Oui.
Mais quand tu crèves de faim [pas de foin, comme je l'ai écrit par lapsus dans un premier jet], manger c'est déjà mieux...
On peut :
- soit être toujours pessimiste (et je ne comprends pas pourquoi, alors, on ne suicide pas !) : tout changement, c'est pire qu'avant ! [je le concède, on ne peut jamais exclure ce risque !]
- soit être toujours optimiste : tout changement, c'est un progrès... [on risque de devoir fermer les yeux de temps en temps...]
- soit penser que le meilleur côtoie le pire [E = mc² a donné Hiroshima et des centrales ; l'invention de la poudre a permis de creuser des canaux ou des mines et de faire la guerre... Etc...]
Mais je suis d'accord, pour avoir participé à, ou initié, ou géré des projets de développement : il y a des forces sociales en jeux qui vont conduire à ce que les "bénéfices" seront accaparés par les uns et par les autres... Un projet, si utopique ou idéaliste soit-il, dès lors qu'il prend place réellement est comme toute chose : il a des avantages / des inconvénients, pour les uns et pour les autres, ce n'est pas pareil pour les uns que pour les autres... Bref, c'est juste complexe. Comme le vie.
Pour moi, ne pas atteindre l'idéal sur cette pauvre terre n'a jamais été une raison suffisante pour... ne rien faire.
L'avenir passera-t'il par la biomasse?
C'est un risque, comme je l'ai mentionné.
Depuis la périodes des "éléphants blancs" post-coloniaux [où un projet agricole rimait avec le parachutage de tracteurs et de moissonneuses-batteuses !], les méthodes des projets ont évolué ; on gère mieux, quand on le veut, les enjeux de "rapport de force" en amont...
Le CIRAD en particulier, a travaillé sur les méthodes de recherche-action basées sur les perceptions des populations, leurs croyances...
Maintenant, je ne connais pas le projet dont il est question ici.
Il se peut que ce soit un "éléphant blanc moderne" !
Ma remarque était simplement : faut-il envisager le pire d'abord ? Que le pire ?
Depuis la périodes des "éléphants blancs" post-coloniaux [où un projet agricole rimait avec le parachutage de tracteurs et de moissonneuses-batteuses !], les méthodes des projets ont évolué ; on gère mieux, quand on le veut, les enjeux de "rapport de force" en amont...
Le CIRAD en particulier, a travaillé sur les méthodes de recherche-action basées sur les perceptions des populations, leurs croyances...
Maintenant, je ne connais pas le projet dont il est question ici.
Il se peut que ce soit un "éléphant blanc moderne" !
Ma remarque était simplement : faut-il envisager le pire d'abord ? Que le pire ?
Dernière édition par Did67 le 17/08/15, 15:04, édité 1 fois.
0 x
- chatelot16
- Econologue expert
- Messages : 6960
- Inscription : 11/11/07, 17:33
- Localisation : angouleme
- x 264
bien sur qu'il y a eu des faux progrès très criticable , mais ce n'est pas une raison de ne rien faire de nouveau
ce defaitisme ne me plait pas ! dans le genre tout progrès ne profitera qu'a des profiteur , donc il vaut mieux ne rien faire
celui qui a des competence doit plutot favoriser les bonne idée que d'etre contre tout changement , même les bon en ayant peur qu'il soit utilisé par des mauvais
ce defaitisme ne me plait pas ! dans le genre tout progrès ne profitera qu'a des profiteur , donc il vaut mieux ne rien faire
celui qui a des competence doit plutot favoriser les bonne idée que d'etre contre tout changement , même les bon en ayant peur qu'il soit utilisé par des mauvais
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 12688
- Inscription : 25/02/08, 18:54
- Localisation : Bourgogne
- x 3378
Sans se bloquer sur une opposition de principe, la simple expérience enseigne de ne jamais exclure le pire, a priori.
Ceci pour une question de contexte: une bonne idée ne suffit pas à produire une bonne action; elle est nécessaire, mais pas suffisante.
Ceci pour une question de contexte: une bonne idée ne suffit pas à produire une bonne action; elle est nécessaire, mais pas suffisante.
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
-
- Econologue expert
- Messages : 12688
- Inscription : 25/02/08, 18:54
- Localisation : Bourgogne
- x 3378
Parler du noir et du blanc est une façon de noyer le poisson ou de se consoler...
Structurellement, systémiquement le pire est produit par des gens normaux, c'est cela qu'il importe de comprendre: Hiroshima n'est pas un accident et il existe de nombreux Hiroshima bien moins médiatiques et que nous ne souhaitons d'ailleurs pas voir, puisque d'eux dépend notre confort*, le vôtre, mais aussi le mien...
*Je parle évidemment du confort matériel et non de la misère psychique qui l'accompagne...
Structurellement, systémiquement le pire est produit par des gens normaux, c'est cela qu'il importe de comprendre: Hiroshima n'est pas un accident et il existe de nombreux Hiroshima bien moins médiatiques et que nous ne souhaitons d'ailleurs pas voir, puisque d'eux dépend notre confort*, le vôtre, mais aussi le mien...
*Je parle évidemment du confort matériel et non de la misère psychique qui l'accompagne...
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
-
- Grand Econologue
- Messages : 1111
- Inscription : 10/10/13, 16:30
- Localisation : Genève campagne
- x 189
Ahmed a écrit :D'un autre côté, c'est le genre d'endroit que Pierre Yves identifie comme une "extension des surfaces forestières"!
Dans ce cas là ces "champs de bois" ont été plantés il y a 40 ans, par des malgaches et pour des malgaches.
Derrière il y a de la forêt protégée ( https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9se ... angerivola ), par la loi mais aussi par le rempart qu'offrent ces plantations.
On peut constater que seule une petite partie est utilisée pour cette mini-centrale, 60 Ha pour une surface de 2500 Ha.
En comparaison le fa(u)meux projet* des norvégiens concerne 50'000 Ha! plantés par des malgaches pour des norvégiens, clairement pour faire des bûches...
http://www.lanation.mg/article.php?id=8427
*Un parmi tant d'autres.
0 x
Revenir vers « Hydraulique, éoliennes, géothermie, énergies marines, biogaz... »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 141 invités