Entre rêves et réalités d'Allemagne

[sicetaitsimple]

Tu peux l'écrire encore plus gros, pas de problème.

Va l'expliquer aux Allemands, aux Français, à qui tu veux.
Je n'ai aucun souci avec l'arrêt immédiat de toute aide au PV en France (pour les allemands, c'est quand même leur problème).

[Christophe]

1.5€/Wc

Cela te va ?

[izentrop]

Les marges de sécurité ont été limites avec une mini vague de froid à - 4.5 °, qu'est-ce ça aurait été si il avait fait -10°.
Malgré la fermeture de Fessenheim, on est encore dans les pays les plus bas carbone.
HOU ! L'Allemagne.

Electricité et CO2 : le constat européen de 2020 https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/0 ... n-de-2020/

[izentrop]

Représente bien l'utopie allemande

[Christophe]

Izy c’est un post particulièrement crapuleux vu les actus...

[izentrop]

Comment Angela Merkel a raté la transition écologique de l'Allemagne

Le changement climatique menace l’avenir de l’humanité : Angela Merkel l’a répété tout au long de ses mandats. La dirigeante de l’Allemagne a même hérité d’un surnom : Klima-Kanzlerin, « la chancelière du climat ». Pourtant, le bilan de ses mesures en matière d'écologie est loin d’être exemplaire.
Durant ses seize années au pouvoir, elle a largement développé les énergies renouvelables (en particulier, les éoliennes), qui représentent désormais la moitié de la production d’électricité du pays. Dans le même temps, elle a décidé de débarrasser ce dernier du nucléaire d’ici à 2022 et d’y fermer les centrales à charbon d’ici à 2038. Mais, au bout du compte, cette transition énergétique est aujourd’hui loin de suffire : l’Allemagne reste le premier émetteur de CO2 en Europe. A l'occasion des élections allemandes, Angela Merkel a annoncé son retrait, et laisse du même coup à ses successeurs une liste imposante d’efforts supplémentaires à fournir.

https://www.facebook.com/groups/transit ... 789240782/

[GuyGadeboisLeRetour]

C'était un communiqué du Monde, suceur de Macron, grand lobbyiste du nucléaire, sponsorisé par le service marketing d'EDF, ORANO, ANDRA et relayé par le valet Izy.

[moinsdewatt]

L'Allemagne se rêve en championne du renouvelable, comment y parvenir?

Publié le : 07/12/2021 Pauline Gleize RFI

L'Allemagne tourne la page de l'ère Merkel. Le Bundestag élira mercredi Olaf Scholz au poste de chancelier. Le social-démocrate dirigera un gouvernement tripartite. Une coalition qui s'est dotée d'un programme climatique ambitieux et qui anticipe la fin des centrales à charbon.


La sortie du charbon est prévue « dans l'idéal » pour 2030 et non plus 2038. L'Allemagne aura donc deux fois moins de temps pour se débarrasser de ce combustible qui représentait 23% de son mix électrique l'an dernier.

Elle ne comptera pas sur le nucléaire pour décorbonner son énergie. Berlin s'est engagé depuis le début des années 2000 dans la sortie de l'atome. Ses dernières centrales doivent être débranchées d'ici la fin de l'année prochaine.

L'objectif est donc « très ambitieux », le remplir sera « difficile », mais c’est « faisable » aux yeux de Thomas Pellerin-Carlin, directeur du centre énergie de l’institut Jacques-Delors.

Le premier levier dont dispose l'Allemagne : c'est de développer massivement les énergies renouvelables. L'accord de coalition a fixé un objectif de 80% des ENR dans le mix électrique du pays d'ici à la fin de la décennie.A titre de comparaison, l'an dernier, elles représentaient 45% du total, selon les données de l’Institut Jacques-Delors et de l’AGEB.

Cela supposera des investissements importants pour agrandir le parc photovoltaïque ; des investissements et des obligations règlementaires. Les nouvelles propriétés commerciales devront, par exemple, accueillir des installations solaires. Le futur gouvernement entend aussi réserver 2% du territoire à l'éolien et les capacités de l'éolien offshore.

Un autre levier sera de compenser une partie de la production des centrales à charbon par du gaz.Les experts ne font pas tous la même analyse. Thomas Pellerin-Carlin estime que le gaz n’est qu’un « plan B ». D’ailleurs, au cours des discussions, une sortie du gaz à l'horizon 2040 aurait été évoquée, selon Reuters. L’idée d’une sortie du gaz, désormais présenté comme une solution de transition, laisse au contraire perplexe, Maxence Cordiez, un ingénieur dans le secteur de l'énergie, qui voit difficilement l'hydrogène prendre sa place. « S'ils n'y arrivent pas, prévient-il, les Allemands resteront dépendants du gaz ».

Cette délicate tâche de la transition énergétique doit être pilotée par le Vert Robert Habeck, qui sera à la fois ministre de l'Economie et de la Protection du climat.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... y-parvenir

[sicetaitsimple]

Purement factuel: l'Allemagne met aujourd'hui à l'arrêt 3 des 6 réacteurs encore en activité, pour une puissance d'environ 4000MW.
Les 3 derniers (également 4000MW) seront fermés d'ici fin 2022.

https://www.france24.com/en/live-news/2 ... rgy-crisis

[izentrop]

14 jours sans vent, au beau milieu d'une période de grand froid.
Achetez des moufles !!

il est manifeste que sur cette même période, nous dépendons des importations allemandes. https://www.rte-france.com/eco2mix/synt ... sommation#

import elec.gif (68.79 Kio) Consulté 1462 fois

L'éolien est dans les choux, le solaire n'en parlons pas, c'est le charbon allemand et le gaz russe qui nous fournit https://app.electricitymap.org/zone/DE? ... cOUppo1Ido

Les ENR intermittentes représentent 27 GW de production installée. Si elles produisaient à 80% comme le nucléaire en ce moment, elles apporteraient 21 GW et la France exporterait une électricité bas carbone chez ses voisins.
Conclusion : avec les 121 milliards d’€ que l’état a donné aux affairistes verts, nous aurions pu doter gratuitement EDF de 10 réacteurs nucléaires de 1300 MW dont seulement 80% d’entre eux nous permettraient de produire 10,4 GW, de nous passer d’import, d’exporter une partie vers nos voisins .
L’état et EDF auraient économisé chacun 8 milliards d’€ en 2022 et engrangé des devises tout en ayant 20% de nos réacteurs en révision.
La lutte antinucléaire nous a amené droit dans le mur.
Poutine peut tranquillement promener ses chars en Ukraine puis ailleurs, l’Europe manipulée par l’Allemagne, future hub gazier européen incontournable, ne dira rien. Nous voici dépendant du gaz pour encore quelques décennies.
En 2025, une histoire Belge nous y plongera encore un peu plus.
En 2035, la PPE de Macron nous y noiera totalement.
Ne parlons même plus du Réchauffement Climatique. Business is business.