bardal a écrit :Ces 50 000 kWh/m2/an représentent la totalité de l'énergie thermique potentiellement dissipable dans l'atmosphère ou dans l'eau du Rhône; l'utilisation des tours d'aéroréfrigération font que 97,5% de cette énergie potentielle est dissipée sous forme de vapeur d'eau, et non pas sous forme thermique. Il reste donc à dissiper sous forme thermique 2,5%, soit environ 1250 kWh/m2/an, soit du même ordre de grandeur que l'insolation du site. La pollution thermique est donc très marginale.
Pour tes calculs, puis je te faire remarquer que, s'ils étaient exacts, et le Rhône refroidissant trois autres centrales en aval du Bugey, l'eau de ce fleuve devrait arriver à Arles à une température supérieure à 35° voire 40°C... Cela ne me semble pas être le cas (dommage d'ailleurs, les Arlésiens pourraient se chauffer gratuitement)... Attention à internet, on y trouve parfois n'importe quoi.
Re-salut,
Mes calculs ne sont pas exacts, mais "Ces 50 000 kWh/m2/an représentent la totalité de l'énergie thermique" effectivement dissipée, c'est juste le double de la production annuelle d'électricité.
Et le débit du Rhône est bien moindre au Bugey qu'à Arles.