! [cela peut se discuter dans les zones structrellement excédnetiares en azote ; mais là, c'est l'implntation d el'élevage qu'il conviendrfait de mieux "planfier" ! Mais comme pis-aller, pour éviter les surdosages locaux, on peut "accepter" que le digestat soit séché pour l'exporter vers des régions déficitaires, actuellement consommatries d'azote de synthèse. Ex : de Bretagne vers la Beauce. En fait, on reconstitue ainsi artificiellement, à très large échelle - interrégionale -, l'association agriculture-élevage qui n'auarit jamais dû sortir de la ferme ou en tout cas du village ! Mais essayant de ne pas être un "kmehr vert", je peux admettrer que sécher et aller beaucoup mieux que de continuer à utiliser des engrais chimiques d'un coté et de répandre des fumiers / lisiers en excès de l'autre]
Je trouve dommage que "planification" soit devenu un gros mot (assimilé au communisme) alors que d'un pointde vue "éconologique", l'optimisation e l'usage des ressources, de l'énergie, etc.. n'aurait jamais autant nécessité un eplanification (démocratique ou participative) !!! Un vaste sujet de réflexion dans un chapitre "où va notre monde" !
0 x
Revenir vers « Hydraulique, éoliennes, géothermie, énergies marines, biogaz... »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Majestic-12 [Bot] et 121 invités