Je présente quelques réflexions :
Cet appareil mesure l'humidité avec quel méthode physique ??
On a l'impression que c'est par conductivité ?? avec deux pointes ??
Il en existe avec capteurs spéciaux directe de l'humidité de l'air en contact , par capacité électrique,, d'autres par absorption de microondes (plus exacts, sauf métaux), etc..
L'humidité est un sujet complexe !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Humidit%C3%A9
http://www.omafra.gov.on.ca/french/crop ... rt08a2.htm
http://blog.trotec.com/fr-fr/instrument ... es-chapes/
voir :
http://www.inforenovateur.com/document/ ... ygrometrie
A mon avis on peut faire des erreurs sans s'en rendre compte.
L'humidité de l'air ambiant est typiquement de 50 à 80% d'hygrométrie relative dans nos contrées !
Alors cet appareil ne mesure pas cette humidité de l'air, avec moins du %. !!
Ma question de physicien, il mesure quoi, comment !!
J'ai l'impression que c'est la proportion en volume d'eau liquide dans le matériau, pas en vapeur dans l'air ??
Sur,
https://www.econologie.com/shop/humidime ... p-128.html
il est écrit cette information pour cet appareil :
Mesure par résistance électrique
donc on mesure la résistance électrique du matériau qui diminue avec l'humidité.
Je pose la question, est ce que la relation résistance vers humidité est la même pour différents matériaux?
La résistance de l'eau est fonction de sa teneur en ions c'est à dire de la quantité de sels dissous !!
Aussi, si le matériau contient des sels, la mesure sera faussée, avec beaucoup de sels, la quantité d'eau réelle sera plus faible que celle mesurée !!
Par exemple, si la maison est proche de la mer avec les embruns marins qui passent sous les tuiles (même à 500m de la mer), la laine de verre se charge de sel et fausse la mesure, et de plus devenue hygroscopique, se charge de l'humidité de l'air naturellement et devient non isolante (comme une salière qui prend l'eau) !!
Les ciments ne sont pas tous les mêmes, les bois peuvent contenir plus ou moins de sels !
Si l'isolant a été contaminé par de l'eau salée, l'appareil donnera plus d'eau qu'en réalité !! A vérifier avec différents sels.
Si l'eau est en paquets ou gouttes qui ne se touchent pas, la résistance sera plus élevée que si elles se touchent (percolation) et donc on peut se tromper.
Il faut placer l'appareil perpendiculaire aux fibres du bois !!
https://www.econologie.com/shop/file/Notice_dvm125.pdf
C'est très complexe, comme mesure physique !!
Personnellement, je pense que la mesure en pressant fortement un litre de l'isolant pour sortir toute l'eau est aussi valable :
4% donne 40cm3, c'est beaucoup !!
En dessous du 10% soit 100cc/litre, il serait bon de comparer cette méthode directe à celle du Velleman, pour apprécier les erreurs!
La méthode de chauffer à 80 ou 100°C pour extraire toute l'eau liquide et de la condenser en refroidissant, est la meilleure encore simple, pour étalonner et se rendre compte d'erreurs possibles!
Enfin mesurer la conductivité thermique sur un échantillon est aussi simple, en ne chauffant pas trop, car l'eau s'évapore vite. !!
Une sonde chauffée un peu dans l'isolant et mesurant le changement de vitesse de refroidissement du à l'isolant, est une manière simple de mesurer et plus fiable, à mon avis. Ce type d'appareil n' a pas l'air usuel, sauf en analyse thermo-différentielle pour la chimie, très sophistiquée alors. !!
Pourtant, le prix très faible actuel des microprocesseurs rend cela possible pour pas plus cher que la résistance thermique.
Ce serait utile pour contrôler les isolants in situ, quelques soient leur état, sec, humide, dégradé, etc..
D'autre part, il serait bon de tester la qualité du pare vapeur in situ, par temps froid avec le Velleman, car alors l'isolant passant de 20°C à 0°c d'un côté à l'autre, doit avoir beaucoup plus d'humidité condensée sur les portions à T<10°C dés le moindre courant d'air venant de régions à 20°C !!
On mesurerait l'importance de l'étanchéité pare vapeur!! Souvent oubliée dans les maisons de plus d e10 à 15 ans avec l'isolant mis n'importe comment !!
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