Donc on se rejoint finalement !
A noter toute fois, que dans la nature, cet équilibre est souvent... "violent" : famine, prédation, maladies, etc... En fait, il est vu comme "violent" alors que cela n'est finalement que très naturel... Le lion bouffe la gazelle, point barre. Si les gazelles pullulent, les lions ont la vie facile, se multiplient, bouffent plus de gazelles, l'équilibre se rétablit. Faut juste penser que dans tout cela, la mort est normale. Ce n'est pas l'individu qui compte, mais l'espèce !
Famine, prédation, maladies, ce sont là toutes ces choses auxquelles l'homme prétend, par la technique, se soustraire. Refus de la mort. Refus des limites. Et pourtant, cela ne rattrape toujours par un bout ou l'autre. Il y a 70 ans par la croyance aveugle en un "sauveur" fanatique de la croix gammée... Et demain, peut-être à nouveau...
D'où tout ce qu'on peut lire comme "solutions miracles", quelles soient du coté "techniciste" ou du coté "ésotérique". Qui se rejoignent dans la négation d'une limite.
Enfin, c'est ma conviction. Rien de scientifique là-dedans...
L'avenir passera-t'il par la biomasse?
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Nous ne rejoignons pas, car nous n'avons jamais divergé que par une façon d'exprimer les mêmes choses...
La violence dont tu parles trouve une certaine contrepartie dans des phénomènes physiologiques qui permet d'ajuster en amont la fertilité en fonction de la disponibilité en nourriture (comme chez les renards).
Les hommes se trouvent placés en haut de la chaîne alimentaire et devraient donc avoir pour rôle le contrôle de cette violence particulière, qui est celle de la pathologie de tous les organismes situés plus bas: la violence prédatrice évite d'autres violences plus virulentes (sans jeu de mots!) et constitue un facteur favorable pour les population de proies.
Or, le déclin de la biodiversité est la preuve de la perversion de ce mécanisme évolutif.
La violence dont tu parles trouve une certaine contrepartie dans des phénomènes physiologiques qui permet d'ajuster en amont la fertilité en fonction de la disponibilité en nourriture (comme chez les renards).
Les hommes se trouvent placés en haut de la chaîne alimentaire et devraient donc avoir pour rôle le contrôle de cette violence particulière, qui est celle de la pathologie de tous les organismes situés plus bas: la violence prédatrice évite d'autres violences plus virulentes (sans jeu de mots!) et constitue un facteur favorable pour les population de proies.
Or, le déclin de la biodiversité est la preuve de la perversion de ce mécanisme évolutif.
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ahmed bonjour
Les hommes se trouvent placés en haut de la chaîne alimentaire et devraient donc avoir pour rôle le contrôle de cette violence particulière, qui est celle de la pathologie de tous les organismes situés plus bas: la violence prédatrice évite d'autres violences plus virulentes (sans jeu de mots!) et constitue un facteur favorable pour les population de proies.
Sauf que cette position « en haut de » est socioculturelle plus que (et même pas du tout d’ailleurs !) d’ordre biologique. D’où tous les désordres biologiques et écologiques que cela a engendré et engendrent encore comme cela peut se constater avec les forts taux de mortalité des sociétés « modernes » par des pathologies, ignorées dans d’outres modes de vie, comme les cancers et maladies cardiovasculaires (pour les plus importantes numériquement en termes de décès). Par ailleurs se prétendre être dans « ce haut », c’est justement cette prétention qui justifie toutes ces violences inutiles en soi et son impossibilité de contrôle en question. C’est le serpent qui se mord la queue !
Les hommes se trouvent placés en haut de la chaîne alimentaire et devraient donc avoir pour rôle le contrôle de cette violence particulière, qui est celle de la pathologie de tous les organismes situés plus bas: la violence prédatrice évite d'autres violences plus virulentes (sans jeu de mots!) et constitue un facteur favorable pour les population de proies.
