Homeopathie: pour ou contre?

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izentrop
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par izentrop » 18/12/15, 21:57

pedrodelavega a écrit :
janic a écrit :Sur 90.000 médecins généralistes il y en a 5.000 , tout de même , pratiquant l'homéopathie.
5.000 imbéciles, attardés mentaux?
Evidemment que non.

Les données & analyses scientifiques sur l'homéopathie démontrent que ce traitement est inefficace mais ce n'est pas si gênant dans le sens où c'est complètement inoffensif (manquerait plus que ça...) et çà peut éviter à certains de prendre des traitements plus agressifs pour des pathologies qui guérissent sans rien (ex: Rhume). Yen a, il leur faut absolument leur médicament.... :|
Par contre, le praticien homéopathe qui y croit et qui en prescrit: Jusqu'où peut-il aller dans sa pratique quand son traitement est dénué de fondement scientifique?
Et le praticien qui n'y croit pas et qui en prescrit: Quid de l'éthique? Prescrire quelque chose que l'on sait inefficace en espérant que l'effet placebo, non maîtrisable, fera le boulot...
Mon médecin traitant est homéopathe parce que ma femme y croit. Il pratique dans une maison médicale et c'est d'abord un excellent médecin généraliste qui ne prescrit des médicaments homéopathe que si c'est la demande du patient et seulement dans le cas de maladie bénigne.
Il me voit très rarement, car je n'y vais que pour des problèmes graves et dans ce cas, je tombe rarement sur elle( c'est une femme).

Les prestations de l'homéopathe non généralistes sont remboursées par la sécu ?
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Obamot
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par Obamot » 18/12/15, 22:17

Y'en n'auraient pas qui auraient la tronche de cake plus dure que le titane, au point que le béton ce serait du beurre à côté? (lol)


La Recherche.fr, magazine de l'actualité des sciences a écrit :« Si l'on s'en tient aux seuls éléments aujourd'hui disponibles, l'homéopathie apparaît comme un système thérapeutique complexe n'ayant pas fait la preuve qu'il était autre chose qu'une optimisation importante de l'effet placebo en rapport avec une relation médecin-malade particulière et une prescription personnalisée ».

Si on met en perspective le fait qu'il s'agit en fait d'un traitement psychobiochimique efficace à 40% dans la plupart des cas en moyenne, on ne peut parler d'inefficacité
Source: >>>

pedrodelavega a écrit :
Obamot a écrit :Tu tires des statistiques d'il y a dix ans (...)
La méta-analyse publiée dans the Lancet à 10 ans mais celle du NHMRC est de cette année et regroupe quasi 2 fois plus d'essais que la précédente.
Sa conclusion est la même: L'homéopathie n'a pas de résultats supérieurs à ceux d'un placebo donc elle est inefficace.

huh! Pareil !

"inefficace" ne veut plus rien dire, puisque tout traitement psychobiochimique produit une efficacité non négligeable.

Ici ce chercheur de l'Université d'Exeter en Allemagne nous dit:

Pr EDZARD ERNST a écrit :Les essais cliniques et les méta-analyses montrent que l'homéopathie ne fonctionne pas mieux qu'un placebo

Source: >>>

Pas "mieux", ne veut plus rien dire, puisque tout traitement psychobiochimique produit une efficacité non négligeable...

C'était en 2012...

Même en 2003 et bien avant, on savait déjà que:

Extrait paru dans ‘La Recherche.fr’ magazine de l'actualité des sciences qui a écrit :— En 1959, dans un article fondateur, l'Allemand H. Haas estimait à 30 % le taux moyen de succès [du traitement placebo]
— [En 2003 on savait déjà que] Selon les pathologies, et même les expériences, l'effet placebo peut guérir dans 10% à 90% des cas.

Source: >>>

Depuis il y a eu le reportage que j'ai déjà mis >>> download

Depuis on sait donc que les traitements psychobiochimiques liés à l'usage de placebo et/ou d'homéopathie ont une efficacité entre 30% et 90% et en étant plus prudent je dirais plus précisément entre 30% à 40% en moyenne.

C'est là où les chercheurs sont stupéfaits de constater que les mécanismes psychobiochimiques viennent titiller les résultats des molécules actives! Tout le problème réside dans l'acceptation de ce fait (et non dans le déni). Il faut, parant de là, trouver des combinaisons (dont certaines existent déjà) entre molécules actives et effet psychobiochimiques, il n'y a pas de contradiction à mieux trouver des synergies entre ce qui ne sont finalement que deux outils de l'arsenal thérapeutique!

