Bonsoir à tous,
Voici une page de plus (en français) sur le sujet avec une synthèse d'un montage sur un tracteur et quelques hypothèses sur le fonctionnement.
<a href='http://www.jp-petit.com/ENERGIES_DOUCES/moteur_a_eau1.htm' target='_blank'>http://www.jp-petit.com/</a>
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~Jean-Marc~
Chez JP Petit
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Je suis honoré que mon nom soit cité sur le site de JP Petit, il n'empeche un lien vers econologie aurait fait ...mieux ;)
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Je trouve l'article assez confu...on s'égare rapidement entre différentes notions n'ayant pas forcément de rapport avec l'injection d'eau...Voici les passages que j'ai " choisi" :
" La PC, la post-combustion, consiste à poursuivre la combustion en dehors des chambres de combustion en injectant de nouveau du kérosène dans les gaz brûlés. Mais c'est alors que l'on recourt à un catalyseur qui est simplement ... de l'eau. La post combustion se faire avec injection d'eau. (&&& question, quelle est la masse d'eau embarquée par un Mirage III pour alimenter sa PC ?).
Quand j'avais douze ans, lors d'une visite au salon de l'aviation qui se tenait à l'époque à Paris, au Grand Palais j'avais demandé à un présentateur américain à quoi servait l'eau dans les systèmes de post combustion, d'une introduction assez récente. Il me répondit que cela permettait de casser des molécules d'hydrocarbure et d'améliorer la combustion. (&&& Ici encore, détails bienvenus sur ce qu'on connaît du mécanisme de la post combution. Pourcentages d'imbrûlés, avec et sans injection d'eau, etc). "
"Pour autant que je sache, l'énergie dégagée ne provient que de la combustion du kérosène et non de cette ... eau qui, ayant par ailleurs la possibilité de se charger électriquement, joue un rôle de catalyseur. (&& autres questions au passage, à l'adresse des motoristes : comment agit effectivement l'eau dans ces post combustion. Il y a-t-il électrisation du milieu ? L'eau joue-t-elle un rôle simplement à cause de la nature dipolaire de sa molécule ? )"
"Ces circulations contraires entraînent une séparation des charges électriques, génératrice de très forts champs électriques. Dans un nuage le claquage se produit lorsque le champ se situe entre 100.000 volts par mètre et un mégavolt par mètre. Le nuage d'orage se transforme donc en condensateur dynamique. La séparation des charges est entretenue par le mouvement ascendant. La seule façon de "décharger ce condensateur" est de le mettre à la masse, c'est à dire "à la terre". Pour ce faire il faut une ligne conductrice et celle-ci se constituent sous forme d'arc électrique. C'est la foudre. Il y a claquage, disruption, création d'un mince canal très fortement ionisé, chauffé par effet Joule. Ce chauffage est si intense que la dilatation brusque dudit canal donne naissance à une onde de choc qu'on appelle le tonnerre. Il y a la foudre visible, extérieure au nuage, mais l'ensemble du nuage-condensateur est parcouru par des minis-arcs qui s'efforcent de rétablir sa neutralité électrique, partiellement, puisqu'un même nuage peut fonctionner à plusieurs reprises. Le mouvement ascendant de l'air humide recharge le condensateur, etc. C'est un condensateur multi-coups, qui s'arrête de fonctionner lorsque le mouvement ascendant de l'air s'atténue.
Je me demande si ce "réacteur Pantone" ne fonctionne pas sur le schéma, avec électrisation de cette brume d'air et de gouttelettes d'eau envoyée en aval du carburateur. Si c'était le cas, le champ électrique créé aurait un effet très efficace sur la combustion, en jouant un rôle de catalyseur. Cela expliquerait la baisse très sensible de pollution. Normal : on brûle plus de carburant.