Sauf que cette position « en haut de » est socioculturelle plus que (et même pas du tout d’ailleurs !) d’ordre biologique. D’où tous les désordres biologiques et écologiques que cela a engendré et engendrent encore comme cela peut se constater avec les forts taux de mortalité des sociétés « modernes » par des pathologies, ignorées dans d’outres modes de vie, comme les cancers et maladies cardiovasculaires (pour les plus importantes numériquement en termes de décès). Par ailleurs se prétendre être dans « ce haut », c’est justement cette prétention qui justifie toutes ces violences inutiles en soi et son impossibilité de contrôle en question. C’est le serpent qui se mord la queue !
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Je suis d'accord avec toi, à cette nuance que la position en haut des prédateurs est une constatation et non un jugement de valeur.
Il est évident, comme tu le soulignes, que les déséquilibres induits par notre conduite s'applique également à notre propre espèce.
Bernard Stiegler signale que l'espérance de vie d'un américain du Bronx est inférieure à celle d'un habitant du Bangladesh (pourtant sans accès aux soins médicaux).
Il est évident, comme tu le soulignes, que les déséquilibres induits par notre conduite s'applique également à notre propre espèce.
Bernard Stiegler signale que l'espérance de vie d'un américain du Bronx est inférieure à celle d'un habitant du Bangladesh (pourtant sans accès aux soins médicaux).
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
"En haut", "en bas"...
Je pense surtout que ;
a) l'homme est un prédateur beaucoup plus "outillé" que les autres espèces ; s'il n'est pas seul a utiliser des "instruments", il est le seul à maitriser les équations et intégrales, la fusion et la fission... donc de disposer d'une puissance de nuisance quasiment sans limites.
b) je constate que de chacune de ses inventions, l'homme a toujours fait un usage double : la poudre lui a permis de dynamiter des montagnes et rendre plus accessibles de nouvelles zones (par ex) ; elle lui a permis de faire la guerre et à une "civilisation X" de conquérir l'espace de la "tribu y" ; souvent de l'exterminer ; de l'énergie nucléaire il a fait Hiroshima et les centrales...
c) biologiquement, l'homme me semble surtout être un "super-prédateur" extrêmement ubiquiste, justement parce qu'il n'est pas en bout d'une longue chaine, mais omnivore ; l'homme peut être touareg ou eskimo, masaï ou mésopotamien ; d'où son grand potentiel de nuisance par rapport aux milieux naturels : il fait feu de tout bois ! [pour revenir au thème de ce fil !]
Je pense surtout que ;
a) l'homme est un prédateur beaucoup plus "outillé" que les autres espèces ; s'il n'est pas seul a utiliser des "instruments", il est le seul à maitriser les équations et intégrales, la fusion et la fission... donc de disposer d'une puissance de nuisance quasiment sans limites.
b) je constate que de chacune de ses inventions, l'homme a toujours fait un usage double : la poudre lui a permis de dynamiter des montagnes et rendre plus accessibles de nouvelles zones (par ex) ; elle lui a permis de faire la guerre et à une "civilisation X" de conquérir l'espace de la "tribu y" ; souvent de l'exterminer ; de l'énergie nucléaire il a fait Hiroshima et les centrales...
c) biologiquement, l'homme me semble surtout être un "super-prédateur" extrêmement ubiquiste, justement parce qu'il n'est pas en bout d'une longue chaine, mais omnivore ; l'homme peut être touareg ou eskimo, masaï ou mésopotamien ; d'où son grand potentiel de nuisance par rapport aux milieux naturels : il fait feu de tout bois ! [pour revenir au thème de ce fil !]
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Tu as tout à fait raison de souligner, comme Janic, que notre "supériorité" est avant tout culturelle.
C'est pourquoi sa capacité prédatrice est, en grande partie, déconnectée de son caractère omnivore. En effet, la plupart des destruction s'opèrent pour satisfaire en apparence des "besoins" culturels, en réalité s'incliner devant la contrainte d'un système externe d'accumulation de valeur abstraite.
Sur le point b, je ne parviens pas à me souvenir du nom de ce philosophe contemporain qui disait quelque chose comme: "tout outil est une arme", mais cela rejoint admirablement ton analyse.
C'est pourquoi sa capacité prédatrice est, en grande partie, déconnectée de son caractère omnivore. En effet, la plupart des destruction s'opèrent pour satisfaire en apparence des "besoins" culturels, en réalité s'incliner devant la contrainte d'un système externe d'accumulation de valeur abstraite.