On aura sûrement dans le futur, des préparations avec molécules actives à des doses 10x moindres qu'actuellement et qui joueront le rôle de catalyseur pour induire les mécanismes psychobiochimiques produits naturellement par le corps humain. Ce sera de toutes nouvelles molécules, qui auront été copiées en prélevant des échantillons sanguins de ce que le corps humain a produit, pour essayer de lui souffler le travail.

On ne peut donc pas dire que le traitement homéopathique — par rapport à cette recherche fondamentale — est inefficace, il est peut-être tout simplement beaucoup trop sous-dosé. A l'heure actuelle nous n'en savons rien, les chercheurs en sont aux balbutiements.

On aura probablement à s'acheminer vers la fabrication de médicaments qui tiendront compte 1) de la génétique et de l'origine génétique des maladies 2) des molécules actives disponibles 3) du cognitivo-comportemental du patient: ce qui pourrait déboucher sur des préparations uniques ciblées sur un patient bien précis (ou sur un groupe, comme les membres d'une famille.)

Il faut TOUT revoir, notre conception de la médecine (qui dans un premier temps va continuer telle qu'on l'a connu, rien ne va disparaître comme ça) mais tout va devoir être revu de fond en comble. De nouveaux protocoles de tests devront être établis. Il faudra être absolument certain qu'une molécule aura tel ou tel effet sans réaction "psychobiochimique ajoutée". Peut-être qu'ils devront mettre les patients volontaires en quarantaine dans un hôtel avant les tests, et mélanger les molécules à tester pour les placer à leur insu dans les aliments ou que sais-je (et avant la période de test) ou toute stratégie sur lesquelles il faut encore tabler... Ça va devenir beaucoup plus compliqué de fabriquer des médicaments pour garantir des résultats "SCIENTIFIQUES".

Et merci d'arrêter d'utiliser ce mot, car jusque-là vous n'en aviez pas compris la portée. Quant à en avoir les prérequis pour l'utiliser, encore faudrait-il le faire sagement...

L'enjeu de ce fil concerne le remboursement de l'homéopathie. Puisque l'on peut affirmer qu'elle est au moins autant efficace qu'un traitement psychobiochimique, doit on aussi rapidement se débarrasser d'un moyen qui est efficace entre 30% à 40% alors qu'il ne développe pas de dépendance physique par l'usage d'une drogue, ni tout autre effet secondaire!

PS: et donc désolé, mais on peut toujours faire des études comme celles publiées dans le Lancet, si on prend des protocoles de recherche dépassés, on trouvera toujours le même résultat.
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pedrodelavega
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par pedrodelavega » 19/12/15, 00:00

Obamot a écrit : Il faudra être absolument certain qu'une molécule aura tel ou tel effet sans réaction "psychobiochimique ajoutée".

Les essais randomisés en double aveugle sont fait pour ça.
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Obamot
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par Obamot » 19/12/15, 06:10

Non, encore un peu une bévue (désolé pour le mot, je n'ai rien contre toi, mais rien du tout), mais déjà t'en a oublié les 9/10ème:

— séries de cas basées sur l'analyse de cas cliniques (sans comparaison avec des cas témoins);
— études transversales;
— études croisées;
— études avec cas-témoins;
— études de cohorte (ou étude de suivi);
— études en aveugle ou en insu;
— essais contrôlé randomisée en double aveugle;
— études des causes d'erreurs des études: biais d'attrition, biais de confusion, biais de confusion, biais de suivi, biais d'évaluation, etc;
— études descriptives et analytiques;
— et méta-analyses;

On n'en était plus à un seul type d'essai/étude qui faisaient appel à des placebos ... là encore différent de la psychobiochimie qui fait certes appel à des placebos, mais ça peut-être toutes sortes de choses, comme l'homéopathie... l'aromathérapie, etc. Peu importe le "déclencheur"

Donc "essais contrôlés randomisés en double aveugle" (si tu veux mais pas suffisant)
Si tu veux, maintenant ça devient compliqué de chez compliqué, essais cliniques à double placebo etc, et toutes les ruses possibles et imaginables pour essayer de comprendre et d'évaluer sans se faire leurrer...

Les Types d'études et niveaux de preuve >>> sont à revoir, si on veut le faire honnêtement!

Et d'un autre côté, a contrario tout l'intérêt de tirer parti de ces nouvelles possibilités. "Ces", en effet, car il n'y a pas un effet psychobiochimique — ou placebo — mais DIFFÉRENTS effets psychobiochimiques.