Selon moi (mais je peux me tromper) la remarquable efficacité du "moteur Pantone" viendrait du fait qu'il mettrait en oeuvre une catalyse électrodynamique extrêmement astucieuse. On pourrait l'appeler de manière plus adéquate :
Système à catalyse électrodynamique"
"Je pense que cette idée d'utiliser un brouillard de vapeur d'eau comme catalyseur, éventuellement avec électrisation, est intéressant et pourrait avoir des applications industrielles dépassant nettement la tondeuse à gazon, le tracteur, la réanimation d'un véhicule hors d'âge. En dépit d'une évidence de réduction de consommation et de pollution, ce qui a attiré une certaine défiance vis à vis du "réacteur Pantone" (le nom n'est pas bien choisi) c'est le mythe qu "moteur à eau". "
"S'il y a électrisation on peut se demander si ceci ne va pas créer des oxydes d'azote, donc engendrer une nouvelle pollution. On notera au passage que l'oxyde d'azote NO est la molécule qui, dans l'air, a le plus bas potentiel d'ionisation, donne le plus facilement des électrons libres où, inversement des ions NO+, mais le polluant est NO2 qui, mélangé à l'eau donne l'acide nitrique NO3H ("pluies acides").
Tout cela est à envisager, à mesurer, à chiffrer, ce qui ne doit pas être bien compliqué. certains bricoleurs ont fait des mesures de tensions et obetenues des valeurs et des ampérages. Mais sans erreur c'étaient des tensions "transverses", selon des direction perpendiculaires à l'axe du "réacteur". C'est le champ axial qu'on aimerait connaître. Mais attention : mesure des DDP dans un fluide diphasique ou un plasma, si plasma il y a n'est pas sans embuches. Attention à "l'effet d'écran" (spherical shielding). On peut faire de simples mesures de conductivité électrique, changer de matériaux pour les tubes coaxiaux.
Il est précisé que la circulation de gaz brûlés doit se faire en sens inverse de celle du brouillard d'eau. Cela militerait dans le sens d'une électrisation du milieu eu non d'un simple transfert thermique, qui serait alors indépendant du sens d'écoulement du gaz. "
" La PC, la post-combustion, consiste à poursuivre la combustion en dehors des chambres de combustion en injectant de nouveau du kérosène dans les gaz brûlés. Mais c'est alors que l'on recourt à un catalyseur qui est simplement ... de l'eau. La post combustion se faire avec injection d'eau. (&&& question, quelle est la masse d'eau embarquée par un Mirage III pour alimenter sa PC ?).
Quand j'avais douze ans, lors d'une visite au salon de l'aviation qui se tenait à l'époque à Paris, au Grand Palais j'avais demandé à un présentateur américain à quoi servait l'eau dans les systèmes de post combustion, d'une introduction assez récente. Il me répondit que cela permettait de casser des molécules d'hydrocarbure et d'améliorer la combustion. (&&& Ici encore, détails bienvenus sur ce qu'on connaît du mécanisme de la post combution. Pourcentages d'imbrûlés, avec et sans injection d'eau, etc). "
"Pour autant que je sache, l'énergie dégagée ne provient que de la combustion du kérosène et non de cette ... eau qui, ayant par ailleurs la possibilité de se charger électriquement, joue un rôle de catalyseur. (&& autres questions au passage, à l'adresse des motoristes : comment agit effectivement l'eau dans ces post combustion. Il y a-t-il électrisation du milieu ? L'eau joue-t-elle un rôle simplement à cause de la nature dipolaire de sa molécule ? )"
"Ces circulations contraires entraînent une séparation des charges électriques, génératrice de très forts champs électriques. Dans un nuage le claquage se produit lorsque le champ se situe entre 100.000 volts par mètre et un mégavolt par mètre. Le nuage d'orage se transforme donc en condensateur dynamique. La séparation des charges est entretenue par le mouvement ascendant. La seule façon de "décharger ce condensateur" est de le mettre à la masse, c'est à dire "à la terre". Pour ce faire il faut une ligne conductrice et celle-ci se constituent sous forme d'arc électrique. C'est la foudre. Il y a claquage, disruption, création d'un mince canal très fortement ionisé, chauffé par effet Joule. Ce chauffage est si intense que la dilatation brusque dudit canal donne naissance à une onde de choc qu'on appelle le tonnerre. Il y a la foudre visible, extérieure au nuage, mais l'ensemble du nuage-condensateur est parcouru par des minis-arcs qui s'efforcent de rétablir sa neutralité électrique, partiellement, puisqu'un même nuage peut fonctionner à plusieurs reprises. Le mouvement ascendant de l'air humide recharge le condensateur, etc. C'est un condensateur multi-coups, qui s'arrête de fonctionner lorsque le mouvement ascendant de l'air s'atténue.
