pedro
janic a écrit:
Quelques défauts qu’aient les religions (et il y en a en pagaille) elles ne sont pas désespérantes d’inutilité de la vie. Naitre, manger, boire, pisser et chier, baiser et se mettre des ampoules aux mains ou se masturber les neurones pour finir dans la poussière dont chacun est sorti, ce n’est pas glop !
En effet, accepter la réalité n'est pas toujours facile, c'est pour ça que nombreux sont ceux qui se tournent vers les croyances.
Ou vers les incroyances qui ne sont aussi que des croyances en d’autres choses. Un monde où personne n’espèreraient, ni ne croirait en quoi que ce soit deviendrait invivable ou anarchique.
janic a écrit:
Même si un futur supposé après la mort n’est qu’un espoir, une illusion, un placebo, c’est mieux que rien,
Ça dépend pour qui. Moi je considère qu'il n'y a pas de futur après la mort et je le vis très bien.
C’est un choix ! Mais pour comparaison (mais ce n’est qu’une analogie), c’est comme si un étudiant ne croirait pas en un futur au delà de l’université, les études le satisfaisant amplement pour elles-mêmes (tant qu’il a de quoi mettre à manger dans son assiette) et refuserait de franchir les portes de l'université pour voir au delà.
Notre jeunesse, avec la montée du chômage, croit de moins en moins à un futur supposément déterminé par leurs connaissances et apprentissage et donc avec l’espoir d'un avenir en celles-ci ; et si ils trouvent du boulot souvent sous évalué par rapport à leur niveau de « compétence » ils tremblent de le perdre. C’est ça la perte d’espoir quel qu’il soit.
Bizarrement plus les personnes vieillissent et plus elles s’accrochent à cette étincelle qui les maintiennent en vie et qui peut s’éteindre d’un moment à l’autre, même si elles sont grabataires. Probablement parce que c’est l’écroulement de tout ce qui a justifié de vivre et qui se trouve anéanti en quelques secondes et qu'ils se demandent si il y a ou pas un au delà de la frontière de la mort...sauf toi!
janic a écrit:
L’efficacité est au coup par coup et donc aucune globalité n’est possible et même permise. Cette efficacité se mesure aux résultats concrets chez chaque malade différent de l’autre et cela dure depuis deux siècles,
et depuis l'origine de l'humain, tu as oublié!
Ce précepte est valable en homéopathie (et d'après ses adeptes) mais
en science, une somme d'expériences personnelles n'est pas une preuve car il y a forcement des biais (statistique, cognitif, etc..) qui induisent des résultats erronés. C'est pour ça qu'il y a une méthodologie à respecter.
Bien sur qu'il y a des méthodologies à respecter, ce que fait l'homéopathe en posant des tas de questions inhabituelles en allopathie (qu'en feraient ceux-ci d'ailleurs?) qui sont classées, cataloguées, répertoriées et servent de protocole avant toute prescription, ce n'est pas du au pif! Un savant français Auguste Lumière disait aussi: «
expérience source unique de vérité ». Ensuite ce que tu appelles expériences personnelles
séparées ne sont effectivement pas suffisantes en soi, mais multipliées au fil des siècles et recensées par tous les expérimentateurs qui ne se connaissent pas en général, ça suffit pour en tirer des informations concrètes "scientifique" ou pas... Mais, et en ce sens tu as raison et tort en même temps, pour que des statistiques puissent être établies il faut faire un recensement impartial, neutre tant qu'a faire: qui pourrait le faire en l’occurrence et selon quels critères
mutuellement reconnus ? (un auditeur pose la question de la dépendance financière de ces scientifiques en question et pas glop la réponse.)
Je suis VGL (ça commence à se savoir !) et je lis des tas de littératures favorables ou défavorables à ce sujet. Dans quelles statistiques entrerais-je puisque personne ne s’intéresse à mon cas(je ne suis pas seul en ce cas évidemment) et pourtant certains annoncent des tas de « vérités » sur le sujet sans jamais qu’aucun n’ait expérimenté la situation. Donc où vont-ils chercher tout ça ? Même chose pour l’homéopathie ! On sait par les ventes que tels volumes de gélules sont vendues en pharmacie. Mais quasiment personne ne suit, n’enquête
directement auprès des utilisateurs sur les résultats obtenus avec réussites ou échecs. Rien ! Mais les opposants ne tarissent pas d’avis sur ce qu’ils ignorent en réalité. Alors ils se réfugient dans des études en décalage avec la réalité du vécu de tous ces utilisateurs de par le monde.