C'est à dire qu'au fond, les processus psychobiochimiques sont passés du statut de "placebo/s" à celui de "vero/s", ils ne peuvent donc plus dès lors, être considérés comme simple "placebo/s" (antonyme de vero).

"Vero/s" Puisqu'il y a effectivement des molécules actives, mais qui ont été produites par le corps humain et non ingérées (ce qui au final n'a aucune importance: toujours que le résultat qui compte...

Etonnant non?
Nous allons incontestablement vers une médecine à géométrie variable (nous y sommes déjà, et la biochimie EST à géométrie variable!)
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janic
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par janic » 19/12/15, 09:08

pedro bonjour
janic a écrit:
Sur 90.000 médecins généralistes il y en a 5.000 , tout de même , pratiquant l'homéopathie. (en France)
5.000 imbéciles, attardés mentaux?

Evidemment que non.

C’est pourtant ce que tu laisses entendre par ta prose. Ce sont quoi alors? Des ignares qui ne savent pas lire et interpréter des essais randomisés, car ils n'ont peut-être pas appris à l'université ce que c'était? Ce sont des sous médecins? Ce sont quoi?
C’est intéressant d’ailleurs puisque cela rejoint le cas du VIH où c’est l’inverse : la majorité des scientifiques croit sans aucune preuve à la présence de ce « rétrovirus » et quelques milliers de scientifiques contestataires qui dénoncent ce « placebo » sont eux pris pour des imbéciles ! Les humains sont de bizarres animaux !
Les données & analyses scientifiques sur l'homéopathie démontrent que ce traitement est inefficace

Déjà plusieurs défauts de raisonnement
a) ces données et analyses scientifiques sont inadaptées à l’homéopathie. Essais d’enfoncer un clou avec un tournevis, c’est inefficace : scientifiquement et expérimentalement ça ne peut pas marcher !
mais ce n'est pas si gênant dans le sens où c'est complètement inoffensif (manquerait plus que ça...) et çà peut éviter à certains de prendre des traitements plus agressifs POUR DES PATHOLOGIES QUI GUERISSENT SANS RIEN (ex: Rhume). Yen a, il leur faut absolument leur médicament....

Erreur d’analyse
« La première école médicale américaine d’homéopathie, le Hahnemann Medical College and Hospital, fut fondée en 1835. En 1849, tandis que le choléra faisait rage dans la ville de Cincinnati, deux médecins homéopathes publièrent des statistiques qui indiquaient que seulement 3 % des 1 116 patients QU’ILS AVAIENT TRAITES étaient décédés des suites de la maladie (donc 97% de réussite) Pourtant, à cette époque, on estimait que de 33 % à 50 % des patients atteints de cette maladie en mouraient. » (et donc traités par l’allopathie de 50 à 67 % d’échecs ! Wouaouh !) Tiens comme pour les cancers actuellement !
« Il y a quelques années, à l’époque où régnait la terreur des prions, le ministère de la Santé trouva une nouvelle occasion de faire disparaître l’homéopathie en interdisant 173 remèdes homéopathiques en dilutions inférieures à 4 CH sous le prétexte qu’étant d’origine animale, ces substances risquaient de contaminer les consommateurs par des virus. Comment ces produits constitués d’eau pure pulvérisée sur des granules de lactose et qualifiés de « placebos » auraient-ils pu transmettre des germes, virus et champignons ? Et, comble du ridicule, à la même époque le même ministère persistait à imposer des vaccins composé des mêmes substances d’origine animale à des doses non diluées et directement injectées dans le corps, franchissant brutalement toutes les barrières mises en place par la nature pour protéger l’individu. »
http://www.naturavox.fr/sante/article/a ... omeopathie
Ou est la cohérence scientifique dans ce cas là? Y sont tous fous ces romains!
Par contre, le praticien homéopathe qui y croit et qui en prescrit: Jusqu'où peut-il aller dans sa pratique quand son traitement est dénué de fondement scientifique? Et le praticien qui n'y croit pas et qui en prescrit: Quid de l'éthique ?

b) Il en est de même pour tout traitement ! Un médecin qui croirait que ses remèdes ne peuvent pas marcher ferait aussi bien d’aller à la chasse aux escargots.
c) « scientifiques » dans le cadre des essais bidons de l’allopathie et donc sans aucune valeur en Homéo
Prescrire quelque chose que l'on sait inefficace en espérant que l'effet placebo, non maîtrisable, fera le boulot...