Je me demande si ce "réacteur Pantone" ne fonctionne pas sur le schéma, avec électrisation de cette brume d'air et de gouttelettes d'eau envoyée en aval du carburateur. Si c'était le cas, le champ électrique créé aurait un effet très efficace sur la combustion, en jouant un rôle de catalyseur. Cela expliquerait la baisse très sensible de pollution. Normal : on brûle plus de carburant.
Selon moi (mais je peux me tromper) la remarquable efficacité du "moteur Pantone" viendrait du fait qu'il mettrait en oeuvre une catalyse électrodynamique extrêmement astucieuse. On pourrait l'appeler de manière plus adéquate :
Système à catalyse électrodynamique"
"Je pense que cette idée d'utiliser un brouillard de vapeur d'eau comme catalyseur, éventuellement avec électrisation, est intéressant et pourrait avoir des applications industrielles dépassant nettement la tondeuse à gazon, le tracteur, la réanimation d'un véhicule hors d'âge. En dépit d'une évidence de réduction de consommation et de pollution, ce qui a attiré une certaine défiance vis à vis du "réacteur Pantone" (le nom n'est pas bien choisi) c'est le mythe qu "moteur à eau". "
"S'il y a électrisation on peut se demander si ceci ne va pas créer des oxydes d'azote, donc engendrer une nouvelle pollution. On notera au passage que l'oxyde d'azote NO est la molécule qui, dans l'air, a le plus bas potentiel d'ionisation, donne le plus facilement des électrons libres où, inversement des ions NO+, mais le polluant est NO2 qui, mélangé à l'eau donne l'acide nitrique NO3H ("pluies acides").
Tout cela est à envisager, à mesurer, à chiffrer, ce qui ne doit pas être bien compliqué. certains bricoleurs ont fait des mesures de tensions et obetenues des valeurs et des ampérages. Mais sans erreur c'étaient des tensions "transverses", selon des direction perpendiculaires à l'axe du "réacteur". C'est le champ axial qu'on aimerait connaître. Mais attention : mesure des DDP dans un fluide diphasique ou un plasma, si plasma il y a n'est pas sans embuches. Attention à "l'effet d'écran" (spherical shielding). On peut faire de simples mesures de conductivité électrique, changer de matériaux pour les tubes coaxiaux.
Il est précisé que la circulation de gaz brûlés doit se faire en sens inverse de celle du brouillard d'eau. Cela militerait dans le sens d'une électrisation du milieu eu non d'un simple transfert thermique, qui serait alors indépendant du sens d'écoulement du gaz. "
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" La PC, la post-combustion, consiste à poursuivre la combustion en dehors des chambres de combustion en injectant de nouveau du kérosène dans les gaz brûlés. Mais c'est alors que l'on recourt à un catalyseur qui est simplement ... de l'eau. La post combustion se faire avec injection d'eau. (&&& question, quelle est la masse d'eau embarquée par un Mirage III pour alimenter sa PC ?). . . . . . .
On a déjà longuement parlé l'injection d'eau sur les turbomachines en aéronautique sur le forum PMC FRANCE de YAHOO, je vais être bref:
Les rendements accrus des turbomachines de génération récente et les alliages réfractaires ont contribués à l'abandon de l'injection d'eau.
Il y avait deux types d'injection d'eau:
L' injection dans un étage suppérieur du compressuer HP qui avait pour effet d'augmenter la masse gazeuse en entrée des chambres de combustion et "trompait" ainsi le régulateur carburant (Fuel Control Unit) qui augmentait ainsi la masse de carburant injecté QC. L'effet refroidissement des NGV et de la turbine HP n'était qu'accéssoire. Un B747-100 équipé de Pratt & Wittney JT9 consommait environ 500 Kg d'eau déminéralisée par moteur au décollage, la quantité embarquée non utilisée était immédiatement vidangée pour ne pas déterriorer les circuits par le gel et ne pas transporter une charge inutile.