Alors j’ai écouté cette conférence en biais, j’y retournerais tranquillement plus tard. C’est d’une logique rationnelle incontestable, mais aussi dans la droite ligne de tout ce qui a été vu auparavant à savoir que seul leur processus proposé est scientifiquement valable et donc reconnaissable par…eux-mêmes. Cà ne se discute pas !
janic a écrit:
Ca rappelle on ne peut trop l’histoire du catholicisme[...]Bien qu’étant deux religions proches par bien des aspects, les critères des uns et des autres sont trop différents pour être comparés et surtout mesurés l’un par rapport à l’autre.
Comparer science médicale et religion..... Ça fait bien longtemps que les 2 ne font plus bon ménage.
depuis peu avec la montée de l'athéisme, mais pas avant!
Mais je ne parle pas de les mélanger, ni de les confondre, mais de s’apercevoir que l’être humain a peu d’imagination et reprend à son compte ce qui a précédemment fonctionné, si ça tourne à son avantage bien sur. Mais c’est valable dans tous les domaines (Ahmed en fait la critique vis-à-vis de l’économie par exemple) la politique, qui est d’actualité, obéit aux mêmes processus qui ont fait leurs preuves d’efficacité (supposée).
Ceux qui détiennent un pouvoir quelconque sur des critères qui leurs sont propres (comme en religion donc) ont toujours voulu éliminer tout ce qui n’y obéit pas. En « science » c’est la mesure qui fait loi (ce qui n’est pas faux pour autant par certains aspects) considérant le reste comme négligeable, voir à éliminer si possible ; mais plus avec des fusils ou des guillotines cette fois, les mots pouvant faire le même office à moindres frais. C’est d’ailleurs pourquoi tu (l’auteur de cette conférence aussi) ne se satisfait pas du terme médical en soi (qui couvre tout ce qui concerne des soins quels qu’ils soient) mais y ajoute le mot "science" comme d ‘autres le font avec le mot "dieu" et comme il n’y a rien de supérieur…tout est dit.
J’ai souris aussi à sa définition de l’allopathie qui engloberait tout ce qui n’est pas homéopathie. C’est là aussi d’un ridicule ! Hahnemann n’a fait que reprendre ce
qui existait déjà en médecine de l’époque donc
qui englobait aussi ce qu’il va développer. En clair l’homéopathie était et reste allopathique. Par contre la dilution est bien sa particularité qui peut être critiquée évidemment.
Allopathie
Mode habituel de traitement médical qui combat la maladie en utilisant des médicaments qui ont un effet opposé aux phénomènes pathologiques larousse
Définition
actuelle qui ne tient pas compte du passé.
janic a écrit:
Donc même chose pour l’allo/homéo : pas de comparaison possible. C’est donc plus une question de foi en l’un ou l’autre selon les choix ou conditionnements que de vérité « hors de laquelle point de salut »
Pour moi, c'est juste une question de science, la foi ne doit entrer en ligne de compte.
Si seulement c’était bien le cas, mais ça ne l’est pas car elle (cette science là) ne retient et prend en compte que selon les critères reconnus ou imposés par certains scientifiques ou qui se disent tels! (ce qui d ‘ailleurs s’oppose à la profession de foi faite au début de la conférence)
La foi, contrairement à ce que certains en disent, ce n’est pas une question de religion (même si celles-ci ont tendance, comme pour la science en question, à vouloir en faire une propriété privée !) mais d’état d’esprit
Toute adhésion ferme et fervente de l'esprit à quelque chose : Foi politique. Foi dans une idéologie.
Confiance absolue que l'on met en quelqu'un, quelque chose : J'ai une foi totale en lui, en ses capacités.Larousse
janic a écrit:
Obamot a écrit:
Source: RTS (Radio Télévision Suisse Romande, émission 36,9°)
J’ai regardé et surtout écouté cette vidéo en totalité et c’est du bourrage de crane "officiel" avec la prétention d’imposer aux autres leurs critères comme référence unique. Ce n’est ni cohérent ni même honnête intellectuellement.
Peux-tu quand même me citer un point qui te semble incohérent?
A peu près ce qui est dit
aussi dans la conférence que tu as citée. C’est une sorte de discours religieux (qui peut être reproché aussi aux pro-homéopathie, là aussi manque d’imagination) ou politique ou scientifique, il suffit de reprendre un texte, en changer quelques termes pour en faire un discours passe partout. (je le fais de temps en temps ici pour voir ce que cela donne)
Je ne le reproche pas à un individu en particulier puisque tous en font autant : la foi ça ne se discute pas !
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré