Quelques chiffres sur la méthanisation ?
Nous travallons ausi avec Naskéo pour une unité à Obernai / Bas-Rhin, calibrée à 175 kW électriques et 225 à 250 kW thermiques vendus.
L'installation traitera environ 8 à 9 000 tonnes de déchets d'origine diverses :
- fumiers d'une exploitation agricole
- graisses d'une usine agro-alientaire (Stoeffler, fabricant de saucisses et de tarets flambées)
- des déchets de tonte triés (communauté de commune et paysagistes privés)
- des restes de restauration de cantines scolaires (et peut- être dans une une seconde phase de restaurants privés)
- des déchets d'abattoirs
- en cas de besoin, des cultures énergétiques dérobées / ensilées [une culture dérobée est une culture à croissance rapide qu'on intercale entre deux cultures, à un moment où la terre n'est pas utilisée].
L'électricité est ré-injectée dans le réseau. La chaleur est revendue à Stoeffler pour fabrique l'eau chaude nécessaire toute l'année au nettoiyage cmplet de l'usine (en remplacement du gaz naturel).
Je confirme qu'une partie de la chaleur produite par le groupe servira à chauffer le digesteur, la chaleur "endogène" ne sufit pas. Il ya des serpentins noyés dans le béton de la cuve (comme pour un plancher chauffant).
Le digestat sera épandu selon un plan d'épandage chez des agriculteurs associés au projet, qui substitueront donc une fertilisation organbique à la fertilsiation chimique. Cela fera un deuxième effet "énergétique" (les engrais azotés étant un "gouffre" énergétique qui plombe le rendement énergétique d'une culture).
L'installation sera "visitable" à partir de début 2013. Travaux en cours. Début de chargement prévu fin août. Montée en puissance d'ici fin 2012.
Pour information, en Allemagne, il tourne environ 7 000 installations de ce type, celle dont je parle ici étant à la limite inférieure de la rentabilité.
L'installation traitera environ 8 à 9 000 tonnes de déchets d'origine diverses :
- fumiers d'une exploitation agricole
- graisses d'une usine agro-alientaire (Stoeffler, fabricant de saucisses et de tarets flambées)
- des déchets de tonte triés (communauté de commune et paysagistes privés)
- des restes de restauration de cantines scolaires (et peut- être dans une une seconde phase de restaurants privés)
- des déchets d'abattoirs
- en cas de besoin, des cultures énergétiques dérobées / ensilées [une culture dérobée est une culture à croissance rapide qu'on intercale entre deux cultures, à un moment où la terre n'est pas utilisée].
L'électricité est ré-injectée dans le réseau. La chaleur est revendue à Stoeffler pour fabrique l'eau chaude nécessaire toute l'année au nettoiyage cmplet de l'usine (en remplacement du gaz naturel).
Je confirme qu'une partie de la chaleur produite par le groupe servira à chauffer le digesteur, la chaleur "endogène" ne sufit pas. Il ya des serpentins noyés dans le béton de la cuve (comme pour un plancher chauffant).
Le digestat sera épandu selon un plan d'épandage chez des agriculteurs associés au projet, qui substitueront donc une fertilisation organbique à la fertilsiation chimique. Cela fera un deuxième effet "énergétique" (les engrais azotés étant un "gouffre" énergétique qui plombe le rendement énergétique d'une culture).
L'installation sera "visitable" à partir de début 2013. Travaux en cours. Début de chargement prévu fin août. Montée en puissance d'ici fin 2012.
Pour information, en Allemagne, il tourne environ 7 000 installations de ce type, celle dont je parle ici étant à la limite inférieure de la rentabilité.
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dedeleco a écrit :mais avec des gros tas par tonnes, comme pour du fumier avec pailles, ou bien isolé thermiquement (à essayer pour des petites dimensions ?? ) , cela chauffe, et même peut prendre feu !!
On avait déjà abordé ça je ne sais où :
- ne pas confondre compostage (mécanisme aréobie) et méthanisation (en phase liquide, anaérobie)
- un compost très mal conduit peut prendre feu ; mais ce n'est plus un compost ! Même si la chaleur est recherchée pour "stériliser" les graines de mauvaises herbes / spores des maladies, aux alentorus de 70 ou 80 ° au coeur
- un foin ou une paille mal séchés encore beaucoup plus : la biomasse est alors très sèche, mais pas assez ; une vie bactérienne intense se développe, qui chauffe la biomasse au point qu'elle s'enflamme ; c'est une cause fréquente de feu de grange en été / début d'automne !
- un compost bien traité est humide ("humidité d'une éponge pressée") ; il ne risque pas de prendre feu ; il "fume" quand on le retourne en automne mais c'est de la vapeur d'eau... S'il est trop sec et qu'il menace de prendre feu, c'est que le mot "compost" est utilisé à tort et à travers ; il aurait dû être arrosé depuis longtemps...
- et en phase liquide, anaérobie, un digesteur ne chauffe pas assez pour maintenir sa température.
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RE-bonjour,
je poste à nouveau sur ce sujet car 2-3 questions me taraudent, peut être sauriez vous y répondre...
J'ai l'impression que jouer avec le gaz comme ca est un peu risqué, je veux dire par là que seuls les écolos convaincus sont prêts à construire un méthaniseur, mais comment convaincre les autres? A la question "ton méthaniseur peut il exploser?" j'avoue que je ne suis pas bien sûre que cela ne puisse absolument pas arriver... qu'en pensez vous? et est il possible de construire un méthaniseur totalement sûr, au point de pouvoir l'envisager dans son intérieur? cela a t il déjà été fait? car pour l'instant j'imagine le mien plutôt au fond du jardin..
je vous remercie d'avance de vos réponses, a bientôt!