L'injection eau-méthanol directement dans les chambres de combustion apportait une augmentation énergétique (par le méthanol) + un refroidissement par l'eau. - Turbopropulseur R.R. DART sur Fokker 27 / Bréguet Alizé - L'eau embarquée pouvait être conservée pour un autre décollage.
Dans les 2 cas l'injection d'eau n'était pas employée systématiquement mais uniqument en cas de piste courte ou de charge élevée.
La post-combustion n'a absolument rien à voir ni avec l'injection d'eau ni avec le cathalyseurs. Elle n'est employée uniquement que sur les turbo-réacteurs. On "brule" à l'arrière de la turbine du carburant dont la conbustion est gérée par un régulateur qui contrôle le débit carburant et la pression dans la tuyère en commandant des volets (paupières ou coquilles) à l'arrière de celle-ci. C'est cette détente qui procure un supplément de poussée au prix d'un consommation exponentielle.
Le seul moteur civil à avoir été équipé de Post-combustion était l'Olympus de R.R - SECMA (Concorde). C'était une PC tout ou rien/ décollage contrairement à la plupart des moteurs militaires qui on une poussée modulable utilisable en toutes phases de vol.
Les temps de fonctionnement de la PC sont suivis en secondes.
Question, quelle est la masse d'eau embarquée par un Mirage III (Moteur ATAR 9B ou 9C SECMA) pour alimenter sa PC ? ..... 0 Kg !!!
Cordialement.
On a déjà longuement parlé l'injection d'eau sur les turbomachines en aéronautique sur le forum PMC FRANCE de YAHOO, je vais être bref:
Les rendements accrus des turbomachines de génération récente et les alliages réfractaires ont contribués à l'abandon de l'injection d'eau.
Il y avait deux types d'injection d'eau:
L' injection dans un étage suppérieur du compressuer HP qui avait pour effet d'augmenter la masse gazeuse en entrée des chambres de combustion et "trompait" ainsi le régulateur carburant (Fuel Control Unit) qui augmentait ainsi la masse de carburant injecté QC. L'effet refroidissement des NGV et de la turbine HP n'était qu'accéssoire. Un B747-100 équipé de Pratt & Wittney JT9 consommait environ 500 Kg d'eau déminéralisée par moteur au décollage, la quantité embarquée non utilisée était immédiatement vidangée pour ne pas déterriorer les circuits par le gel et ne pas transporter une charge inutile.
L'injection eau-méthanol directement dans les chambres de combustion apportait une augmentation énergétique (par le méthanol) + un refroidissement par l'eau. - Turbopropulseur R.R. DART sur Fokker 27 / Bréguet Alizé - L'eau embarquée pouvait être conservée pour un autre décollage.
Dans les 2 cas l'injection d'eau n'était pas employée systématiquement mais uniqument en cas de piste courte ou de charge élevée.
La post-combustion n'a absolument rien à voir ni avec l'injection d'eau ni avec le cathalyseurs. Elle n'est employée uniquement que sur les turbo-réacteurs. On "brule" à l'arrière de la turbine du carburant dont la conbustion est gérée par un régulateur qui contrôle le débit carburant et la pression dans la tuyère en commandant des volets (paupières ou coquilles) à l'arrière de celle-ci. C'est cette détente qui procure un supplément de poussée au prix d'un consommation exponentielle.
Le seul moteur civil à avoir été équipé de Post-combustion était l'Olympus de R.R - SECMA (Concorde). C'était une PC tout ou rien/ décollage contrairement à la plupart des moteurs militaires qui on une poussée modulable utilisable en toutes phases de vol.
Les temps de fonctionnement de la PC sont suivis en secondes.
Question, quelle est la masse d'eau embarquée par un Mirage III (Moteur ATAR 9B ou 9C SECMA) pour alimenter sa PC ? ..... 0 Kg !!!
Cordialement.
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- Misterloxo
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