je tombe sur ce fil et je vois que je m'étais mal exprimé. alors voici mon raisonnement:
autrefois la forêt française a été sur-exploitée jusqu'à descendre à seulement 15% de la surface du pays. c'est très peu, c'est ce que j'ai appellé une forêt moribonde car si on avait continué, on l'aurait eu vite complêtement rasée. aujourd'hui c'est mieux, d'accord, mais la forêt n'est pas tirée d'affaire si on prend les 15% comme situation normale. à 25%, si je me rappelle bien les chiffres, elle peut être considérée comme convalescente, mais pas encore au top !
aujourd'hui, l'atmosphère est surchargée de CO2, donc je considère que la croissance des arbres en place est réservée à la dépollution, qu'on ne devrait pas les brûler tant qu'on a pas fait pousser d'abord l'équivalent. soit dépolluer avant de repolluer plutôt que d'en rajouter et de compter que ça s'équilibrera dans des années, car pendant ces années le taux de co2 sera encore plus élevé et moins d'arbres pour l'absorber.
si on raisonne à l'année, ça revient à dire qu'il faut augmenter considérablement la surface de forêt pour atteindre la production de bois pour se chauffer plus le piégeage de CO2 nécessaire pour vider un peu le "réservoir". et que si on augmente les coupes sans augmenter les surfaces, on aura beaucoup d'arbres très jeunes, qui ont moins de feuilles et ont une capacité d'absorbsion de CO2 moindre. c'est ce que j'appelle un déficit de chlorophyle, par rapport à une gestion prévoyante de la forêt.
voilà, j'espère que c'est plus clair parceque si je dois le réexpliquer je ne vais plus m'en sortir moi-même