L'avenir passera-t'il par la biomasse?

[Ahmed]

Oui, l'avenir ne passera pas par mais sur la biomasse...

[moinsdewatt]

La Ville de Chambéry inaugure sa seconde chaufferie bois à Bissy



Cette construction s’inscrit dans la politique de transition énergétique voulue par la Ville de Chambéry et son concessionnaire SCDC, projetée dès 2005. Après le raccordement fin 2008 de l’usine de valorisation énergétique (UVE) au réseau de chaleur, après la construction de la chaufferie bois 7MW sur les Hauts de Chambéry et sa mise en service fin 2010, cette réalisation contribue au déploiement massif des énergies renouvelables et de récupération (ENR&R) dans la production de chaleur du réseau de chaleur chambérien.

Dans cette nouvelle chaufferie 16 MW, 33 000 tonnes de bois consommés par an produiront l’énergie nécessaire à 8500 équivalent-logements. L’investissement porté par le concessionnaire SCDC s’élève à 11,850 M€, bénéficiant d’une subvention ADEME Fonds Chaleur de 1,2 M€.

Ainsi, la part des énergies renouvelables et de récupération dans le mix des énergies primaires du réseau de chaleur atteindra 67%.

Au total, l’émission de 57 000 tonnes de CO2 par an sera ainsi évitée; 60% des objectifs de réduction des émissions de CO2 inscrits au volet Habitat du Plan Climat 2020 de la Ville de Chambéry seront atteints.

Les foyers chambériens alimentés par le réseau de chaleur feront en 2015, une économie de près de 15% sur leur facture énergétique équivalente à celle de 2013.

L’installation sera publiquement inaugurée le 13 avril 2015.

http://www.bioenergie-promotion.fr/4068 ... s-a-bissy/

[izentrop]

Bonjour,
Si tout le monde se rabat sur le bois, il n'y en aura pas assez .

http://www.cg2i.org/mobile/unites-de-pr ... nesle.html

30 tonnes de bois à l'heure, 40 camions par jour. A ce régime, ils vont vite épuiser les réserves.

Une autre usine est en cours dans le département. http://www.courrier-picard.fr/region/la ... 1b0n190069
Ils sont fous ! Ils vont le chercher ou tout ce bois ?

Et puis faire de l'électricité avec du bois, ça na pas de sens économique ni durable. Encore des profiteurs qui surfent des politiques à court terme

[chatelot16]

il y a des pays ou l'on ne sait pas quoi faire du bois disponible : genre le canada ou l'on coupe du bois pour faire des planche et on ne sait pas quoi faire des chutes : conclusion il'exportent pas que des planches mais aussi des granulé pour le chauffage

l'urbanisation bouffe les surface cultivé en champs mais il y a un moyen de cumuler zone urbanisé et culture energetique : planter des arbres : il peuvent très bien pousser entre route et batiment : il n'occupent pas de la surface mais de la hauteur et le resultat est presque le même

je n'aime pas trop le miscantus : il ne fait que de l'energie : je prefere les arbres , ça fait presque autant d'energie mais ça fait des planche et de poutres qui on encore plus de valeur que l'energie ... ça peut faire aussi des fruit !

[Philippe Schutt]

Bah, tu vas voir qu'un énarque finira par y penser, présentera ça comme une petite révolution et trouvera même un nom ronflant, genre multi-cogénération agricole. Tu te rends compte , produire des fruits, des planches et même de l'énergie, tout en captant du CO2 !
En fait c'est bien engagé, voir "ville végétale"

[moinsdewatt]

Bonjour,
Si tout le monde se rabat sur le bois, il n'y en aura pas assez .
.....

Meuh non.

La filière forêt-bois veut reconquérir le marché français

17 Dec 2012

Privilégier les filières courtes entre bois et produit fini, mettre en avant la diversité des essences et donc des usages: la filière de la forêt et du bois en France, malmenée par la concurrence internationale, veut prendre un nouvel envol, notamment dans la construction.

Plusieurs acteurs de la profession, réunis lundi en colloque à Paris par l'Office national des forêts (ONF), planchent sur la place de la forêt et du bois dans l'économie de demain, en réaffirmant ses atouts et ses leviers de développement dans le bâtiment ou encore les énergies renouvelables.

Car l'activité dans la filière n'est pas ultra-dynamique. Même si les surfaces boisées en France métropolitaine couvrent 16 millions d'hectares, troisième pays le plus boisé de l'UE, seulement 60% de la production annuelle des exploitations est effectivement récoltée, selon France Bois et industrie.

Pour Jean-Claude Monin, président de la Fédération nationale des communes forestières de France, qui gère les intérêts de 5.000 communes ou collectivités forestières (sur les 11.000 en France), "la reconquête du marché intérieur passe par une utilisation du bois, massif par massif".

La forêt française, qui offre 2/3 de feuillus et 1/3 de résineux, dispose d'une multitude d'essences, soit autant de possibilités de production, explique-t-il. Le secteur forêt-bois emploie près de 440.000 personnes pour un chiffre d'affaires annuel total de 60 milliards d'euros.