Sur le point b, je ne parviens pas à me souvenir du nom de ce philosophe contemporain qui disait quelque chose comme: "tout outil est une arme", mais cela rejoint admirablement ton analyse.
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Ahmed bonjour
C'est pourquoi sa capacité prédatrice est, en grande partie, déconnectée de son caractère omnivore
Quelques uns vont penser que je chipote, mais l’humain N’EST PAS omnivore. L’adoption d’un comportement particulier n’en fait pas pour autant une règle. Sinon on pourrait tenir pour un fait « universel » que l’humain a un caractère homosexuel parce que certaines sociétés ont tenu ce comportement comme culturellement admis ou encore que c’est un guerrier parce que soumis à l’obligation de se battre lors des conflits armés.
C'est pourquoi sa capacité prédatrice est, en grande partie, déconnectée de son caractère omnivore
Quelques uns vont penser que je chipote, mais l’humain N’EST PAS omnivore. L’adoption d’un comportement particulier n’en fait pas pour autant une règle. Sinon on pourrait tenir pour un fait « universel » que l’humain a un caractère homosexuel parce que certaines sociétés ont tenu ce comportement comme culturellement admis ou encore que c’est un guerrier parce que soumis à l’obligation de se battre lors des conflits armés.
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L'humain n'est pas omnivore, mais le fait qu'il puisse se livrer à des pratiques omnivores sans dommages immédiats (et surtout pour l'espèce) élargit son potentiel destructif puisqu'il peut survivre à des périodes ou à des endroits a priori défavorables. Je ne parle pas ici des aspects culturels, qui sont encore autre chose.
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Ahmed a écrit :L'humain n'est pas omnivore, mais le fait qu'il puisse se livrer à des pratiques omnivores sans dommages immédiats (et surtout pour l'espèce) élargit son potentiel destructif puisqu'il peut survivre à des périodes ou à des endroits a priori défavorables. Je ne parle pas ici des aspects culturels, qui sont encore autre chose.
A t-on seulement un seul indice historique qui démontre que l'être humain n'est pas omnivore?
Lorsque Janic parle de végétarisme,il fait référence à l'héritage biologique.
Si effectivement nos lointains ancêtres étaient végétariens(bien avant l'apparition du genre homo sapiens!) il est faux d'affirmer que notre espèce n'est pas omnivore,car nos pratiques culturelles ont complétement modifié nos comportements alimentaires.
A ce compte là un carnassier peu très bien prétexter que les céréales sont une invention culturelle largement postérieur à la consommation de viande...et que nous serions de fait plus chasseurs que céréaliers....
Pour en revenir a notre biomasse,quelque soit le mode alimentaire,tout ce qui rentre dois finir par sortir,et c'est en se sens,si je puis dire que l'exploitation de la biomasse dois être orienter:transformer nos excrément en énergie!
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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Les données archéologiques pour la très longue période de la préhistoire sont très fragmentaires et difficiles d'interprétation du fait du peu d'éléments subsistants et d'importants biais méthodologiques.
La chasse semble très présente du fait de la relative bonne conservation des os, mais cela ne dis rien sur la nature véritable de l'alimentation. Celle-ci a dû varier considérablement sur de telles durées et du fait de variations climatiques obligeant à des adaptations qui, à certains moments, ont probablement favorisés cette solution (le cannibalisme en est un aspect très pratique: augmentation de la ressource et diminution de la consommation! ).
C'est plus par rapport à des caractéristiques physiologiques que j'exclue l'aspect essentiellement carnivore plus, effectivement, que la qualité d'omnivore...
La chasse semble très présente du fait de la relative bonne conservation des os, mais cela ne dis rien sur la nature véritable de l'alimentation. Celle-ci a dû varier considérablement sur de telles durées et du fait de variations climatiques obligeant à des adaptations qui, à certains moments, ont probablement favorisés cette solution (le cannibalisme en est un aspect très pratique: augmentation de la ressource et diminution de la consommation! ).
C'est plus par rapport à des caractéristiques physiologiques que j'exclue l'aspect essentiellement carnivore plus, effectivement, que la qualité d'omnivore...
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