Mais prescrire quelque chose que L’ON SAIT efficace : ça c’est éthique ! et pour en finir
L'homéopathie n'a pas de résultats supérieurs à ceux d'un placebo donc elle est inefficace

d) C’est là que tu présentes des défauts d’analyse sémantique. Dans les essais les placébos en tant que placebo sont considérés comme efficaces au niveau de 30%
e) De même pour LE produit homéopathique , mais lequel?(et non l’homéopathie dans sa globalité) utilisé : efficacité aussi de 30%, donc bel et bien EFFICACE, pas inefficace, même à seulement 30%. Nos moteurs thermiques sont aussi efficaces à 30% et pourtant on continue de les utiliser même à ce niveau réduit de rendement.
f) Pour être cohérent il aurait fallu : éliminer la première catégorie de 0 à 5% et continuer sur le reste, ensuite éliminer les 30% ayant marché avec le placebo, après éliminer les sujets traités par homeo et enfin finir par UN médicament allopathique pour en vérifier la réelle efficacité. Mais là plus rien ! La trouille de se faire ridiculiser par des résultats encore plus faibles ? « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » et là l’allo repart la queue entre les jambes en craignant d’être mise en échec par sa propre philosophie, mais tout en faisant cocorico. Ah, ces humains !
Ca rappelle le « bon » temps de l’inquisition et de la chasse aux sorcières. Si une femme était soupçonnée, par la cohorte de religieux, de sorcellerie elle était jetée à l’eau pieds et poings liés (le jugement de dieu) et si malgré tout elle s’en sortait elle était brulée parce qu’il n’était possible de s’en sortir que par sorcellerie. Ca ne te rappelle rien ? Le jugement de dieu remplacé par le jugement de la science aux mains d’autres religieux ne supportant pas la concurrence.
Pour le reste Obamot a bien fait le tour du sujet !
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pedrodelavega
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par pedrodelavega » 19/12/15, 10:47

Obamot a écrit :Non, encore un peu une bévue (désolé pour le mot, je n'ai rien contre toi, mais rien du tout), mais déjà t'en a oublié les 9/10ème:
— séries de cas basées sur l'analyse de cas cliniques (sans comparaison avec des cas témoins);
— études transversales;
— études croisées;
— études avec cas-témoins;
— études de cohorte (ou étude de suivi);
— études en aveugle ou en insu;
— essais contrôlé randomisée en double aveugle;
— études des causes d'erreurs des études: biais d'attrition, biais de confusion, biais de confusion, biais de suivi, biais d'évaluation, etc;
— études descriptives et analytiques;
— et méta-analyses;
Effectivement, les différents essais cliniques sont très complets et très poussés.
Voir les liens cités précédemment:
http://www.ecranproject.eu/fr/content/q ... i-clinique
http://www.larecherche.fr/savoirs/autre ... 1999-73693
http://www.jle.com/fr/revues/met/e-docs ... ?tab=texte

Obamot a écrit :On n'en était plus à un seul type d'essai/étude qui faisaient appel à des placebos ... là encore différent de la psychobiochimie qui fait certes appel à des placebos, mais ça peut-être toutes sortes de choses, comme l'homéopathie... l'aromathérapie, etc. Peu importe le "déclencheur"
Oui, le déclencheur, c'est le placebo! La définition va dans ce sens:
"Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique. Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie".
>>> https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_placebo
"L'effet placebo est encore mal compris. Il existe des phénomènes psychologiques et physiologiques qui interfèrent entre eux :
- l'effet placebo illustre et implique l'influence du mental sur l'organisme (psychosomatique) ;
- il existe aussi des facteurs génétiques d'activation plus ou moins importante du système dopaminergique,"

>>> https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_pla ... oqu.C3.A9s

Partant de là, on peut conclure pour le sujet en question, à savoir l'homéopathie, que les lois de similinum, les dilutions, les dynamisations etc... bref les concepts de l'homéopathie n'y sont pour rien puisqu'on obtient les mêmes résultats avec un placebo (traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle):
C'est l'esprit qui panse le corps >>> ou "l’influence du mental sur l'organisme".
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janic
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par janic » 19/12/15, 12:54

Partant de là, on peut conclure pour le sujet en question, à savoir l'homéopathie, que les lois de similinum, les dilutions, les dynamisations etc... bref les concepts de l'homéopathie n'y sont pour rien puisqu'on obtient les mêmes résultats avec un placebo (traitement d'efficacité pharmacologique propre null
toujours les mêmes difficultés avec le traitement de texte et les notions d'équivalence et de valeur numérique.
pour reprendre un exemple précédent obtenir 3 buts en foot et 3 paniers en baskett (donc même résultat final) n'en fait pas que les règles de foot équivalent les règles de baskett.
par contre tu te gardes de faire le même exercice concernant l'allopathie vs placebo.
Il est d’ailleurs étonnant (mais à peine) qu’aucun document allopathie vs placebo n’apparaisse sur la toile (je ne dis pas que ça n’existe pas, mais où? Si document existant merci de le communiquer).


