Manix07 a écrit :Merci Captain,
(on est bien d'accord c'est la vitesse de frottement de l'air ou vapeur sur les parois du réacteur qui crée l'électrisation réactive)
j'ai donc pensé mélanger à la vapeur une quantité d'air à définir, préalablement surchauffé par l'échappement d'où 200 à 400°C
T'embales pas, c'est purement théorique et c'est justement la grosse polémique autours du Pantone
par contre injecter un mélange chaud à l'admission moteur permet de totalement vaporiser le carburant (et l'eau) pour améliorer la combustion et supprimer les imbrûlés
ensuite la détente importante des gaz dans le réacteur fait que ces gaz sont aspirés à une pression que j'estime de 0.2 bar pour être comprimés sur un moteur diésel avec un taux d'environs 18 pour les moteurs d'il y a 10ans
Le rapport est simple, si tu as des gaz à 0.2bar et (admettons) 100°C,
en point haut de compression tu obtiens environs avant explosion un mélange à 3.6bar et une T° instantanée d'environs 1800°C et l'énergie de l'explosion fera monter le mélange à environs 3000°C, c'est à dire la T° de crackage de l'eau
le fait d'abaisser la pression de fin de compression permet aussi de réduire les efforts moteurs, donc la conso, mais aussi les performances.
Si l'opération de crackage se produit, cela aura pour effet salvateur pour les soupapes de faire retomber la T° du mélange à des valeurs acceptables et d'améliorer la qualité de la combustion.
Plus la T° à l'aspiration est élevée, plus tu te rapproche de la T° de crackage de l'eau
reste en effet à savoir si les hautes vitesses de friction du mélange chaud sur du métal ont un effet sur le mélange lui même...