Elodie
je poste à nouveau sur ce sujet car 2-3 questions me taraudent, peut être sauriez vous y répondre...
J'ai l'impression que jouer avec le gaz comme ca est un peu risqué, je veux dire par là que seuls les écolos convaincus sont prêts à construire un méthaniseur, mais comment convaincre les autres? A la question "ton méthaniseur peut il exploser?" j'avoue que je ne suis pas bien sûre que cela ne puisse absolument pas arriver... qu'en pensez vous? et est il possible de construire un méthaniseur totalement sûr, au point de pouvoir l'envisager dans son intérieur? cela a t il déjà été fait? car pour l'instant j'imagine le mien plutôt au fond du jardin..
je vous remercie d'avance de vos réponses, a bientôt!
Elodie
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En intérieur, ton méthaniseur pose le même problème qu'une bouteille de gaz. Ce n'est pas la bouteille qui explose (sauf feu). C'est une fuite de gaz. Si dans une pièce, la teneur de méthane et celle d'oxygène sont dans une proportion de 1 pour 2 (1 volume de CH' pur pour 2 volumes d'O² pur), cela explose à la moindre étincelle !
Le risque, c'est donc la fuite insidieuse !
Il vaut donc beaucoup mieux le mettre dehors (avec la difficulté de devoir le réchauffer ! A l'intérieur aussi, mais c'est plus facile. Il faut que la cuve soit à environ 40°).
Un méthaniseur, par définition il n'y a pas d'air dedans (enfin d'oxygène), sinon, cela ne méthanise pas !!! Et donc pas d'explosion possible.
Il y a d'autres raisons de le mettre dehors ! Un méthaniseur produit aussi un peu de H²S. C'est le gaz qui a tué des chevaux et des sangliers suite à la décom:position d'algues en Bretagne....
Le risque, c'est donc la fuite insidieuse !
Il vaut donc beaucoup mieux le mettre dehors (avec la difficulté de devoir le réchauffer ! A l'intérieur aussi, mais c'est plus facile. Il faut que la cuve soit à environ 40°).
Un méthaniseur, par définition il n'y a pas d'air dedans (enfin d'oxygène), sinon, cela ne méthanise pas !!! Et donc pas d'explosion possible.
Il y a d'autres raisons de le mettre dehors ! Un méthaniseur produit aussi un peu de H²S. C'est le gaz qui a tué des chevaux et des sangliers suite à la décom:position d'algues en Bretagne....
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- chatelot16
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un methaniseur a l'interieur sera forcement petit , du genre 200l , donc produira une quantité de gaz derisoire !
ca sera donc une usine a gaz pour produire des clopinette ... aucun rentabilité economique possible : le seul interet est experimental pour faire des mesures et preparer un plus gros
pour esperer etre rentable il faut le faire assez gros pour y mettre tous les dechet vert du village ... le fumier de la ferme du coin ...
conseiller des truc trop petit qui ne marche pas est la meilleure facon de demolir l'idée
et encore la dimension dont je parle est trop petite pour le materiel actuellement disponible ... je doit fabriqué un tas de chose pour essayer de faire rentable
ca sera donc une usine a gaz pour produire des clopinette ... aucun rentabilité economique possible : le seul interet est experimental pour faire des mesures et preparer un plus gros
pour esperer etre rentable il faut le faire assez gros pour y mettre tous les dechet vert du village ... le fumier de la ferme du coin ...
conseiller des truc trop petit qui ne marche pas est la meilleure facon de demolir l'idée
et encore la dimension dont je parle est trop petite pour le materiel actuellement disponible ... je doit fabriqué un tas de chose pour essayer de faire rentable
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Pour de petites quantités, autant sécher dans un petit séchoir solaire simple, en été, vos déchets végétaux, bien étalés progressivement, et de les bruler dans un poêle ou cheminée, si bien sec, avec un bon rendement, bien meilleur que celui de la méthanisation, où les microbes se servent en prenant la max de l'énergie.
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Did67 a écrit :Il y a d'autres raisons de le mettre dehors ! Un méthaniseur produit aussi un peu de H²S. C'est le gaz qui a tué des chevaux et des sangliers suite à la décom:position d'algues en Bretagne....
Un des inconvénients et pas des moindres, le H2S sens extrêmement mauvais (œuf pourri) , mettre cela dans la maison......
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
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chatelot16 a écrit :
ca sera donc une usine a gaz pour produire des clopinette ... aucun rentabilité economique possible : le seul interet est experimental pour faire des mesures et preparer un plus gros
pour esperer etre rentable il faut le faire assez gros pour y mettre tous les dechet vert du village ... le fumier de la ferme du coin ...
conseiller des truc trop petit qui ne marche pas est la meilleure facon de demolir l'idée
100 % d'accord.
Je répondais à la question posée.
Pour s'en convaincre, faire des recherches sur les "Totem", un fiasco sans limite dans les années 70 : http://referentiel.nouvelobs.com/archiv ... 24_071.pdf
Je n'en connais aucun qui ait marché bien longtemps. (nous avons encore un groupe, qu'on va essayer de raccorder à la station pour le "fun" et comme "pied de nez" à l'histoire du biométhane en France...)
L'installation dont j'ai parlé plus haut, de 170 kW électriques est aujourd'hui limite de rentabilité. Nous avions des contraintes.
L'installation standard, rentabilisable, est plutôt de 500 kW ou 1 MW électriques...
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