La médecine en lutte contre l'effet placébo.

Simple erreur ou pure désinformation?
La voix off de ce reportage annonce que 20 pour 100 des enfants sont sensibles au placébo.

C'est bien sur beaucoup plus que cela, probablement trois fois plus, mais la suite du reportage est tellement édifiante qu'on leur pardonne ce gros mensonge.

On ne s'attendait pas à ce que l'industrie pharmaceutique engage des recherches pour comprendre l'effet placébo et en tirer partie pour notre santé.

Mais cela va beaucoup plus loin, les enfants étant deux fois plus sensibles que l'adulte à l'effet placébo, les médicaments pour l'enfant ne passent plus ce fameux test des études randomisées en double aveugle contre placébo pourtant mis en place et plébiscités par ces mêmes laboratoires.

L'auto guérison par le placébo (Ou d'autres techniques dont l'hypnose) n'étant pas commercialisable, et comme il faut continuer à gaver la population de petites pilules dés le plus jeune âge,
la solution est évidente pour les industries pharmaceutiques:
Trouver d'autres moyens de tester les médicaments pour continuer à "prouver" leur efficacité!

Je rêve que mes confrères prennent enfin assez de recul pour s'apercevoir que depuis quelques décennies la majeure partie des informations et connaissances médicales est délivrée, filtrée et déformée par l'industrie pharmaceutique.
Mais ce serait reprendre son autonomie de pensée par rapport au groupe (Pharmaceutique) et devenir adulte. :wink:


http://www.transe-hypnose.com/sujet/la- ... cebo.4713/
voir aussi :
Placebo, nocebo: comment le mental agit sur notre corps ? sur youtube: Patrick Lemoine directeur d'enseignement clinique à l'université claude BERNARD à Lyon
Sur les endomédicaments qu’évoque Obamot !
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par janic » 19/12/15, 15:04

Obamot bonjour
J’ai examiné de près l’article très intéressant de recherche sur l’homéo
C’est un très bel effort et louable pour tenter de rapprocher deux médecines traditionnellement mises en opposition. J’ai donc souligné quelques points dans l’ordre où ils ont été écrit, mais pas dans leur ordre d’importance de ce fait, j’y reviendrais au fur et a mesure. Mais commençons par la conclusion :
« En conclusion, il n'est possible d'évaluer l'efficacité de la thérapeutique homéopathique ou des médicaments homéopathiques que par des essais cliniques rigoureusement conçus et conduits. Cette évaluation est scientifique et ses conclusions s'imposent. Force est de constater que l'on n'en est pas là et que l'essentiel, sinon la totalité, du travail reste à faire. »
C’est une façon, à peine caché de dire que cela n’a pas vraiment été fait précédemment dans les essais cliniques fréquemment cités.
Mais la mise en place semble s’avérer particulièrement difficile, voire impossible dans la réalité. On va le voir !
« En 1997, Klaus Linde et ses collaborateurs ont à leur tour sélectionné pour une méta-analyse quatre-vingt-neuf essais opposant homéopathie et placebo, sur cent quatre vingt-six repérés dans la littérature. Ils concluent que leurs résultats ne sont pas compatibles avec l'hypothèse que les effets cliniques de l'homéopathie soient entièrement dus à un effet placebo, sans pouvoir indiquer dans quels états pathologiques l'homéopathie serait efficace. Ils appellent à de nouvelles recherches rigoureuses et systématiques. »
« La lecture de ces travaux incite à faire plusieurs observations : les données analysées sont très hétérogènes, leur qualité est souvent discutable et elles font preuve d'une grande sensibilité aux critères de sélection. De plus, rien ne permet d'assurer que tous les essais, notamment négatifs, aient été publiés cette dernière remarque s'appliquerait de la même façon aux essais de médicaments conventionnels. »
« La conclusion provisoire de ce qui précède est que, malgré les efforts accomplis, l'efficacité de l'homéopathie par rapport au placebo n'est pas clairement démontrée, tandis que la qualité scientifique discutable des essais interdit de conclure en sens inverse. »

