armand bonjour
Votre citation concerne les logiciels, ce qui est un point bien particulier(rien que par les $ en jeux ) et récent, à cheval sur les droits d'auteur et sur les brevets.OK pas de problème dans ce cas là,
C'est le cas pour toute "invention" il y a toujours du business à la clé. Pour rappel le site du gouvernement ne fait que du commentaire sur la convention de Berne, commentaire que l'on trouve d'ailleurs sur le site de l'INPI dont ses revenus dépendent de ce type d'interprétation. On ne peux être juge et partie en même temps!
Pour le point particulier, il n'est donné que comme exemple de...pas comme une règle avec autorisation ou interdit, c'est une faille (voulue ou pas) qui permet cette protection au delà d'un brevet industriel (cela ne signifie pas qu'il interdit à son tour un brevetage, mais seulement que le délai de 20 ans se trouve donc prolongé aux 70 ans et plus que permet cette convention... et gratis!
C'est pourquoi l'INPI fait des effets de manches pour dissuader de futurs inventeurs de se dispenser d'eux, mais ne se risquent pas à aller en justice pénale qui les débouterait et les condamnerait avec inscription au casier judiciaire et non comme au civil qui y échappe.
D'ailleurs les quelques cas où ils s'y sont frottés, ils ont perdu et chat échaudé craint l'eau froide.
(Il y a environ cinq ans, je travaillais dans le domaine des brevets et de l'innovation, je serais surpris que les choses aient changé à ce point là depuis
Rien d'étonnant puisque tu te trouvais alors du coté de la forme la plus connue et répandue! Pour reprendre un exemple, (qui doit lasser les autres lecteurs depuis le temps) c'est comme l'allopathie, avec SES critères sur ce que doivent être des soins, et est la forme la plus répandue actuellement dans nombre de pays occidentaux, et l'homéopathie qui se trouve de l'autre coté de la barrière et dont les possibilités thérapeutiques furent (et sont encore souvent) niées purement et simplement malgré ses résultats indiscutables.
Donc il n'y a pas véritablement de changement chez la plupart des breveteurs peu au courant d'une autre possibilité, le changement commence à se percevoir chez ceux qui franchissent le pas (donc l'INPI n'est plus concerné) et constatent une aussi grande efficacité/inefficacité. En effet un brevet ou une convention ce n'est que la première marche d'un long processus et peu vont jusqu'au bout, sauf quelques chanceux.