Ahmed a écrit : Mais ceci nous éloigne du sujet, qui est l'impossibilité de la biomasse de faire mieux que de contribuer marginalement aux besoins actuels de chauffage, sous peine de dévaster entièrement nos forêts.
Je suis d'accord sur la "contribution marginale", j'écrivais un peu plus haut "
la biomasse bois est et restera très chère car il n'y a pas grand chose à attendre en termes d'évolutions technologiques ou de baisse des coûts des équipements . No future, sauf pour des "petites" installations locales de production de chaleur.".Il est évident qu'une pression trop importante sur la ressource ne ferait que renchérir les coûts.
Mais "marginal", ce n'est pas "rien". Pour ne parler que du gaz en France:
- les normes actuelles et futures de construction amènent des économies de gaz "marginales"
- les opérations de rénovation énergétique des bâtiments aussi.
- le remplacement (progressif bien entendu) de vieilles chaudières par des chaudières à condensation pareil
- l'injection de biométhane est très marginale, mais on peut penser que ça va monter en puissance
- le développement du solaire devrait amener, au moins à la belle saison, une baisse de la consommation des centrales au gaz (sous réserve de ne pas fermer trop vite du nucléaire)
- peut-être qu'un jour le "Power to gas" trouvera un modèle économique.
-.....
Si on additionne toutes ces marginalités et qu'on sait être patient car les choses ne se font pas en un jour, on peut arriver à des choses significatives.