« En bref, pour les orthodoxes, seules les approches biostatistiques classiques essais contrôlés en double aveugle* sont valables, alors que nombre d'homéopathes avancent qu'il est impossible de les mettre en oeuvre du fait même de la nature de la pratique homéopathique la personnalisation du traitement exclurait le tirage au sort* et l'aveugle. On va voir qu'il est cependant possible de sortir de cette impasse et de réaliser des essais cliniques indiscutables en adaptant les exigences méthodologiques classiques au cas particulier de l'homéopathie, donc d'évaluer celle-ci en clinique humaine. »
C’est là que le bât blesse puisqu’il a antinomie entre volonté de conciliation et impossibilité d’y parvenir. On peut se demander pourquoi CERTAINS homéopathes le pensent possible et d’autres pas ? Cela tient aux écoles de pensées et de pratique, par exemple entre unicistes et pluralistes, entre homéo seule thérapie utilisée et ajout de l’allo à l’homéo ou l’inverse.
Ces seules différences rédhibitoires conduiront à ce qui se fait déjà : vers le moins exigeant comme en bio et on aura du plus qu'homéo comme le plus que bio de Did

« Sauf à renoncer à toute évaluation scientifique et donc à des connaissances qui s'imposent à tout observateur rationnel et de bonne foi, les exigences pour les essais cliniques en homéopathie ne peuvent pas être a priori différentes de celles exigées par cette démarche. Les principes de la méthode expérimentale, utilisés notamment en allopathie*, doivent donc être appliqués à l'homéopathie. Ceci implique des préalables fondamentaux qui seront ici succinctement rappelés. »
Là aussi, malgré ses efforts et les apparences, ressort le classicisme de l’école de pensée universitaire qui veut que Paul finisse par mettre le même vêtement que Jacques, mais pas l’inverse ou pour reprendre mon exemple précédent le baskett doit se soumettre aux règles du foot. On se demande pourquoi le baskett s’y refuserait ?

« . Ainsi on pourra assurer que l'essai est en accord avec une théorie homéopathique donnée et conforme à une pratique homéopathique reconnue. Bien entendu, ceci ne peut être fait que par des homéopathes ; il importe de respecter ce qui en découle quant à l'organisation de l'essai[…..]Il est donc indispensable que soit défini avant l'essai le type d'homéopathie concerné. »
Cette dernière phrase est la clé de tout : LE TYPE D’HOMEOPATHIE CONCERNEE : Il y en a donc plusieurs ??? Lesquels ont alors été utilisés dans les essais randomises cités habituellement?
« Le tirage au sort entre les traitements est le seul moyen de répartir d'une manière homogène les paramètres connus ou inconnus susceptibles d'influencer les résultats. Il doit donc intéresser tous les malades participant à l'essai. Ceux-ci doivent accepter de recevoir éventuellement un médicament homéopathique, ce qui exclut les opposants systématiques à l'homéopathie pour lesquels, en toute rigueur, les conclusions de l'essai ne seront pas valables un essai où les partisans de l'homéopathie recevraient le médicament homéopathique et les opposants le médicament allopathique serait biaisé a priori puisqu'on ne sait pas à quel degré cette conviction est susceptible d'influencer l'efficacité du produit. »

« Les médicaments homéopathiques sont donc scientifiquement évaluables. Cette approche est néanmoins critiquée par beaucoup d'homéopathes qui l'estiment réductrice et en contradiction avec l'essence même de l'homéopathie »
Elémentaire mon cher…auteur de l’article !

« Le groupe des malades bénéficiant de la thérapeutique homéopathique sera traité par des homéopathes compétents, dans un cadre strictement défini par eux dans le protocole, suivant leurs pratiques habituelles. Le choix des médicaments sera individualisé, de préférence libre, et éventuellement effectué par un collège de praticiens. Le changement de produit, si besoin, sera de même codifié. Le traitement de référence, allopathique, sera administré par des médecins allopathes, selon un protocole strict et reconnu, de manière à viser une efficacité optimale. »
C’est beau dans le principe, idéal même, mais décroché complètement de la réalité, puisque l’homéopathie NE PEUT PAS se donner en aveugle puisque c’est individualisé, pas comme l’allo avec ses drogues passe-partout.

