Pedro bonjour
Cette étude est une étude méthodologique visant à comparer, pour des mêmes pathologies (asthme, allergies, problèmes musculaires), 110 plans d’essais menés en confrontation de produits homéopathiques avec des placebos, avec 110 plans d’essais menés en confrontation de médicaments avec des placebos. Les plans d’essais sélectionnés, aussi bien ceux relatifs à la médecine scientifique qu’à l’évaluation de l’homéopathie, étaient de nature variée, en particulier menés à grande ou petite échelle.
Une fois de plus cette étude tombe dans le travers de vouloir comparer des choses non comparables.
Donc encore une analogie : dans le sport, donc une discipline universelle comme la médecine dans sa partie , on y trouve des spécialités comme des lanceurs : de poids, 20m env ; de disque, 74m; de javelot 98m. Chacune a ses propres spécialistes avec des critères bien particuliers. Mais si des spécialistes du javelot voulaient appliquer leurs règles aux lanceurs de poids, ça ne marcherait pas à cause de leurs trop grandes différences. Lorsque
UNE médecine comme l’allopathie veut appliquer ses critères à une autre discipline : ça ne marche pas non plus et des essais multipliés à l’infini n’y changeraient rien. On ne peut demander à un lanceur de poids d’atteindre 98m comme avec un javelot, ni à un lanceur de javelot d’atteindre 20m avec un poids de lancer parce qu’il y a des lois de la physiologie et de l’anatomie qui entrent en compte. Et encore je suis gentil car j’aurais tout aussi bien pu comparer lanceur de poids avec coureur de 100m ou avec du saut à la perche :CA NE PEUT PAS MARCHER CES COMPARAISONS selon les critères d’une autre discipline!
Et l’effet placebo dans ces disciplines dira-t-on ? Même chose ! Si au lieu de mettre un poids de lancer dans la main d’un javelotiste on y met une boite de conserve de même poids, le résultat sera le même ; quasi nul ! «
Vous voyez bien que ça ne marche pas ! » et l’effet psychologique ? Kif, kif ! Si l’on met un poids équivalent au javelot dans la main d’un lanceur de poids, si celui –ci y croit il pourra le lancer très loin, mais pas pour l’inverse (les 50% où ça ne marche pas) c’est parce qu’il y a des lois de la physique, de la biologie qui rendent obsolète la dimension d’autosuggestion et donc de placebo.
Tant que les aficionados de l’allopathie n’auront pas compris ça, on n’avancera pas !
Autre paquet d’âneries du même genre !
"Mais si elle n'a aucun bénéfice, elle ne peut pas faire de mal", rétorquent régulièrement les adeptes de l'homéopathie habitués aux critiques.
D’où vient pareil discours ? Des homéopathes eux –mêmes ? Certainement pas ! De leurs opposants : peu probable comme le montre la suite. Du grand public ? Ils ne l’ont pas inventé ! Des mi allo, mi homeo et des journalistes? Plus probablement !
Une idée reçue également battue en brèche par les chercheurs australiens, pour qui l'homéopathie constitue même un risque de détourner des patients de traitements à même de bien soigner leur affection.
Autre ânerie de plus qui souligne l’incompétence de ces chercheurs de labos qui sont en décalage avec la réalité du terrain! comme suit:
Le danger serait en effet constitué "si les personnes qui choisissent l’homéopathie rejettent ou retardent les traitements qui ont, eux, prouvé leur sécurité et leur efficacité", expliquent les chercheurs.
Sauf automédication, mais c’est la même chose en allo, l’homéopathie est prescrite par des allopathes de formation qui ne sont pas pour autant des attardés mentaux. Si une pathologie ne ressort pas de la spécialité homéopathique, ils se tournent automatiquement vers l’allo. L’allo ne résoud pas tous les problèmes exactement comme l’homeo sinon il n’y aurait plus aucun malade nulle part.
et celle-là:
Une controverse de longue date
Controversé depuis son invention au 18e siècle par le docteur Samuel Hahnemann, l'homéopathie consiste à délivrer à des doses infinitésimales une substance produisant chez une personne saine des symptômes semblables à ceux présents chez une personne malade. L'objectif étant d'habituer l'organisme pour progressivement le désensibiliser.
Cette dernière phrase souligne l’incompétence de son auteur : où donc est-il allé chercher ça ?
En 2004, l'Académie de médecine dénonçait déjà une "méthode obsolète, imaginée il y a deux siècles à partir d’a priori conceptuels dénués de fondement scientifique".
Et qui trouve-t-on comme représentatifs de cette académie ? Les adversaires de tout ce qui n’est pas
LEUR spécialité allopathique ! Comme référence neutre et indépendante on peut faire mieux !
En 2012 pourtant, 56% des Français déclaraient utiliser des médicaments homéopathiques. Le professeur Glaziou (MRCGP, FRACGP, PhD, MBBS) qui a dirigé les travaux espère en tout cas que les patients "y regarderont à deux fois avant de continuer à se soigner avec ces pilules d'eau et de sucre".
Autre balourdise : les français ne
SE soignent pas, ils sont soignés par des médecins diplômés de la faculté de médecine
Et celle-ci qui ne vaut pas mieux :
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20 ... athie.html
Sans vouloir s’opposer à la fabrication et à la vente de ces préparations «dans la mesure où elles ne sont pas toxiques», l’Académie souligne que l’homéopathie n’est pas soumise aux mêmes procédures d’essais cliniques et pharmacologiques que les médicaments.».
C’est bien là qu’il y a du poil à gratter dans le dos de cette docte institution (soumise aux lobbies de la chimie) elle (l’homéo) n’obéit pas aux mêmes procédures ! S’agit-il ici de jalousie ? Voudraient-ils aussi échapper à ces procédures qui sont contraignantes
parce que leurs produits, eux, sont toxiques ?
Les préparations homéopathiques «ne répondent en rien à la définition du médicament» mais «elles se présentent abusivement comme efficaces Une phrase apparemment anodine qui laisse entendre que ne peut être médicament QUE ce qui correspond à la définition allopathique pour des médicaments TOXIQUES ( il faut bien que le législateur, qui n'est pas de parti pris pour tel ou tel mode de soins (indépendance des tribunaux civils), protège la population de produits TOXIQUES dangereux pour la santé. D'où cette imposition légale pour permettre à d'autres thérapies non basées sur les mêmes critères et plébiscités par une partie de la population y trouve sa place légitime)
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré