Incroyable...mais vrai. La ville de Vitry-sur-Orne (Moselle) équipe ses véhicules à la vapeur d'eau. Et ça marche !
par YK
Comment allier économies et respect de l'environnement? En osant les innovations! Un maire de Moselle donne son feu vert à deux ingénieurs pour adapter les véhicules municipaux... et les faire fonctionner à la vapeur d'eau ! Résultat convaincant : on consomme moins de carburant et on surtout...on pollue beaucoup moins!
La voiture à eau: ça marche !
A l'heure où l'on parle de respect de l'environnement, où l'on assiste à la naissance en France d'un immense ministère de l'écologie et du développement durable, cette initiative du maire de Vitry-sur-Orne a de quoi interpeller les meilleures volontés. Le maire a accepté un concept permettant aux véhicules municipaux de diviser par trois sa comsommation de carburant et d'engendrer jusqu'à 80% de pollution en moins ! Le principe est simple. On équipe progressivement les véhicules afin qu'ils fonctionnent en partie avec de la vapeur d'eau. Cela est possible et même vérifié : une société de contrôle technique automobile, basée à Rombas, a validé tous les constats !
La voiture à l'eau : comment ça marche ?
Au départ, ce sont les travaux d'un chercheur américain, Paul Pantone, qui ont servi de modèle à deux jeunes ingénieurs diplômé à Nancy et Strasbourg. Le système repose sur la mise en place d'une pièce métallique de 15 centimètres, qui injecte de la vapeur d'eau sous haute pression dans le moteur. Coût de l'installation: 150 euros environ! Devant les réelles économies et la baisse de pollution constatées depus les premiers essais, le maire n'a pas longtemps hésité. Il a décidé d'investir dans une généralisation de ce système sur les autres véhicules du parc municipal. Les sommes investies devraient ainsi être amorties en quelques semaines.
un procédé fiable mais ...peu viable
L'idée n'est pas neuve. D'après les ingénieurs, il a bénéficié de centaines de milliers d'heures de tests sur des machines agricoles. Des essais comparatifs , sur deux moteurs identiques, dont l'un a été modifié, ont même été mis en place à l'initiative de la Chambre d'agriculture de l'Aisne. Les résultats sont probants : baisse de la consommation, hausse de la puissance, et limitation des pollutions. Alors pourquoi ne pas le généraliser ? Sans doute pour des raisons de bénéfices économiques massifs : la voiture "à eau" n'emballe ni les constructeurs automobiles, ni les groupes pétroliers, qui risqueraient d'y perdre des plumes... Sans parler des Etats qui taxent les carburants. Des arguments qui pèsent encore bien plus ... que l'intérêt environnemental ...
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