« L'organisation générale de l'essai ne diffère pas de ce que prévoit la pharmacologie clinique. On retrouvera, par exemple, les mêmes comités de pilotage et d'évaluation. L'essai pourra être si besoin multicentrique. Il faut ici insister sur la nécessité absolue d'inclure à tous les niveaux, et dès le début, des experts homéopathes. Cela peut paraître évident pour assurer que l'essai ne sera pas critiquable du point de vue homéopathique. C'est une garantie de qualité indispensable. Et pourtant la Commission européenne envisage d'en faire une obligation tellement cette évidence n'en est pas une pour tout le monde ! »
En clair ce n'est pas ce qui est fait actuellement comme je l'ai déjà souligné sans même connaitre cet article.

« Il faut ici bien comprendre la signification de ces essais cliniques. Elle est limitée à la question posée, l'efficacité d'une thérapeutique ou d'un médicament dans un cadre donné. Au-delà, l'essai ne dit rien et ne peut rien dire. »
Voilà la raison même de son impossibilité
« En conclusion, il n'est possible d'évaluer l'efficacité de la thérapeutique homéopathique ou des médicaments homéopathiques que par des essais cliniques rigoureusement conçus et conduits. Cette évaluation est scientifique et ses conclusions s'imposent. Force est de constater que l'on n'en est pas là et que l'essentiel, sinon la totalité, du travail reste à faire »
En conclusion aussi, ça me rappelle l'œcuménisme qui tente de rapprocher les fidèles de différentes religions (et ça marche sur le plan humain), mais c'est une catastrophe sur le plan théologique tant les différences sont importantes en matière de doctrine. Les sujets changent mais les individus restent ce qu'ils sont!
:?
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
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par Obamot » 19/12/15, 18:39

8) Précisément, on ne peut pas m'accuser de partialité d'aller chercher de l'info dans les sites qu'on pourrait taxer de "pro" ceci.

C'est d'ailleurs inutile et ce n'est pas mon sujet, ni mon domaine. Et on y relève les contradictions que tu as vu et pire encore. Quoi d'autre!

Pour moi l'essentiel de ces contradictions tiennent au fait que dès lors qu'on admet qu'un placebo (ou quoi que ce soit d'autre) démarre un processus de production d'endomédicaments, il faut revoir TOUTES les études et il n'est plus possible d'affirmer une supposée non-efficacité dès lors: A) que l'on sait pertinemment qu'elle existe (entre 10 et 90% nous disent parmi ceux qui sont très sceptiques! Ce qui donne une moyenne de 40%) B) qu'un tel score ne peut pas amener au scepticisme mais à une juste (ré)évaluation des résultats, ce qui n'est pas fait, loin s'en faut. On assiste plutôt à chaque fois à un procès à charge "contre" l'homéopathie, la comparant à un supposé protocole qui ne donnerait pas de résultat. Alors que c'est faux. C) c'est pas que je pense que les études ne sont pas revues en tenant compte de cette nouvelle donne, c'est que je constate qu'on n'en parle pas, et lorsque des résultats sont publiés, ça n'apparaît pas encore. Pourquoi? Si ce n'est parce l'industrie pharmaceutiques et les équipes de recherches payées par elle, ont parfaitement conscience que tout est à revoir.

pedrodelavega a écrit :
Obamot a écrit :Non, encore un peu une bévue (désolé pour le mot, je n'ai rien contre toi, mais rien du tout), mais déjà t'en a oublié les 9/10ème:
— séries de cas basées sur l'analyse de cas cliniques (sans comparaison avec des cas témoins);
— études transversales;
— études croisées;
— études avec cas-témoins;
— études de cohorte (ou étude de suivi);
— études en aveugle ou en insu;
— essais contrôlé randomisée en double aveugle;
— études des causes d'erreurs des études: biais d'attrition, biais de confusion, biais de confusion, biais de suivi, biais d'évaluation, etc;
— études descriptives et analytiques;
— et méta-analyses;
Effectivement, les différents essais cliniques sont très complets et très poussés.

C'est pas sérieux, on te fait remarquer que tu as omis 9/10ème des protocoles et toi tu pérores encore avec des liens! Image D'ailleurs tu fais comme si aucune explication n'avait été données. Je pense que tu devrais vite changer d'attitude sinon ça va encore mal se terminer.
Tu devrais dire:
oooops pardon en effet [...] (ou que sais-je...)

pedrodelavega a écrit :
Obamot a écrit :On n'en était plus à un seul type d'essai/étude qui faisaient appel à des placebos ... là encore différent de la psychobiochimie qui fait certes appel à des placebos, mais ça peut-être toutes sortes de choses, comme l'homéopathie... l'aromathérapie, etc. Peu importe le "déclencheur"
Oui, le déclencheur, c'est le placebo! La définition va dans ce sens:
"Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle

Du moment que tu ne peux affirmer ça si tu admets la présence d'endomédicament, ce point est entaché de nullité.
D'ailleurs on est face à une mauvaise foi crasse, tu te contentes de répéter la même logorrhée indéfiniment.

mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique.