"Il faut produire avec du bois local" selon M. Monin.

"Plutôt que d'acheter du bois en Afrique, le transformer en Chine et l'utiliser en France, utilisons le bois de nos forêts, transformons-le à proximité et destinons-le au marché français", plaide Jacques Ducerf, chef d'exploitation forestière.

Cela suppose le développement de filières courtes entre le détenteur du bois local et le produit fini, la valorisation des savoir-faire et des ressources locales, "en certifiant les produits de nos massifs", comme par exemple le "Bois des Alpes", suggère M. Monin

Selon l'observatoire économique de France bois forêt, seulement 23% des entreprises de construction utilisent exclusivement du bois hexagonal.

Planter plus pour produire plus

Pérenniser la forêt et optimiser la récolte de bois sont les deux axes de développement que s'est fixés la filière à l'horizon 2020.

La France ne consacre que 57 millions de plants par an au renouvellement de ses forêts, contre 300 en Allemagne, déplore Luc Charmasson, président de France Bois et industrie. Il préconise de passer à un taux de prélèvement de 73% sur la production annuelle, et estime, par ailleurs, que le développement de la filière du bois comme source d'énergie n'est pas suffisant.

Le nerf de la guerre étant l'argent, il faut multiplier les investissements, répètent les professionnels.

"Les entreprises manquent de fonds propres (...) et ont peu de ressources disponibles pour financer l'amélioration de leur outil de production", reconnaît Jacques Ducerf, pour qui la future Banque Publique d'Investissement pourrait être l'outil adapté.

"Sachant que la construction d'un bâtiment en béton équivaut à deux bâtiments en bois au niveau des émissions de CO2, notre filière se dit résolument optimiste et légitime et espère voir son taux de pénétration sur le marché de la construction passer de 10 à 20%¨ dans les dix ans à venir, appuie Laurent Denormandie, président de la Fédération nationale du bois.

L'activité de la construction bois a généré en France un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros en 2011.

Près de 15.700 maisons individuelles ont été construites en bois sur les quelque 138.900 mises en chantier en France, soit une part de marché estimée à 11,3%, selon des chiffres communiqués par France Bois Forêt.

http://www.boursorama.com/actualites/la ... b8ae0d8d75

[Ahmed]

Quels que soit les efforts des "mobilisateurs" de bois, l'exploitation sera toujours très inférieure à la production, puisque par définition une proportion non négligeable du couvert forestier ne peut faire l'objet d'aucune exploitation, soit parce qu'il est physiquement inexploitable, soit que son rôle de protection des sols l'en préserve.

Pérenniser la forêt et optimiser la récolte de bois sont les deux axes de développement que s'est fixés la filière à l'horizon 2020.

Injonction oxymorique, comme il en fleurit tant! "Préserver le cadre naturel et développer l'économie", "Améliorer l'environnement et créer des emplois", etc. ...

[Did67]

Pourquoi toujours et encore des raisonnements "totalitaires" [cela vient de "tout"]...???

Comme si les raisonnements nuancés n'étaient pas médiatiques ?

Comme si, aux imbéciles, il fallait de la brutalité ?

La biomasse de façon générale, et le bois en particulier, a des "potentialités" actuellement inexploitées, que ce soit en méthanisation, ou que ce soit en combustion, ou que ce soit en gazéification.

C'est de l'énergie solaire "en barres", qu'on peut mieux mobiliser...

Mais ce n'est pas illimité !

Quel que soit le bout par lequel on prend le problème (que ce soit nos besoins énergétiques, nos besoins de nourriture, etc...), il n'y a pas de solution "illimitée" dans un monde limité... Soit nous sommes assez intelligents pour "gérer"... Soit la "nature" s'en chargera à sa façon : famine, mortalité, régulation de la population par se sprédateurs... Ceci est tout à fait naturel !

[izentrop]

Quels que soit les efforts des "mobilisateurs" de bois, l'exploitation sera toujours très inférieure à la production, puisque par définition une proportion non négligeable du couvert forestier ne peut faire l'objet d'aucune exploitation, soit parce qu'il est physiquement inexploitable, soit que son rôle de protection des sols l'en préserve.

Pérenniser la forêt et optimiser la récolte de bois sont les deux axes de développement que s'est fixés la filière à l'horizon 2020.

Avec l'économie à cours terme actuelle, on n'est pas parti pour :
L’ONF (Office national des forêts, NDLR) voit en elle un coffre-fort. » Sur les 13 000 hectares que comptent la forêt domaniale de Saint-Gobain et Coucy-Basse, 8000 sont gérés par l’Office.

« 80 % du bois part en Chine »

Faut y aller molo avec la méthanisation. La fermentation anaérobie engendre des nuisances. Ses résidus sont minéralisés et ne peuvent être épandus sans risques de pollution.

[Ahmed]

Oui, la Chine est friande des bois français (entre-autres!), car le coût du transport est très faible: de toute façon, les containers repartiraient vides et les remplir de grumes permet probablement d'ajuster la flottaison du navire en fournissant un lest bienvenu...