Ce n'est pas qu'il pense le recevoir, c'est qu'il est un fait qu'il a démarré en lui.

Ensuite tu nous balances des liens qui sont sans aucun rapport avec la production d'endosubstances actives. Tu le fais exprès? Que faut-il faire de toi dans ce forum, faut-il que tu en arrives de nouveau à te faire virer?

Pour le reste on s'en fiche complètement, seul le résultat compte. Les définitions plus ou moins alambiquées pour ne pas appeler un chat un chat ne changent rien au fait qu'on ne peut pas dénier un effet positif d'une psychobiochimie avérée et activée.

Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie

Complètement dépassé, tiré de tes sources obsolètes, et surtout parce que tu ne veux pas entrer dans un débat objectif.
Preuve en est que tu n'entres pas directement dans le débat mais fait un véritable slalom pour éviter de le faire.

pedrodelavega a écrit :Partant de là

Pourquoi veux-tu partir d'un point qui est obsolète et exprimer que tu démontreras toujours quelque chose de partial et donc de faux. CQFD.

pedrodelavega a écrit :l'homéopathie, que les lois de similinum, les dilutions, les dynamisations etc... bref les concepts de l'homéopathie n'y sont pour rien puisqu'on obtient les mêmes résultats avec un placebo

Quoi qu'il en soit c'est 40% de résultats probants. (Parmi évidemment le type d'études que tu as soigneusement omis, relève Janic.)

pedrodelavega a écrit :traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle

D'abord tu n'en sais rien, tu n'es pas homéopathes toi-même. Tu ne peux donc l'affirmer. Ensuite c'est faux, sauf si tu omets la possibilité de production d'endomédicaments. Là tu as déjà dit que dans ce cas le mérite n'en revenait pas à l'homéopathie, mais alors dans ce cas il faut le prouver. Il faut refaire les études dans ce sens....et même, on en arrivera toujours à 40% de guérison. Donc quel est ton but?

pedrodelavega a écrit :C'est l'esprit qui panse le corps >>> ou [i]"l’influence du mental sur l'organisme".

Cela fait dix fois que tu postes mon lien pour essayer de lui faire dire le contraire de ce qu'il veut dire.
T'appelles ça comment? Harcèlement? Persécution? Trollisme?
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janic
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par janic » 19/12/15, 20:36

Allons y pour deux autre cas :
« En juillet 1912, je fus consulté par une dame atteinte depuis 4 mois d’une névralgie faciale du coté gauche : violentes douleurs d’élancement et tiraillement le long du nerf sus- orbitaire, dans le trajet du maxillaire supérieur et dans les dents. Elle présentait en même temps une sensation de froid à l’intérieur de la bouche et des mouvements convulsifs de la lèvre supérieure. Et on lui avait déjà extrait 3 dents saines d’ailleurs. Je lui donnais quelques granules de Thuya occidentalis en 12° dilution ; la guérison fut rapide dans la journée même. En septembre de la même année, elle avait de nouveau les mêmes douleurs et je fis une contre épreuve comme recommandé par claude bernard ; je lui donnais successivement saccharum lactis, aconit, Rhux tox et bryonia aux signes proches sans résultat, enfin je donnais Thuya et la guérison fut aussi rapide que la première fois »


« un enfant de 7 ans dans un état semi comateux avec 40.8° de fièvre, pouls à 138, la face rouge couverte de sueur, la résonance musculaire complète, la constipation opiniâtre , les paupières soulevées, les pupilles étaient très contractées en myosis extrême. Les trois médecins présents avaient chacun essayé diverses médications sans amélioration visible. Je leur dit : « si vous ouvrez votre Manquat vous remarquez que tous ces signes sont ceux de l’intoxication par l’opium. Nous donnerons deux gouttes de teinture mère dans un verre d’eau et une cuiller à café tous les quart d’heure et si ça ne marche pas je le laisse à vos bons soins ». Après la 6° cuiller les yeux commencèrent à se dilater, à la 5° heure l’enfant eut une selle et le lendemain matin la connaissance était revenue et la fièvre retombée à 38.1° ; en 4 jours la guérison fut complète»
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré

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